Le ministre de la défense, Michel Amani N’guessan, a procédé hier mardi 15 juin à Korhogo, au lancement de l’opération d’encasernement et de démobilisation des éléments des Forces Armées des Forces Nouvelles.
18 mois après la signature du 4ème accord complémentaire de l’Accord politique de Ouaga (Apo), les Forces Nouvelles ont enfin consenti à faire le premier pas vers le désarmement. Comme annoncée, hier mardi 15 juin, l’opération d’encasernement et de démobilisation des éléments des Forces Armées des Forces Nouvelles a été officiellement lancée par le ministre de la défense, Michel Amani N’guessan, sous la supervision du ministre d’Etat, ministre de la Justice et des droits de l’homme, Koné Mamadou, qui représentait le Premier Ministre Guillaume Soro. La première étape de cette opération qui va se poursuivre dans les régions de Man, Bouaké et Séguéla, a eu pour cadre l’ancienne compagnie territoriale de la 3ème région militaire de Korhogo (Ctk) devenue depuis le 19 septembre 2002 ‘’Fanfara 110’’, l’antre du Com-zone Fofié Kouakou. 32 777 combattants sont concernés par ce processus à l’issue duquel 5 000 soldats des Forces Nouvelles vont rejoindre les rangs de la nouvelle armée ivoirienne, conformément aux dispositions de l’accord de Ouaga. Pour l’étape de Korhogo, sur les 1 200 annoncés, ce sont pour l’instant 500 hommes qui ont été encasernés, en présence du Dr Issa Coulibaly Malick qui représente le chef de l’Etat, des représentants des différentes structures impliquées dans le processus de sortie de crise et de certains diplomates accrédités en Côte d’Ivoire. Pour le ministre de la défense, Michel Amani N’guessan qui a rassuré les uns et les autres après avoir exprimé sa ferme volonté d’en finir avec cette crise qui paralyse la Côte d’Ivoire depuis des années, « rien donc ne peut nous arrêter, puisque la volonté politique, la volonté tout court, existe au niveau des citoyens de Côte d’Ivoire ». Et d’ajouter que le reste du peloton est encore à l’étape de la visite médicale. Mais à en
croire le général Soumaila Bakayoko, ses troupes sont « prêtes à exécuter toutes les instructions en vue de la réussite de cette importante opération ». Même si, selon lui, « aucune ressource financière n’a encore été mise à disposition ». Il a donc appelé ceux qui ont été retenus pour la nouvelle armée à « développer un esprit d’abnégation et de discipline sans faille, à cultiver un amour vrai pour notre pays ». Ceci, avant d’expliquer à ceux qui ont été démobilisés qu’ils doivent partir en ayant conscience d’avoir accompli leur devoir. Pour le ministre de la défense, Michel Amani N’guessan, la cérémonie d’hier marque le début d’une « étape cruciale qui va nous conduire à une paix durable et aux élections ». C’est pourquoi il a exhorté la communauté internationale et l’ensemble des Ivoiriens à travailler ensembles parce que « C’est réunis que nous réussirons à encaserner effectivement et à démobiliser les ex-combattants ». Il a donc exhorté les élus de la nouvelle armée à être de bons soldats, « des soldats qui ne se retournent pas contre la République au moindre problème ». Même son de cloche chez le ministre de la justice qui représentait le Premier Ministre Guillaume Soro. Pour lui, « la paix durable passe par le règlement des questions militaires qui sont aussi cruciales que l’identification et le recensement électoral ». Tout en se réjouissant que 18 mois après la signature du 4ème accord complémentaire de Ouaga, le désarmement entre dans sa phase active, il a estimé, en dépit des difficultés financières relevées par le général Soumaïla Bakayoko, que « le plus important, c’est la volonté des uns et des autres d’arriver un jour au désarmement ». La cérémonie du lancement officiel s’est terminée par la visite des différents centres d’accueil des ex-combattants.
Mireille Abié (envoyée spéciale à Korhogo)
18 mois après la signature du 4ème accord complémentaire de l’Accord politique de Ouaga (Apo), les Forces Nouvelles ont enfin consenti à faire le premier pas vers le désarmement. Comme annoncée, hier mardi 15 juin, l’opération d’encasernement et de démobilisation des éléments des Forces Armées des Forces Nouvelles a été officiellement lancée par le ministre de la défense, Michel Amani N’guessan, sous la supervision du ministre d’Etat, ministre de la Justice et des droits de l’homme, Koné Mamadou, qui représentait le Premier Ministre Guillaume Soro. La première étape de cette opération qui va se poursuivre dans les régions de Man, Bouaké et Séguéla, a eu pour cadre l’ancienne compagnie territoriale de la 3ème région militaire de Korhogo (Ctk) devenue depuis le 19 septembre 2002 ‘’Fanfara 110’’, l’antre du Com-zone Fofié Kouakou. 32 777 combattants sont concernés par ce processus à l’issue duquel 5 000 soldats des Forces Nouvelles vont rejoindre les rangs de la nouvelle armée ivoirienne, conformément aux dispositions de l’accord de Ouaga. Pour l’étape de Korhogo, sur les 1 200 annoncés, ce sont pour l’instant 500 hommes qui ont été encasernés, en présence du Dr Issa Coulibaly Malick qui représente le chef de l’Etat, des représentants des différentes structures impliquées dans le processus de sortie de crise et de certains diplomates accrédités en Côte d’Ivoire. Pour le ministre de la défense, Michel Amani N’guessan qui a rassuré les uns et les autres après avoir exprimé sa ferme volonté d’en finir avec cette crise qui paralyse la Côte d’Ivoire depuis des années, « rien donc ne peut nous arrêter, puisque la volonté politique, la volonté tout court, existe au niveau des citoyens de Côte d’Ivoire ». Et d’ajouter que le reste du peloton est encore à l’étape de la visite médicale. Mais à en
croire le général Soumaila Bakayoko, ses troupes sont « prêtes à exécuter toutes les instructions en vue de la réussite de cette importante opération ». Même si, selon lui, « aucune ressource financière n’a encore été mise à disposition ». Il a donc appelé ceux qui ont été retenus pour la nouvelle armée à « développer un esprit d’abnégation et de discipline sans faille, à cultiver un amour vrai pour notre pays ». Ceci, avant d’expliquer à ceux qui ont été démobilisés qu’ils doivent partir en ayant conscience d’avoir accompli leur devoir. Pour le ministre de la défense, Michel Amani N’guessan, la cérémonie d’hier marque le début d’une « étape cruciale qui va nous conduire à une paix durable et aux élections ». C’est pourquoi il a exhorté la communauté internationale et l’ensemble des Ivoiriens à travailler ensembles parce que « C’est réunis que nous réussirons à encaserner effectivement et à démobiliser les ex-combattants ». Il a donc exhorté les élus de la nouvelle armée à être de bons soldats, « des soldats qui ne se retournent pas contre la République au moindre problème ». Même son de cloche chez le ministre de la justice qui représentait le Premier Ministre Guillaume Soro. Pour lui, « la paix durable passe par le règlement des questions militaires qui sont aussi cruciales que l’identification et le recensement électoral ». Tout en se réjouissant que 18 mois après la signature du 4ème accord complémentaire de Ouaga, le désarmement entre dans sa phase active, il a estimé, en dépit des difficultés financières relevées par le général Soumaïla Bakayoko, que « le plus important, c’est la volonté des uns et des autres d’arriver un jour au désarmement ». La cérémonie du lancement officiel s’est terminée par la visite des différents centres d’accueil des ex-combattants.
Mireille Abié (envoyée spéciale à Korhogo)
