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Société Publié le vendredi 11 juin 2010 | Nord-Sud

Yamoussoukro : “Il faut arrêter l`hécatombe”

Il n'y a jamais eu autant de motos et de mobylettes à Yamoussoukro qu'en ces temps de crise. Tous les jours, il en arrive de toutes sortes (Djakarta, KTM, X1) qu'enfourchent jeunes garçons et filles. Et chaque jour, ce sont des accidents causés par ces engins. Avec leur cortège de morts et de blessés. De source policière très crédible, dans la semaine du 10 au 17 mai dernier, Yamoussoukro a connu 8 accidents de la circulation impliquant des motos ou des mobylettes. Occasionnant 12 blessés et des dégâts matériels. Les mêmes sources indiquent que, du 3 janvier 2009 au 10 avril 2010, la police a constaté 34 accidents de motos ou de mobylettes avec des dégâts matériels et de nombreux blessés. Les mis en cause sont pour la plupart des jeunes qui conduisent ces scooters importés d'Asie du sud-ouest dont des Djakarta, Ktm, X1, Nantang Sanya, Apsonic, Cobra et Pso. Mais aussi quelques marques bien connues telles que les Yamaha, Kawasaki et Honda, pour les motos et Peugeot 154, Ninja pour les mobylettes. Mieux, ces accidents mettent aux prises des motos, des mobylettes, des automobiles, des pousse-pousse, des animaux en divagation et, malheureusement des piétons. Et, ce ne sont que des chiffres de la police ! Car de nombreux accidents de motos ne sont pas déclarés et constatés par les agents. « Il faut arrêter l'hécatombe », déclare la police qui a soigneusement omis de nous révéler le nombre de morts. Car, il y en a des accidents mortels. Une source hospitalière en dénombre « une bonne dizaine constatée au Chr ». S'ils ont lieu partout, les accidents les plus graves se produisent sur le boulevard central de la capitale, généralement aux carrefours. Surtout que depuis le début du délestage, les feux de signalisations sont intermittents. Comme celui du ''Carrefour pharmacie des lacs'' qui ne fonctionne pas depuis plus de 2 semaines. Les jeunes motocyclistes de Yamoussoukro ont un point commun : jamais ils ne portent de casque alors qu'ils roulent toujours à tombeau ouvert. Mieux, rares sont ceux dont les motos sont immatriculées et assurées parce que généralement, elles ne sont pas dédouanées. Et s'ils savent manœuvrer ces bolides, il est peu probable que tous maîtrisent les règles élémentaires du code de la route.

Ousmane Diallo à Yamoussoukro
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