Du 07 au 13 juin dernier, le Ministre ivoirien des Infrastructures Economiques, Dagobert Banzio, à la tête d'une importante délégation, a effectué une visite de travail au Maroc et en Tunisie. Cette visite s'inscrit dans le cadre des nouvelles orientations de la mise en concession des projets d'infrastructures en général et d'infrastructures autoroutières en particulier. La délégation qui était composée, entre autres, de Messieurs TRAORE Brahima, directeur de Cabinet Adjoint, de KATOU KABIE Roland- Patrick, chargé de Missions, de GNONKONTE Gnessoa Désiré, PDG de la SODASE ; de FOFANA Siandou, D G du FER ; de KOUASSI Bodi Théodore, DG du LBTP ; de TOURE Abou, directeur des Projets AGEROUTE ; de KONGO Beugré, directeur des Infrastructures Routières ; de ESSOH Lath, direction de la Planification et de l'Evaluation et de plusieurs autres responsables du ministère, a eu des séances de travail et des visites de réalisations autoroutières avec les autorités administratives de tutelle, les structures en charge de la gestion et de l'exploitation des autoroutes, les bureaux d'études et les entreprises de construction des autoroutes. Au Maroc, elle a eu une séance de travail avec la Fédération Nationale du Bâtiment et des Travaux Publics (FNBTP); une visite de l'autoroute Rabat-Kénitra et des chantiers d'élargissement des chaussées et des aménagements complémentaires en cours sur ledit tronçon; une visite du centre d'exploitation de Kenitra et de la gare de péage; une séance de travail avec la Société des Autoroutes du Maroc (ADM); une séance de travail avec le bureau d'études Conseil, Ingénierie et Développement (CID). Il ressort de ces différentes rencontres et visites que l'exemple du Maroc est édifiant.
La visite de travail en Tunisie a permis de comprendre la politique routière mise en place et qui a consisté en la création au sein de la Direction Générale des Ponts et Chaussées, une cellule de projet qui avait pour objet de faire réaliser les autoroutes par le système BOT. Les appels d'offres pour la concession des tronçons autoroutiers à des entreprises par le système BOT ou l'affermage se sont avérés infructueux. Tirant les conséquences de cette situation, l'Etat Tunisien a créé en 1992, la Société Nationale des Autoroutes de Tunisie (Tunisie-Autoroutes), société d'Etat à laquelle il a concédé l'exploitation du réseau existant de 140 km. La société bénéficie de l'appui pour le développement de son programme autoroutier du Fonds de Développement Autoroutier (FDAR) créé par l'Etat tunisien pour le développement du réseau autoroutier. Ce fonds apporte la garantie de l'Etat pour la recherche de financement et participe à la réalisation des projets de construction d'autoroute dans une proportion de 20 à 50% du coût des projets.
Eddy PEHE
La visite de travail en Tunisie a permis de comprendre la politique routière mise en place et qui a consisté en la création au sein de la Direction Générale des Ponts et Chaussées, une cellule de projet qui avait pour objet de faire réaliser les autoroutes par le système BOT. Les appels d'offres pour la concession des tronçons autoroutiers à des entreprises par le système BOT ou l'affermage se sont avérés infructueux. Tirant les conséquences de cette situation, l'Etat Tunisien a créé en 1992, la Société Nationale des Autoroutes de Tunisie (Tunisie-Autoroutes), société d'Etat à laquelle il a concédé l'exploitation du réseau existant de 140 km. La société bénéficie de l'appui pour le développement de son programme autoroutier du Fonds de Développement Autoroutier (FDAR) créé par l'Etat tunisien pour le développement du réseau autoroutier. Ce fonds apporte la garantie de l'Etat pour la recherche de financement et participe à la réalisation des projets de construction d'autoroute dans une proportion de 20 à 50% du coût des projets.
Eddy PEHE