Conformément au code de procédure pénale, les prisonniers ont la possibilité de jouir du régime de semi-liberté. Ceux de la maison d’arrêt de Gagnoa ne font pas exception à la règle. A la prison civile de la ville, cohabitent deux types de détenus. Ceux qui restent enfermés entre les quatre murs de la prison et ceux qui sont en semi-liberté. Dans le code de procédure pénale, au livre 5, chapitre 2, l’article 681 précise que c’est le juge d’application des peines qui accorde la semi-liberté. Dans l’article 682 suivant, il est dit que c’est encore lui qui « détermine pour chaque condamné le placement à l’extérieur, la semi-liberté et les permissions de sortir. Il peut prendre l’initiative de faire établir une proposition de liberté conditionnelle». L’article 683, quant à lui, explique ce qu’il faut entendre par semi-liberté.«Le régime de semi-liberté comporte le placement en dehors sans surveillance continue et dans des conditions de travail des salariés libres, avec toutefois l’obligation de réintégrer la prison, chaque soir, et d’y passer les jours fériés ou chômés».
Alain Kpapo à Gagnoa
Alain Kpapo à Gagnoa