L’avènement des déchets toxiques en août 2006 dans le district d’Abidjan a mis en évidence que la Côte d’Ivoire était démunie face à ce genre de pollution. Aussi, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) a accepté la requête des autorités ivoiriennes pour le renforcement des capacités analytiques et d’inspection pour le contrôle d’urgence des produits dangereux.
C’est dans ce cadre que le PNUE et le ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts ont permis la mise en place d’un laboratoire extrêmement pointu en matière de pollutions sur mer, terre et dans les airs. Celui-ci a été présenté le jeudi 17 juin 2010 au Centre ivoirien antipollution où il est logé. Depuis donc le 14 octobre 2008, la Côte d’Ivoire dispose d’un laboratoire de contrôle aux normes internationales pour toutes formes de pollution. Afin d’optimiser son fonctionnement, 16 ingénieurs et techniciens du Ciapol ont bénéficié de six (06) modules de formation dispensés par le PNUE. Les agents sont désormais outillés à faire une inspection environnementale en effectuant des mesures directes pour : le contrôle de la dose d’irradiation ; la recherche de sources radioactives ; la détection des gaz nocifs et toxiques. Cette infrastructure permettra d’effectuer des analyses plus approfondies pour : la recherche des PCB (Polychlorobiphényles) dans les huiles usagées ou des vidanges, dans l’eau et le sol ; la détermination des métaux lourds, les nutriments et les ions ; la détection des métaux lourds à travers les matrices sols, plastiques et alliages à l’aide. Devant toute cette expertise, le ministre de l’Environnement M. Karim Fadiga s’est dit aujourd’hui rassuré aussi bien sur la qualité des équipements que sur la qualité des ressources humaines formées par les experts du PNUE. « Aujourd’hui, après le triste épisode des déchets toxiques, notre pays dispose d’un outil performant et des agents de qualité nous permettant de rassurer les populations sur notre capacité à détecter et analyser rapidement toute pollution de quelle que nature que ce soit, y compris celle du type des déchets toxiques du Probo Koala », a indiqué le ministre. Il a rappelé que ce drame avait mis à nu nos faiblesses pour identifier les produits déversés, les gaz émis dans l’air et les techniques de dépollution. Aussi, a-t-il remercié les pays donateurs dudit labo, tout en exhortant les agents du Ciapol à donner le meilleur d’eux-mêmes
Olivier Guédé
C’est dans ce cadre que le PNUE et le ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts ont permis la mise en place d’un laboratoire extrêmement pointu en matière de pollutions sur mer, terre et dans les airs. Celui-ci a été présenté le jeudi 17 juin 2010 au Centre ivoirien antipollution où il est logé. Depuis donc le 14 octobre 2008, la Côte d’Ivoire dispose d’un laboratoire de contrôle aux normes internationales pour toutes formes de pollution. Afin d’optimiser son fonctionnement, 16 ingénieurs et techniciens du Ciapol ont bénéficié de six (06) modules de formation dispensés par le PNUE. Les agents sont désormais outillés à faire une inspection environnementale en effectuant des mesures directes pour : le contrôle de la dose d’irradiation ; la recherche de sources radioactives ; la détection des gaz nocifs et toxiques. Cette infrastructure permettra d’effectuer des analyses plus approfondies pour : la recherche des PCB (Polychlorobiphényles) dans les huiles usagées ou des vidanges, dans l’eau et le sol ; la détermination des métaux lourds, les nutriments et les ions ; la détection des métaux lourds à travers les matrices sols, plastiques et alliages à l’aide. Devant toute cette expertise, le ministre de l’Environnement M. Karim Fadiga s’est dit aujourd’hui rassuré aussi bien sur la qualité des équipements que sur la qualité des ressources humaines formées par les experts du PNUE. « Aujourd’hui, après le triste épisode des déchets toxiques, notre pays dispose d’un outil performant et des agents de qualité nous permettant de rassurer les populations sur notre capacité à détecter et analyser rapidement toute pollution de quelle que nature que ce soit, y compris celle du type des déchets toxiques du Probo Koala », a indiqué le ministre. Il a rappelé que ce drame avait mis à nu nos faiblesses pour identifier les produits déversés, les gaz émis dans l’air et les techniques de dépollution. Aussi, a-t-il remercié les pays donateurs dudit labo, tout en exhortant les agents du Ciapol à donner le meilleur d’eux-mêmes
Olivier Guédé
