Le Patriote : Quel sens donnez-vous à cette cérémonie ?
Gal Soumaïla Bakayoko : Ce sont les prémices pour l’armée nouvelle. Nous faisons cela pour mettre en place les éléments nécessaires pour une parfaite unification des deux armées. C’est vrai que la réunification physique par laquelle il n’y a plus deux CEMA aura lieu après les élections, mais, n’attendons pas les élections pour faire ce que nous faisons. Sinon, on risque de mettre beaucoup de temps pour aboutir à la réunification, parce qu’il s’agit quand même de deux grandes forces avec des effectifs suffisamment élevés.
L.P. : Qu’est-ce qui va changer dans votre mode de fonctionnement ?
Gal S.B. : Il n’ y aura plus de zones mais des groupements d’instructions. Avant, nous avions des organisations beaucoup plus tournées vers les combats. Aujourd’hui, les groupements d’instruction ont une mission beaucoup plus tournée vers la formation. C’est pourquoi, nous avons choisi l’appellation de groupement d’instruction. Mais, n’empêche que pendant que nous avons cette mission de formation que nous demeurions garants de l’espace du territoire ivoirien qui est sous notre contrôle.
L.P. : A présent que vous avez lancé le désarmement de vos forces, qu’attendez-vous des forces d’en face?
Gal S.B. : Vous parlez des FANCI et des milices ? Moi, je joue ce qui me revient. L’accord politique de Ouaga a demandé que les Forces Nouvelles soient regroupées dans quatre grandes localités. C’est ce que nous avons exécuté. Ensuite, c’est le quota de 5000 éléments qui nous a été donné par l’APO. Nous, Forces Nouvelles, jouons notre partition de l’accord politique de Ouaga. Nous souhaitons bien entendu que tout le monde joue sa partition.
Mais je sais que du coté des FANCI, on attend que l’encasernement de nos troupes soit achevé. Eux qui n’ont pas de soucis de casernes et de budgets comme ici, disent qu’en un clin d’œil, ils rentrent. En tout état de cause, les forces impartiales qui sont chargées de superviser toutes ces opérations d’encasernement et de désarmement ont défini les termes de références et de la supervision de façon claire. C’est exactement la même chose pour les deux forces.
MD
Gal Soumaïla Bakayoko : Ce sont les prémices pour l’armée nouvelle. Nous faisons cela pour mettre en place les éléments nécessaires pour une parfaite unification des deux armées. C’est vrai que la réunification physique par laquelle il n’y a plus deux CEMA aura lieu après les élections, mais, n’attendons pas les élections pour faire ce que nous faisons. Sinon, on risque de mettre beaucoup de temps pour aboutir à la réunification, parce qu’il s’agit quand même de deux grandes forces avec des effectifs suffisamment élevés.
L.P. : Qu’est-ce qui va changer dans votre mode de fonctionnement ?
Gal S.B. : Il n’ y aura plus de zones mais des groupements d’instructions. Avant, nous avions des organisations beaucoup plus tournées vers les combats. Aujourd’hui, les groupements d’instruction ont une mission beaucoup plus tournée vers la formation. C’est pourquoi, nous avons choisi l’appellation de groupement d’instruction. Mais, n’empêche que pendant que nous avons cette mission de formation que nous demeurions garants de l’espace du territoire ivoirien qui est sous notre contrôle.
L.P. : A présent que vous avez lancé le désarmement de vos forces, qu’attendez-vous des forces d’en face?
Gal S.B. : Vous parlez des FANCI et des milices ? Moi, je joue ce qui me revient. L’accord politique de Ouaga a demandé que les Forces Nouvelles soient regroupées dans quatre grandes localités. C’est ce que nous avons exécuté. Ensuite, c’est le quota de 5000 éléments qui nous a été donné par l’APO. Nous, Forces Nouvelles, jouons notre partition de l’accord politique de Ouaga. Nous souhaitons bien entendu que tout le monde joue sa partition.
Mais je sais que du coté des FANCI, on attend que l’encasernement de nos troupes soit achevé. Eux qui n’ont pas de soucis de casernes et de budgets comme ici, disent qu’en un clin d’œil, ils rentrent. En tout état de cause, les forces impartiales qui sont chargées de superviser toutes ces opérations d’encasernement et de désarmement ont défini les termes de références et de la supervision de façon claire. C’est exactement la même chose pour les deux forces.
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