Le problème est simple. Comment faire pour mieux capter les flux de capitaux étrangers qui circulent dans le monde ? Ce sont environ 100 milliards de dollars (50.000 milliards de Fcfa) qui sont à la recherche de destinations propices aux affaires, mais que le continent africain en général et la Côte d’Ivoire en particulier n’arrivent pas à attirer. L’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi), veut donner les armes de séduction économique aux entreprises ivoiriennes. Ce, à travers le programme du réseau des agences de promotion des investissements en Afrique (Afripanet). Pour donner un coup d’accélérateur à ce programme en Côte d’Ivoire, une cérémonie de lancement a été organisée jeudi dernier à Abidjan.
A cette occasion, le ministre de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, Moussa Dosso, a fait remarquer que la faiblesse des Investissements directs étrangers (Ide), malgré les efforts “dans nos États, montre donc qu’il y a lieu d’agir encore davantage, en apportant des améliorations dans la formulation des stratégies et des politiques de promotion de l’investissement, afin d’optimiser leur impact sur le développement durable de nos pays”. Pour cela, il faut se poser les bonnes questions. “Pourquoi cet argent n’arrive pas en Côte d’Ivoire, en Afrique? Qu’est-ce qui constitue le blocage? Comment y remédier?”, s’est interrogé le représentant résident de l’Onudi en Côte d’Ivoire, Alexandro Parlatore.
Pour lui, il convient de montrer les attraits des économies africaines. Et au banquet de l’investissement, la Côte d’Ivoire doit avoir sa part du gâteau. “La Côte d’Ivoire ne doit pas être en retard dans cette compétition”, a dit le patron de l’Onudi en Côte d’Ivoire. Pour le ministre Dosso donc, “le lancement du programme Afripanet ce jour vient consacrer cette ferme volonté du gouvernement de créer activement les conditions de la relance économique post crise, d’une part, en améliorant l’environnement des affaires et, d’autre part, en élaborant de nouvelles stratégies pour attirer les investissements étrangers”.
C’est en cela que ce programme apporte son assistance aux entreprises pour mieux cibler les bons investissements. Aux côtés des pays, il vise à sécuriser les bénéfices des Ide et mesurer l’impact de ces investissements sur la croissance et le développement. La démarche du projet se décline en quatre composantes. Elle commence par une enquête auprès des entreprises. Ce qui permet de recueillir des données importantes pour constituer une plateforme de gestion et de suivi des investissements. Il s’ensuit un renforcement des capacités institutionnelles et enfin la consolidation et la modernisation des bourses de sous-traitance et de partenariat. La cérémonie du jeudi a été le prétexte à la restitution d’une première enquête menée en 2005 dans 15 pays dans le cadre de ce programme.
M. Tidiane Boye a présenté ces résultats. Il en ressort qu’en Côte d’Ivoire, il y a une présence plus marquée des Européens, par rapport à la moyenne africaine. Les secteurs secondaire et tertiaire sont les plus attirants pour les investisseurs. L’enquête montre aussi qu’en s’installant sur le territoire ivoirien, les multinationales visent un marché régional. “C’est un atout. Cela veut dire que la Côte d’Ivoire se positionne comme un centre régional”, a souligné M. Boye. Toutefois, ce sont les investisseurs individuels qui ont embauché le plus de personnes, même si les grandes firmes se sont taillé la part du lion, en ce qui concerne les profits. D’ailleurs, ce sont elles qui ont beaucoup investi dans la formation. Déduction, le pays bénéficie d’une main-d’œuvre qualifiée. Pour cette année, une enquête est également au programme pour actualiser les données et approfondir la réflexion.
Le ministre Moussa Dosso a pour cela demandé à “tous les acteurs concernés, chefs d’entreprise, administrations publiques et parapubliques de jouer pleinement leur partition pour la réussite de cet important programme”. Un débat modéré avec aisance par le chef du service économie de Fraternité Matin, Gooré Bi Hué, a permis aux opérateurs économiques d’émettre des observations sur la méthode de l’Onudi et de partager leurs expériences et attentes du projet Afripanet.
Adama Koné
A cette occasion, le ministre de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, Moussa Dosso, a fait remarquer que la faiblesse des Investissements directs étrangers (Ide), malgré les efforts “dans nos États, montre donc qu’il y a lieu d’agir encore davantage, en apportant des améliorations dans la formulation des stratégies et des politiques de promotion de l’investissement, afin d’optimiser leur impact sur le développement durable de nos pays”. Pour cela, il faut se poser les bonnes questions. “Pourquoi cet argent n’arrive pas en Côte d’Ivoire, en Afrique? Qu’est-ce qui constitue le blocage? Comment y remédier?”, s’est interrogé le représentant résident de l’Onudi en Côte d’Ivoire, Alexandro Parlatore.
Pour lui, il convient de montrer les attraits des économies africaines. Et au banquet de l’investissement, la Côte d’Ivoire doit avoir sa part du gâteau. “La Côte d’Ivoire ne doit pas être en retard dans cette compétition”, a dit le patron de l’Onudi en Côte d’Ivoire. Pour le ministre Dosso donc, “le lancement du programme Afripanet ce jour vient consacrer cette ferme volonté du gouvernement de créer activement les conditions de la relance économique post crise, d’une part, en améliorant l’environnement des affaires et, d’autre part, en élaborant de nouvelles stratégies pour attirer les investissements étrangers”.
C’est en cela que ce programme apporte son assistance aux entreprises pour mieux cibler les bons investissements. Aux côtés des pays, il vise à sécuriser les bénéfices des Ide et mesurer l’impact de ces investissements sur la croissance et le développement. La démarche du projet se décline en quatre composantes. Elle commence par une enquête auprès des entreprises. Ce qui permet de recueillir des données importantes pour constituer une plateforme de gestion et de suivi des investissements. Il s’ensuit un renforcement des capacités institutionnelles et enfin la consolidation et la modernisation des bourses de sous-traitance et de partenariat. La cérémonie du jeudi a été le prétexte à la restitution d’une première enquête menée en 2005 dans 15 pays dans le cadre de ce programme.
M. Tidiane Boye a présenté ces résultats. Il en ressort qu’en Côte d’Ivoire, il y a une présence plus marquée des Européens, par rapport à la moyenne africaine. Les secteurs secondaire et tertiaire sont les plus attirants pour les investisseurs. L’enquête montre aussi qu’en s’installant sur le territoire ivoirien, les multinationales visent un marché régional. “C’est un atout. Cela veut dire que la Côte d’Ivoire se positionne comme un centre régional”, a souligné M. Boye. Toutefois, ce sont les investisseurs individuels qui ont embauché le plus de personnes, même si les grandes firmes se sont taillé la part du lion, en ce qui concerne les profits. D’ailleurs, ce sont elles qui ont beaucoup investi dans la formation. Déduction, le pays bénéficie d’une main-d’œuvre qualifiée. Pour cette année, une enquête est également au programme pour actualiser les données et approfondir la réflexion.
Le ministre Moussa Dosso a pour cela demandé à “tous les acteurs concernés, chefs d’entreprise, administrations publiques et parapubliques de jouer pleinement leur partition pour la réussite de cet important programme”. Un débat modéré avec aisance par le chef du service économie de Fraternité Matin, Gooré Bi Hué, a permis aux opérateurs économiques d’émettre des observations sur la méthode de l’Onudi et de partager leurs expériences et attentes du projet Afripanet.
Adama Koné