Le chef d'état-major adjoint des Forces armées des Forces nouvelles FaFn) était, en début de semaine, dans la région du Zanzan, en compagnie du commandant Fofié, pour sensibiliser les soldats sur l'opération d'encasernement qui débute en principe la semaine prochaine.
La campagne de sensibilisation sur la démobilisation et l'encasernement des soldats des zones Cno qui a démarré le 31 mai et le 1er juin par Boundiali, Korhogo, Ferkessédougou et Ouangolo, suit son cours. La délégation conduite par le Cema adjoint des FaFn, Ouattara Issiaka, dit Wattao, s'est rendue, hier, dans la zone 1. Situé à 176 km de Bondoukou, le commandement de Bouna (Bouna et Doropo), sous les ordres de Ouattara Morou, en mission, a répondu présent à l'appel de la haute hiérarchie militaire afin de s'enquérir des dernières informations relatives à l'encasernement des troupes. Sur un effectif théorique de 774 éléments, seulement 281 étaient présents. Comme lors des précédentes rencontres, le Cema adjoint a entretenu ses soldats sur l'imminence de la date du 15 juin prochain, où l'encasernement commencera à Korhogo. A cette occasion, le Groupement d'instruction 4 (zones 1, 9 et 10) sera la première étape prévue pour le démarrage effectif de cette phase très importante du processus de sortie de crise. Entouré par les différents com'zones, l'envoyé du Secrétaire général des Forces nouvelles, a rappelé les conditions requises pour pouvoir être pris en compte en tant que soldat, démobilisé, VAN (Volontaire de l'armée nouvelle) ou ADS (agent de sécurité, c'est-à-dire les policiers et gendarmes). Par la suite, il s'est prêté aux questions des éléments. La prime de savon (5000 F), les 90.000 Fx 3, dont ont bénéficié les éléments de Séguela et Bouaké, la somme de 500.000 F Cfa promise aux combattants, le sort des blessés de guerre…sont autant de préoccupations mis sur la table par les soldats. « Mon commandant, sauf le respect que je vous porte, nous ne sommes pas d'accord pour l'encasernement ». C'est par ces mots que le caporal Sangaré Dramane, a exprimé la situation de vie précaire des combattants. Et d'ajouter : « depuis que nous sommes-là, aucune promesse n'a été respectée par nos supérieurs. Seul le commandant Fofié nous a aidés chaque fois que nous l'avons sollicité. Aujourd'hui si nous devons être encasernés, quel sera notre sort ? ». En réponse à toutes ces interrogations, le Cema adjoint, avec l'appui de son homonyme Issiaka Ouattara, du Programme national de réinsertion et réhabilitation communautaire (Pnrrc), les a rassurés que cette fois-ci sera la bonne car, cette phase est une conjugaison de plusieurs efforts. Raison pour laquelle, dira Adom Niamké Jacques, conseiller technique au Programme de service civique national (Pscn), « la présence du Pnrrc et du Pscn sont une preuve palpable et une garantie pour tous. Personne ne sortira perdant de cette phase ». Selon lui, aujourd'hui, grâce à la formation donnée par le Pscn, 5.774 jeunes travaillent. « Le programme que nous pilotons est le vôtre. Nos portes vous sont grandement ouvertes. C'est le moment pour vous de saisir votre chance », lance-t-il à ses interlocuteurs.
Après Bouna, la délégation s'est rendue dans le village du Cema adjoint, deuxième et dernière étape de la journée. Deux heures et trente minutes, c'est le temps qu'ont mis les missionnaires pour parcourir les 75 km de piste qui relient Bouna et Doropo. A bord de véhicules de types 4x4, la délégation a bravé toutes les difficultés du tronçon afin de boucler cette campagne de sensibilisation. Tout comme lors des précédentes étapes, les mêmes préoccupations ont étés émises par les soldats. Toujours avec les mêmes assurances, le chef de délégation a dissipé toutes les appréhensions des hommes en tenue. « Tout ce que nous vous demandons, c'est de remplir les conditions qui permettront de vous prendre en compte. N'écoutez pas les oiseaux de mauvais augures qui viennent vous raconter n'importe quoi. Votre fidélité et votre courage seront récompensés », a-t-il réaffirmé. Avant de rappeler aux retardataires qu'une seconde visite médicale aura lieu après le premier encasernement.
