Comme annoncée, l'opération d'encasernement des éléments des Forces armées des Forces nouvelles (FaFn) a débuté, hier, à Korhogo.
La cérémonie tant attendue de l'encasernement des éléments FaFn à bel et bien eu lieu, hier mardi 15 juin, à Korhogo, plus précisément à la compagnie territoriale. Dirigé par Martin Kouakou Fofié, qui a reçu le drapeau de commandement la veille des mains du général de division, Soumaïla Bakayoko, le commandement d'instruction 4 a enregistré ses premiers éléments de l'armée nouvelle (E.a.n). Conformément à l'Apo, un mois après les élections, ces éléments formeront la nouvelle armée de Côte d'Ivoire avec ceux des Forces de défense et de sécurités (F.d.s). Cette cérémonie qui marque le vœu de tous les Ivoiriens de voir la nation ivoirienne se réconcilier avec elle-même, s'est déroulée en présence du ministre de la justice, Koné Mamadou, représentant le Premier ministre, du ministre de la Défense, Michel Amani N'guessan, des généraux Soumaïla Bakayoko et Philippe Mangou, des Fafn et des Fds. Ouvrant la série des allocutions, le général Bakayoko, va d'abord rendre un vibrant hommage au Secrétaire général des FaFn pour la part active que celui-ci a prise pour que le début de l'encasernement se tienne à la date fixée. Seulement 500 éléments sur un total de 1200 ont été encasernés. Cela grâce à la volonté du premier responsable des FaFn dira le général Bakayoko, d'appliquer la part de responsabilité qui relève des Forces nouvelles suite à l'accord politique de Ouagadougou. Et, de le rassurer quant au soutien et à la disponibilité du général qu'il est à exécuter toutes les instructions qu'il voudrait bien lui donner en vue de la réussite de cette importante opération. « A ce stade de mon propos, a-t-il poursuivi, j'aurais souhaité ne pas aborder ce sujet. Mais la transparence et l'honnêteté qui doivent nous animer tous, m'obligent à vous dire qu'à la minute où je vous parle, aucune ressource financière n'a été mise à notre disposition pour l'opération de ce matin. Le succès de cette opération qui va d'ailleurs conditionner celui des autres, nécessite le respect scrupuleux du financement du volet militaire ». Un pan du discours du général qui en dit long sur la cérémonie du jour. En effet, selon lui, les FaFn n'ont reçu aucun financement pour la phase de l'encasernement qui débute ce jour par le tout premier groupement d'instruction 4 (Korhogo). Seulement le ministère de la défense a apporté un soutien logistique avec 222 matelas, 500 treillis, 500 rangers, 500 ceinturons, 250 lits double. Et d'ajouter que, « malgré toutes les difficultés financières, les forces nouvelles ont tenu à respecter leurs engagements. Et je voudrais espérer qu'avant la fin de la cérémonie, une bonne nouvelle arrive du ministère de l'économie et des finances ». Puis, il a lancé un vibrant appel à l'endroit de l'ensemble de la communauté internationale à soutenir davantage la Côte d'Ivoire eu égard au volume du travail à réaliser. A l'endroit du gouvernement, le général a fait cette adresse : « nonobstant les problèmes de trésorerie, la question du désarmement doit faire partie des priorités du gouvernement car comme quelqu'un l'a dit, la guerre coûte cher mais la paix n'a pas de prix ». Du fait que nous sommes tous conscients que cette question de la démobilisation, du désarmement et de l'encasernement ne peut durer longtemps compte tenu des conséquences qu'elle pourrait engendrer. Aux jeunes retenus pour l'armée nouvelle, il a conseillé : « Je voudrais saluer votre choix pour le dur métier des armes, mais ô combien noble et exaltant. A partir d'aujourd'hui, vous appartenez à la nouvelle armée de Côte d'Ivoire. Avec elle, vous allez relever le défi de votre pays, une grande nation dont l'armée est forte et républicaine et attachée aux valeurs d'intégrité. C'est pourquoi je vous demande, dès à présent, de développer en vous un esprit de discipline sans faille. De servir avec abnégation et de cultiver un amour vrai pour votre pays ». A sa suite, le ministre de la défense, Amani N' guessan, relèvera le fait que la journée d'aujourd'hui marque le début de toutes les opérations nécessaires pour que le désarmement soit une réalité. Ainsi environ 4.300 candidats à l'armée nouvelle ont été récencés de janvier à avril 2010, à l'opération de recrutement des Vans. 2258 éléments ont été déclarés aptes par la commission chargée de cette opération. Ce qui fera dire au ministre que « tous ceux qui pensaient que la cérémonie de ce jour n'aurait pas lieu, de se méprendre sur la volonté des Ivoiriens à aller à la paix. Car les Ivoiriens veulent en finir définitivement avec la guerre, tant que la volonté politique existe avec les citoyens ». Dans la même vaine, il demandera aux nouvelles recrues d'être des soldats disciplinés qui ne se retournent pas contre l'Etat à la moindre difficulté. Une visite guidée du ctk a mis fin à la cérémonie.
