Le lundi dernier l’Office national de l’eau potable (ONEP) a organisé au foyer Jeune Viateur de Bouaké un atelier de mise en œuvre de la professionnalisation de l’exploitation et de la gestion des hydrauliques rurales. A l’ouverture de l’atelier, le directeur général de l’ONEP, Guillaume Kouacou Djah a donné les raisons qui justifient la professionnalisation de ce secteur par l’Etat. Aux dires de ce dernier, cela est dû au faite que, en confiant la gestion de l’hydraulique rurale aux communautés villageoises l’Etat a constaté après avoir investi plus de 100 milliards dans ce secteur, des difficultés et un taux de panne d’environ 40%. Face à cette situation, le directeur général de l’ONEP a indiqué que l’Etat a décidé d’initier un nouveau processus de responsabilisation plus importante des communautés villageois ; des opérateurs économiques et de l’administration elle-même à travers les collectivités décentralisées. Afin de faire en sorte qu’il y ait un service d’eau de façon pérenne et à moindre coût. Au terme de son message, Kouacou Djah a également demandé l’implication des élus locaux dans la réussite de cette phase de mise en œuvre de la professionnalisation de l’exploitation et de la gestion des d’hydrauliques rurales car, elle contribue au bien être des populations rurales. Les avantages a-t-il conclu sont énormes. Notamment le maintien du prix de l’eau ; la réduction du temps de panne des équipements ; avec de l’eau potable disponible de façon permanente et avec une réduction des maladies liées à l’eau potable. De son côté, Aka Konin le préfet de région de Bouaké a salué le travail de professionnalisation du secteur de l’eau entrepris par l’ONEP. Car a-t-il conclu, « il ne sert à rien d’investir et de tout recommencer 2 ans après. Notons que pour la réussite de ce projet les partenaires au développement notamment l’union européenne et l’UNICEF ont effectué un financement à plus de 10 milliards de francs CFA.
Dénis KONE à Bouaké
Dénis KONE à Bouaké