Mme la Porte-Parole Principale, votre candidat ADO se réclame de feu le Président Félix Houphouët-Boigny alors que le Président du Conseil Economique et Social, Laurent Dona FOLOGO, a fait de très graves révélations récemment sur la chaîne internationale 3A Télé sud, en affirmant que l’instauration de la carte de séjour par Alassane Dramane OUATTARA, Premier ministre d’alors de feu le Président Félix Houphouët-Boigny, n’a pas du tout été soutenue par ce dernier depuis sa convalescence à Paris. Il aurait même promis de mettre fin à cette mesure dès son retour au pays. N’est-ce-pas là un grave désaveu de la politique menée par ADO et un indice quant à la véritable nature des rapports entre ADO et Félix Houphouët-Boigny ?
Anne Ouloto : C’est tout simplement regrettable qu’un Président d’Institution qui a pendant longtemps été parmi les plus proches collaborateurs de notre père à tous, le défunt Président Félix Houphouët Boigny, père spirituel d’ADO, fasse de telles déclarations qui relèvent de la fiction. C’est malheureusement indécent et triste pour cette race très spéciale de politiciens ivoiriens qui font beaucoup de torts au pays. Je suis bien curieuse de connaître ses sources d’information quand on sait que pendant le séjour d’Houphouët malade, en France, et même après, à son retour à Yamoussoukro jusqu’à son décès, jamais cet homme n’avait eu l’opportunité de le visiter. Jamais ! Ce n’est pas du tout joli de dire de telles contrevérités, même si c’est pour faire plaisir à M. Laurent GBAGBO. Cela manque d’élégance !
LP : Pourquoi alors cet homme si respectable prendrait-il le risque de faire de telles affirmations ?
A. O : Moi je n’en sais rien du tout. Je ne crois pas en tout cas que ce soit cela faire la politique. Pour nous, jeune génération qui pendant longtemps, avons observé la vie politique en Côte d’Ivoire, c’est très choquant mais surtout très décevant. Le doyen FOLOGO n’a pas besoin de cela.
J’ai la ferme conviction, après l’avoir écouté et observé, qu’il a sournoisement souffert de l’affection et de la complicité qui ont toujours caractérisé les relations du père de la nation avec son unique Premier ministre OUATTARA.
M. FOLOGO doit se souvenir que dans une famille, chaque enfant naît avec ses chances, avec son intelligence, avec sa beauté… Les différences d’un enfant à l’autre et leurs atouts respectifs doivent être complémentaires et constituer la force et la richesse de cette famille. Autrement, naissent de vilains sentiments de jalousie, d’envie et de méchanceté, qui affaibliront cette famille dont les enfants se livreront des guerres fratricides inutiles, et courront à leur perte. C’est certainement ce qui explique la présence de M. FOLOGO dans la minorité présidentielle et ces affirmations qui relèvent de la pure fiction.
LP : Ce n’est donc pas à tort que OUATTARA se proclame Houphouétïste ?
A.O : Pensez-vous qu’ADO ait besoin de se proclamer Houphouétiste ? Il n’en a pas besoin parce tout simplement le tigre ne proclame pas sa tigritude ! Y a qu’à regarder les agissements et les comportements des uns et des autres, pour comprendre aisément que l’Houphouétiste sait rester digne en toute circonstance et ne saurait en aucune façon déshonorer la famille en s’acoquinant et en pactisant avec un régime qui rime avec guerre, tueries, violations graves des droits de l’Homme, violence, désordre… etc. Où était M. FOLOGO lorsque feu le Président Houphouët a fait appel à OUATTARA en 1989 ?
Les morts ne parlent vraiment pas comme on le dit chez nous. Autrement, j’aurais été bien curieuse d’entendre la réponse d’Houphouët à FOLOGO.
Interview réalisée par
Coulibaly Brahima
Anne Ouloto : C’est tout simplement regrettable qu’un Président d’Institution qui a pendant longtemps été parmi les plus proches collaborateurs de notre père à tous, le défunt Président Félix Houphouët Boigny, père spirituel d’ADO, fasse de telles déclarations qui relèvent de la fiction. C’est malheureusement indécent et triste pour cette race très spéciale de politiciens ivoiriens qui font beaucoup de torts au pays. Je suis bien curieuse de connaître ses sources d’information quand on sait que pendant le séjour d’Houphouët malade, en France, et même après, à son retour à Yamoussoukro jusqu’à son décès, jamais cet homme n’avait eu l’opportunité de le visiter. Jamais ! Ce n’est pas du tout joli de dire de telles contrevérités, même si c’est pour faire plaisir à M. Laurent GBAGBO. Cela manque d’élégance !
LP : Pourquoi alors cet homme si respectable prendrait-il le risque de faire de telles affirmations ?
A. O : Moi je n’en sais rien du tout. Je ne crois pas en tout cas que ce soit cela faire la politique. Pour nous, jeune génération qui pendant longtemps, avons observé la vie politique en Côte d’Ivoire, c’est très choquant mais surtout très décevant. Le doyen FOLOGO n’a pas besoin de cela.
J’ai la ferme conviction, après l’avoir écouté et observé, qu’il a sournoisement souffert de l’affection et de la complicité qui ont toujours caractérisé les relations du père de la nation avec son unique Premier ministre OUATTARA.
M. FOLOGO doit se souvenir que dans une famille, chaque enfant naît avec ses chances, avec son intelligence, avec sa beauté… Les différences d’un enfant à l’autre et leurs atouts respectifs doivent être complémentaires et constituer la force et la richesse de cette famille. Autrement, naissent de vilains sentiments de jalousie, d’envie et de méchanceté, qui affaibliront cette famille dont les enfants se livreront des guerres fratricides inutiles, et courront à leur perte. C’est certainement ce qui explique la présence de M. FOLOGO dans la minorité présidentielle et ces affirmations qui relèvent de la pure fiction.
LP : Ce n’est donc pas à tort que OUATTARA se proclame Houphouétïste ?
A.O : Pensez-vous qu’ADO ait besoin de se proclamer Houphouétiste ? Il n’en a pas besoin parce tout simplement le tigre ne proclame pas sa tigritude ! Y a qu’à regarder les agissements et les comportements des uns et des autres, pour comprendre aisément que l’Houphouétiste sait rester digne en toute circonstance et ne saurait en aucune façon déshonorer la famille en s’acoquinant et en pactisant avec un régime qui rime avec guerre, tueries, violations graves des droits de l’Homme, violence, désordre… etc. Où était M. FOLOGO lorsque feu le Président Houphouët a fait appel à OUATTARA en 1989 ?
Les morts ne parlent vraiment pas comme on le dit chez nous. Autrement, j’aurais été bien curieuse d’entendre la réponse d’Houphouët à FOLOGO.
Interview réalisée par
Coulibaly Brahima