Cheick Timité à Korhogo
La cérémonie tant attendue de l'encasernement des éléments FaFn à bel et bien eu lieu, hier mardi 15 juin, à Korhogo, plus précisément à la compagnie territoriale. Dirigé par Martin Kouakou Fofié, qui a reçu le drapeau de commandement la veille des mains du général de division, Soumaïla Bakayoko, le commandement d'instruction 4 a enregistré ses premiers éléments de l'armée nouvelle (E.a.n). Conformément à l'Apo, un mois après les élections, ces éléments formeront la nouvelle armée de Côte d'Ivoire avec ceux des Forces de défense et de sécurités (F.d.s). Cette cérémonie qui marque le vœu de tous les Ivoiriens de voir la nation ivoirienne se réconcilier avec elle-même, s'est déroulée en présence du ministre de la justice, Koné Mamadou, représentant le Premier ministre, du ministre de la Défense, Michel Amani N'guessan, des généraux Soumaïla Bakayoko et Philippe Mangou, des Fafn et des Fds. Ouvrant la série des allocutions, le général Bakayoko, va d'abord rendre un vibrant hommage au Secrétaire général des FaFn pour la part active que celui-ci a prise pour que le début de l'encasernement se tienne à la date fixée. Seulement 500 éléments sur un total de 1200 ont été encasernés. Cela grâce à la volonté du premier responsable des FaFn dira le général Bakayoko, d'appliquer la part de responsabilité qui relève des Forces nouvelles suite à l'accord politique de Ouagadougou. Et, de le rassurer quant au soutien et à la disponibilité du général qu'il est à exécuter toutes les instructions qu'il voudrait bien lui donner en vue de la réussite de cette importante opération. « A ce stade de mon propos, a-t-il poursuivi, j'aurais souhaité ne pas aborder ce sujet. Mais la transparence et l'honnêteté qui doivent nous animer tous, m'obligent à vous dire qu'à la minute où je vous parle, aucune ressource financière n'a été mise à notre disposition pour l'opération de ce matin. Le succès de cette opération qui va d'ailleurs conditionner celui des autres, nécessite le respect scrupuleux du financement du volet militaire ». Un pan du discours du général qui en dit long sur la cérémonie du jour. En effet, selon lui, les FaFn n'ont reçu aucun financement pour la phase de l'encasernement qui débute ce jour par le tout premier groupement d'instruction 4 (Korhogo). Seulement le ministère de la défense a apporté un soutien logistique avec 222 matelas, 500 treillis, 500 rangers, 500 ceinturons, 250 lits double. Et d'ajouter que, « malgré toutes les difficultés financières, les forces nouvelles ont tenu à respecter leurs engagements. Et je voudrais espérer qu'avant la fin de la cérémonie, une bonne nouvelle arrive du ministère de l'économie et des finances ». Puis, il a lancé un vibrant appel à l'endroit de l'ensemble de la communauté internationale à soutenir davantage la Côte d'Ivoire eu égard au volume du travail à réaliser. A l'endroit du gouvernement, le général a fait cette adresse : « nonobstant les problèmes de trésorerie, la question du désarmement doit faire partie des priorités du gouvernement car comme quelqu'un l'a dit, la guerre coûte cher mais la paix n'a pas de prix ». Du fait que nous sommes tous conscients que cette question de la démobilisation, du désarmement et de l'encasernement ne peut durer longtemps compte tenu des conséquences qu'elle pourrait engendrer. Aux jeunes retenus pour l'armée nouvelle, il a conseillé : « Je voudrais saluer votre choix pour le dur métier des armes, mais ô combien noble et exaltant. A partir d'aujourd'hui, vous appartenez à la nouvelle armée de Côte d'Ivoire. Avec elle, vous allez relever le défi de votre pays, une grande nation dont l'armée est forte et républicaine et attachée aux valeurs d'intégrité. C'est pourquoi je vous demande, dès à présent, de développer en vous un esprit de discipline sans faille. De servir avec abnégation et de cultiver un amour vrai pour votre pays ». A sa suite, le ministre de la défense, Amani N' guessan, relèvera le fait que la journée d'aujourd'hui marque le début de toutes les opérations nécessaires pour que le désarmement soit une réalité. Ainsi environ 4.300 candidats à l'armée nouvelle ont été récencés de janvier à avril 2010, à l'opération de recrutement des Vans. 2258 éléments ont été déclarés aptes par la commission chargée de cette opération. Ce qui fera dire au ministre que « tous ceux qui pensaient que la cérémonie de ce jour n'aurait pas lieu, de se méprendre sur la volonté des Ivoiriens à aller à la paix. Car les Ivoiriens veulent en finir définitivement avec la guerre, tant que la volonté politique existe avec les citoyens ». Dans la même vaine, il demandera aux nouvelles recrues d'être des soldats disciplinés qui ne se retournent pas contre l'Etat à la moindre difficulté. Une visite guidée du ctk a mis fin à la cérémonie.
Cheick Timité à Korhogo
