L'ancien ministre de la Construction, Marcel Amon Tanoh, a brièvement répondu, hier à ceux qui l'accusent d'avoir vendu, de manière illicite, des terrains dans le périmètre de l'aéroport d'Abidjan.
Ce n'était pas à l'ordre du jour, mais Amon Tanoh a évoqué, hier, la question de l'accusation de vente illicite de terrains portée contre sa personne. Au cours d'une rencontre avec la direction de campagne de la zone 2 qui regroupe Bingerville, Cocody et le Plateau, le directeur de campagne du district d'Abidjan a confié que des mains obscures se cachent derrière cette affaire. Mieux, certains parmi elles sont au sein de sa famille politique, le Rassemblement des républicains (Rdr). « Ce qu'ils (ses détracteurs, ndlr) ne peuvent pas me dire en face, ne m'intéresse pas. Et, je sais tous ceux qui sont derrière aussi bien en interne qu'en externe. Je l'ai dit au président », s'est-il prononcé, indirectement, pour la première fois sur la question. Amon Tanoh en veut pour preuve de la cabale ourdie contre lui, la publication, au même moment, de l'information dans plusieurs journaux. Il assure toutefois garder toute sa sérénité face à tout ce qui se dit et s'écrit : « Ce n'est pas mon problème. Je dors bien la nuit, je mange bien. Je fais mon travail. Mon seul travail actuellement, c'est le travail électoral ». Et, d'ajouter que viendra l'heure où il parlera. « Personne, a-t-il argué, ne peut m'imposer un agenda. On peut choisir de m'insulter mais c'est moi qui décide de quand je veux répondre ». Pour rappel, c'est la semaine dernière que plusieurs journaux ont levé le lièvre sur une affaire de vente illicite de terrain dans laquelle serait impliqué l'ancien ministre de la Construction et de l'urbanisme. Il s'agit d'une parcelle de plus de 81.000 mètres carrés du domaine aéroportuaire qui a été concédée à une société civile immobilière dénommée MALAK. La transaction aurait coûté la somme de 20 millions de FCfa, soit 250F le mètre carré.
Avant cela, le collaborateur d'Alassane Ouattara a, dans un long exposé, rappelé les différents obstacles qu'a connus le processus électoral. Rappelant le chronogramme, il a informé que la Commission électorale indépendante (Cei) est en mesure d'organiser la présidentielle deux mois après la publication de la liste électorale. « Si le contentieux commence le 15 juin, il devrait prendre fin le 15 juillet puisqu'il dure trente jours. A partir de là, l'élection pourrait avoir lieu le 15 septembre. Mais puisque la constitution prévoit que le vote ait lieu un dimanche, ce sera le 19 septembre. Mais vu qu'ils (le pouvoir) ont peur de cette date, allons au dimanche suivant qui est le 26 », a-t-il exposé avant d'évoquer la date institutionnelle qui serait le 22 octobre. A l'en croire, il est difficile que la présidentielle ne se tienne pas cette année.
Le responsable de campagne d'ADO dans le district d'Abidjan a confié aux militants une gestion plus rationnelle des fonds de campagne car, le parti est presque à bout de souffle. Il leur a demandé de surmonter les frustrations qu'ils subissent dans l'intérêt du candidat. Et, d'inviter les responsables de campagnes à tenir compte de la géopolitique dans la composition de leurs équipes.
Bamba K. Inza
Ce n'était pas à l'ordre du jour, mais Amon Tanoh a évoqué, hier, la question de l'accusation de vente illicite de terrains portée contre sa personne. Au cours d'une rencontre avec la direction de campagne de la zone 2 qui regroupe Bingerville, Cocody et le Plateau, le directeur de campagne du district d'Abidjan a confié que des mains obscures se cachent derrière cette affaire. Mieux, certains parmi elles sont au sein de sa famille politique, le Rassemblement des républicains (Rdr). « Ce qu'ils (ses détracteurs, ndlr) ne peuvent pas me dire en face, ne m'intéresse pas. Et, je sais tous ceux qui sont derrière aussi bien en interne qu'en externe. Je l'ai dit au président », s'est-il prononcé, indirectement, pour la première fois sur la question. Amon Tanoh en veut pour preuve de la cabale ourdie contre lui, la publication, au même moment, de l'information dans plusieurs journaux. Il assure toutefois garder toute sa sérénité face à tout ce qui se dit et s'écrit : « Ce n'est pas mon problème. Je dors bien la nuit, je mange bien. Je fais mon travail. Mon seul travail actuellement, c'est le travail électoral ». Et, d'ajouter que viendra l'heure où il parlera. « Personne, a-t-il argué, ne peut m'imposer un agenda. On peut choisir de m'insulter mais c'est moi qui décide de quand je veux répondre ». Pour rappel, c'est la semaine dernière que plusieurs journaux ont levé le lièvre sur une affaire de vente illicite de terrain dans laquelle serait impliqué l'ancien ministre de la Construction et de l'urbanisme. Il s'agit d'une parcelle de plus de 81.000 mètres carrés du domaine aéroportuaire qui a été concédée à une société civile immobilière dénommée MALAK. La transaction aurait coûté la somme de 20 millions de FCfa, soit 250F le mètre carré.
Avant cela, le collaborateur d'Alassane Ouattara a, dans un long exposé, rappelé les différents obstacles qu'a connus le processus électoral. Rappelant le chronogramme, il a informé que la Commission électorale indépendante (Cei) est en mesure d'organiser la présidentielle deux mois après la publication de la liste électorale. « Si le contentieux commence le 15 juin, il devrait prendre fin le 15 juillet puisqu'il dure trente jours. A partir de là, l'élection pourrait avoir lieu le 15 septembre. Mais puisque la constitution prévoit que le vote ait lieu un dimanche, ce sera le 19 septembre. Mais vu qu'ils (le pouvoir) ont peur de cette date, allons au dimanche suivant qui est le 26 », a-t-il exposé avant d'évoquer la date institutionnelle qui serait le 22 octobre. A l'en croire, il est difficile que la présidentielle ne se tienne pas cette année.
Le responsable de campagne d'ADO dans le district d'Abidjan a confié aux militants une gestion plus rationnelle des fonds de campagne car, le parti est presque à bout de souffle. Il leur a demandé de surmonter les frustrations qu'ils subissent dans l'intérêt du candidat. Et, d'inviter les responsables de campagnes à tenir compte de la géopolitique dans la composition de leurs équipes.
Bamba K. Inza