Après les Forces de défense et de sécurité (Fds-ci), la semaine dernière, c'est au tour des officiers et sous-officiers du Centre de commandement intégré (Cci) de Yamoussoukro d'aller à l'école du Bureau régional des Droits de l'Homme de l'Onuci. La formation qui a débuté, mardi, sur le thème ''Droit de l'Homme & élection'' ambitionne de sensibiliser « les éléments du Cci sur la nécessité de la promotion et la protection des Droits de l'Homme dans le contexte actuel des élections », a expliqué Mme Ariel Ida, le chef du bureau. Et cela, parce que le Cci est responsable de la sécurité du processus électoral. Pour Mme Ariel Ida, chacun doit prendre conscience de ses responsabilités en la matière car l'impunité ne saurait perdurer. Le colonel-major Kouakou Nicolas s'est, pour sa part, réjoui de la tenue de ce séminaire qui leur permettra de mener à bien et dans les règles de l'art, la mission de sécurisation des élections confiée au Cci. Aussi a-t-il exhorté ses hommes à s'approprier la formation, mais surtout à en relayer le contenu auprès de tous afin que ces notions soient appliquées sur le terrain. Car, à son avis, « les élections à venir ne seront de tout repos. Les éléments du Cci doivent se tenir prêts pour canaliser les débordements », a-t-il prévenu. Surtout que tous « les candidats se proclament d'être vainqueurs au soir du scrutin ». S'exprimant sur le rôle de sécurisation du Cci, Kouakou Nicolas s'est exprimé sur les 8000 policiers et gendarmes (FaFn-Fds-ci) à déployer pour la sécurisation des 11000 bureaux de vote. Pour lui, ce nombre apparemment insuffisant aura l'appui des Fafn et des Fds-ci. Pour rendre plus aisée la sécurisation des élections. «Il va falloir sensibiliser davantage la population pour que chaque citoyen joue sa partition le moment venu», a souhaité le commandant du Cci.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