Cheick Timité, Envoyé spécial
La campagne de sensibilisation sur la démobilisation et l'encasernement des soldats des zones Cno qui a démarré le 31 mai et le 1er juin par Boundiali, Korhogo, Ferkessédougou et Ouangolo, suit son cours. La délégation conduite par le Cema adjoint des FaFn, Ouattara Issiaka, dit Wattao, s'est rendue, hier, dans la zone 1. Situé à 176 km de Bondoukou, le commandement de Bouna (Bouna et Doropo), sous les ordres de Ouattara Morou, en mission, a répondu présent à l'appel de la haute hiérarchie militaire afin de s'enquérir des dernières informations relatives à l'encasernement des troupes. Sur un effectif théorique de 774 éléments, seulement 281 étaient présents. Comme lors des précédentes rencontres, le Cema adjoint a entretenu ses soldats sur l'imminence de la date du 15 juin prochain, où l'encasernement commencera à Korhogo. A cette occasion, le Groupement d'instruction 4 (zones 1, 9 et 10) sera la première étape prévue pour le démarrage effectif de cette phase très importante du processus de sortie de crise. Entouré par les différents com'zones, l'envoyé du Secrétaire général des Forces nouvelles, a rappelé les conditions requises pour pouvoir être pris en compte en tant que soldat, démobilisé, VAN (Volontaire de l'armée nouvelle) ou ADS (agent de sécurité, c'est-à-dire les policiers et gendarmes). Par la suite, il s'est prêté aux questions des éléments. La prime de savon (5000 F), les 90.000 Fx 3, dont ont bénéficié les éléments de Séguela et Bouaké, la somme de 500.000 F Cfa promise aux combattants, le sort des blessés de guerre…sont autant de préoccupations mis sur la table par les soldats. « Mon commandant, sauf le respect que je vous porte, nous ne sommes pas d'accord pour l'encasernement ». C'est par ces mots que le caporal Sangaré Dramane, a exprimé la situation de vie précaire des combattants. Et d'ajouter : « depuis que nous sommes-là, aucune promesse n'a été respectée par nos supérieurs. Seul le commandant Fofié nous a aidés chaque fois que nous l'avons sollicité. Aujourd'hui si nous devons être encasernés, quel sera notre sort ? ». En réponse à toutes ces interrogations, le Cema adjoint, avec l'appui de son homonyme Issiaka Ouattara, du Programme national de réinsertion et réhabilitation communautaire (Pnrrc), les a rassurés que cette fois-ci sera la bonne car, cette phase est une conjugaison de plusieurs efforts. Raison pour laquelle, dira Adom Niamké Jacques, conseiller technique au Programme de service civique national (Pscn), « la présence du Pnrrc et du Pscn sont une preuve palpable et une garantie pour tous. Personne ne sortira perdant de cette phase ». Selon lui, aujourd'hui, grâce à la formation donnée par le Pscn, 5.774 jeunes travaillent. « Le programme que nous pilotons est le vôtre. Nos portes vous sont grandement ouvertes. C'est le moment pour vous de saisir votre chance », lance-t-il à ses interlocuteurs.
Après Bouna, la délégation s'est rendue dans le village du Cema adjoint, deuxième et dernière étape de la journée. Deux heures et trente minutes, c'est le temps qu'ont mis les missionnaires pour parcourir les 75 km de piste qui relient Bouna et Doropo. A bord de véhicules de types 4x4, la délégation a bravé toutes les difficultés du tronçon afin de boucler cette campagne de sensibilisation. Tout comme lors des précédentes étapes, les mêmes préoccupations ont étés émises par les soldats. Toujours avec les mêmes assurances, le chef de délégation a dissipé toutes les appréhensions des hommes en tenue. « Tout ce que nous vous demandons, c'est de remplir les conditions qui permettront de vous prendre en compte. N'écoutez pas les oiseaux de mauvais augures qui viennent vous raconter n'importe quoi. Votre fidélité et votre courage seront récompensés », a-t-il réaffirmé. Avant de rappeler aux retardataires qu'une seconde visite médicale aura lieu après le premier encasernement.
Cheick Timité, Envoyé spécial
