Selon la porte-parole des Forces nouvelles, Me Affoussy Bamba, l'opération d'encasernement a démarré, mardi à Korhogo, quand bien même les fonds prévus n'étaient pas disponibles.
Environ 500 éléments des Forces nouvelles (Fn) sur les 1200 que compte le Groupement d'instruction 4 sont effectivement encasernés, depuis mardi. Alors que des contingences financières rendaient le démarrage de l'opération hypothétique, contre toute attente, elle a été lancée. C'est que pour l'encasernement de ses hommes volontaires pour l'armée nouvelle, l'ex-rébellion avait arrêté un budget de 3,5 milliards FCfa. Elle en a reçu cinq cent millions. Rien que ça. Et, à en croire la porte-parole des Fn, Me Affoussy Bamba, jointe, hier, ce montant annoncé n'est pas à leur disposition. « Le ministère de l'Economie l'avait logé dans la régie des Forces de défense de Côte d'Ivoire. Il a promis de régler ce problème. Et, le montant sera augmenté de deux cent millions », a-t-elle confié. Cette phase, a-t-elle commenté, « est notre part du contrat pour la sortie de crise ». A en croire l'avocate, le démarrage a été financé par l'équipe de Guillaume Soro, « pour que la date du 15 juin soit respectée à tout prix ». Elle a confié que la mission des Forces nouvelles est de permettre que les élections aient lieu. Suite à leur conclave de mars dernier, a-t-elle rappelé, les Fn ont rencontré les acteurs de la classe politique. Ceux-ci leur ont demandé de mettre tout en œuvre pour que l'encasernement puisse se faire : « Puisque nous n'avons rien contre cela et que nous sommes soucieux de booster le processus, nous avons décidé de démarrer l'encasernement ». Puisque les taxes prélevées en zone centre-nord et ouest, a-t-elle soutenu, permettent aussi bien de financer le fonctionnement des Fn que de prendre en charge les soldats, alors, il a été demandé au gouvernement de s'impliquer dans l'opération d'encasernement. La date du 15 juin a donc été arrêtée après avoir obtenu des promesses de l'Etat de Côte d'Ivoire à travers le ministère de l'économie et des finances. Mais, dans la pratique, a regretté la porte-parole, les fonds sont indisponibles. « Le ministère a promis apporter le financement mais par vagues. Estimant qu'il ne dispose pas des fonds pour dégager tout le budget en même temps », a-t-elle poursuivi. Elle a tenu à préciser que les 500 éléments qui ont été encasernés au Ctk sont ceux qui étaient prévus pour y être : « Dans notre volonté de démarrer, nous avons voulu commencer par le Ctk où il y avait moins de travaux de réhabilitation à faire ». Précisant que le Groupement d'instruction 4 compte caserne entre lesquelles doivent être répartis les 1200 hommes. « Les autre camps ont besoin d'être réhabilités. Ils sont dans un état plus dégradé que le Ctk. Lorsque l'argent sera là, la suite de l'opération suivra », a-t-elle rassuré. Et, d'ajouter que c'est après cela que l'encasernement dans les autres zones se fera. Sur Onuci-fm, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) a, par la voix de son secrétaire général, Djédjé Mady, demandé au gouvernement de faire de la question de l'encasernement, une priorité.
Bamba K. Inza
Environ 500 éléments des Forces nouvelles (Fn) sur les 1200 que compte le Groupement d'instruction 4 sont effectivement encasernés, depuis mardi. Alors que des contingences financières rendaient le démarrage de l'opération hypothétique, contre toute attente, elle a été lancée. C'est que pour l'encasernement de ses hommes volontaires pour l'armée nouvelle, l'ex-rébellion avait arrêté un budget de 3,5 milliards FCfa. Elle en a reçu cinq cent millions. Rien que ça. Et, à en croire la porte-parole des Fn, Me Affoussy Bamba, jointe, hier, ce montant annoncé n'est pas à leur disposition. « Le ministère de l'Economie l'avait logé dans la régie des Forces de défense de Côte d'Ivoire. Il a promis de régler ce problème. Et, le montant sera augmenté de deux cent millions », a-t-elle confié. Cette phase, a-t-elle commenté, « est notre part du contrat pour la sortie de crise ». A en croire l'avocate, le démarrage a été financé par l'équipe de Guillaume Soro, « pour que la date du 15 juin soit respectée à tout prix ». Elle a confié que la mission des Forces nouvelles est de permettre que les élections aient lieu. Suite à leur conclave de mars dernier, a-t-elle rappelé, les Fn ont rencontré les acteurs de la classe politique. Ceux-ci leur ont demandé de mettre tout en œuvre pour que l'encasernement puisse se faire : « Puisque nous n'avons rien contre cela et que nous sommes soucieux de booster le processus, nous avons décidé de démarrer l'encasernement ». Puisque les taxes prélevées en zone centre-nord et ouest, a-t-elle soutenu, permettent aussi bien de financer le fonctionnement des Fn que de prendre en charge les soldats, alors, il a été demandé au gouvernement de s'impliquer dans l'opération d'encasernement. La date du 15 juin a donc été arrêtée après avoir obtenu des promesses de l'Etat de Côte d'Ivoire à travers le ministère de l'économie et des finances. Mais, dans la pratique, a regretté la porte-parole, les fonds sont indisponibles. « Le ministère a promis apporter le financement mais par vagues. Estimant qu'il ne dispose pas des fonds pour dégager tout le budget en même temps », a-t-elle poursuivi. Elle a tenu à préciser que les 500 éléments qui ont été encasernés au Ctk sont ceux qui étaient prévus pour y être : « Dans notre volonté de démarrer, nous avons voulu commencer par le Ctk où il y avait moins de travaux de réhabilitation à faire ». Précisant que le Groupement d'instruction 4 compte caserne entre lesquelles doivent être répartis les 1200 hommes. « Les autre camps ont besoin d'être réhabilités. Ils sont dans un état plus dégradé que le Ctk. Lorsque l'argent sera là, la suite de l'opération suivra », a-t-elle rassuré. Et, d'ajouter que c'est après cela que l'encasernement dans les autres zones se fera. Sur Onuci-fm, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci) a, par la voix de son secrétaire général, Djédjé Mady, demandé au gouvernement de faire de la question de l'encasernement, une priorité.
Bamba K. Inza