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Société Publié le samedi 19 juin 2010 | Nord-Sud

La tutelle réagit

L’art clownesque n’est pas méconnu du ministère de la Culture et de la Francophonie comme on pourrait le penser. Mais, sa promotion connaît quelques difficultés. Outre le fait qu’il soit nouveau, les quelques compagnies qui s’y adonnent ne sont pas enregistrées dans les fichiers de cette institution étatique. C’est le constat que fait M. Angama, directeur de la promotion des arts et de la culture au ministère de la Culture et de la Francophonie. « La grosse question qui se pose, est de savoir si les compagnies de clowns sont enregistrées au ministère », remarque-t-il. Pour lui, la première démarche pour bénéficier d’une aide quelconque de sa direction est l’enregistrement. Il pense qu’il appartient aux clowns, eux-mêmes, de favoriser une meilleure lisibilité de leur art en se constituant légalement. « Lorsque l’Etat sentira que le secteur est vivant et présente un certain intérêt, il l’appuiera », souligne-t-il. Et de continuer, « Même si en Côte d’Ivoire nous n’organisons pas d’activités, nous recevons des invitations de l’extérieur». C’est pourquoi, pense-t-il, il est intéressant que les troupes qui sont déjà inscrits sur les fichiers, actualisent les informations les concernant. Car des renseignements, comme les numéros de téléphones et les adresses, peuvent être erronés. « En dehors du volet financier, que les artistes apprennent à se rendre à leur ministère de tutelle. A aller s’informer, lire les affiches pour voir s’il y a des activités qui concernent leur domaine artistique », conseille-t-il.

Sanou Amadou
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