On a fini par accepter la vérité du côté des refondateurs. L’élection présidentielle est un préalable au retour de la Bad (Banque africaine de développement). Hier, à l’hôtel Pullman au Plateau, faisant le bilan des 45èmes Assemblées annuelles de la Bad (27 au 28 mai 2010), Paul-Antoine Bohoun Bouabré, qui avait en charge l’organisation de ces assises en tant que président du Conseil des Gouverneurs de la Bad, a enfin avoué que le retour de l’institution financière à son siège d’Abidjan dépend de ceux qui ont le pouvoir de décision. « Ce sont les Gouverneurs qui doivent décider. Et cela se fera à la prochaine réunion qui aura lieu les 09 et 10 juin 2011 à Lisbonne, au Portugal. Mais les deux instances que sont le Conseil d’administration et le comité consultatif des Gouverneurs peuvent également donner leur avis. Cela se fait une fois par semestre renouvelable pour le Conseil d’administration. Et si les Gouverneurs estiment qu’il y a une évolution, on peut réunir le Conseil des Gouverneurs », a-t-il expliqué.
Cependant, pour le Chef d’orchestre de ces assises, d’autres facteurs selon des observateurs sont à prendre en compte. « La tenue des élections et la formation d’un nouveau gouvernement sont, à mon avis, l’évolution attendue par tous nos partenaires. Croisons les doigts pour que les élections se tiennent avec ensuite un gouvernement qui donne l’assurance de la stabilité de la Côte d’Ivoire. C’est de la stabilité et de paix durable que Kaberuka voulait parler. Car la situation de ni paix ni guerre ne garantit pas la stabilité », a relevé Bohoun Bouabré. En effet pour lui, la stabilité, c’est le processus électoral qui doit être bien mené et aller à son terme avec des élections non contestées. A l’en croire, ils sont nombreux ceux qui pensent que la paix en Côte d’Ivoire passe par les élections. « Elles sont un moyen pour aller à la paix, à la stabilité », a insisté Bohoun Bouabré. S’agissant des assises de la Bad, il a indiqué que ‘‘la Côte d’Ivoire a gagné son pari car on était arrivé à ne plus avoir confiance en nous’’. Mais cette réunion, selon Bohoun Bouabré, a permis aux Ivoiriens de réapprendre à avoir confiance en eux.
Jean Eric ADINGRA
Cependant, pour le Chef d’orchestre de ces assises, d’autres facteurs selon des observateurs sont à prendre en compte. « La tenue des élections et la formation d’un nouveau gouvernement sont, à mon avis, l’évolution attendue par tous nos partenaires. Croisons les doigts pour que les élections se tiennent avec ensuite un gouvernement qui donne l’assurance de la stabilité de la Côte d’Ivoire. C’est de la stabilité et de paix durable que Kaberuka voulait parler. Car la situation de ni paix ni guerre ne garantit pas la stabilité », a relevé Bohoun Bouabré. En effet pour lui, la stabilité, c’est le processus électoral qui doit être bien mené et aller à son terme avec des élections non contestées. A l’en croire, ils sont nombreux ceux qui pensent que la paix en Côte d’Ivoire passe par les élections. « Elles sont un moyen pour aller à la paix, à la stabilité », a insisté Bohoun Bouabré. S’agissant des assises de la Bad, il a indiqué que ‘‘la Côte d’Ivoire a gagné son pari car on était arrivé à ne plus avoir confiance en nous’’. Mais cette réunion, selon Bohoun Bouabré, a permis aux Ivoiriens de réapprendre à avoir confiance en eux.
Jean Eric ADINGRA