Les réfugiés ont été célébrés, hier, en Côte d'Ivoire à l'occasion de la 10ème journée mondiale du réfugié. Ils en ont profité pour faire des doléances.
La 10ème journée mondiale du réfugié a été célébrée, hier, à l'Institut des sciences et techniques de la communication (Istc) à Cocody. Les réfugiés, à travers leur représentant, Mensah Robert, se sont dit préoccupés par la question du rapatriement et leur intégration. Concernant le rapatriement, ils ont plutôt insisté sur la paix dans leur pays d'origine. Selon Mensah Robert, il faut s'assurer que la paix est définitivement rétablie chez eux avant de les y ramener. Pour ce qui est de leur intégration, il a demandé des programmes très concrets qui leur permettent s’insérer facilement dans la vie active. Mais en attendant qu'ils soient rapatriés, les réfugiés vivant en Côte d'Ivoire ont demandé plus de liberté dans le pays. Ils veulent que le monde du travail leur soit accessible. Ils ont demandé au Haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr) de leur permettre de circuler librement de la Côte d'Ivoire à leur pays d'origine et vice versa. Les réfugiés veulent aussi que l'accent soit mis sur la santé et la scolarisation de leurs enfants vivant sur le sol ivoirien. Jacques M. Fraquin, représentant le Hcr, a avoué qu'il ne pourrait malheureusement pas satisfaire toutes ces doléances. Le représentant du ministre des Affaires étrangères a noté que jamais ils ne se sont dérogés de leur rôle de protecteur envers les réfugiés. Cette 10ème journée s'est terminée par la remise de kits scolaires aux enfants des réfugiés et un tournoi de football.
Raphaël Tanoh
La 10ème journée mondiale du réfugié a été célébrée, hier, à l'Institut des sciences et techniques de la communication (Istc) à Cocody. Les réfugiés, à travers leur représentant, Mensah Robert, se sont dit préoccupés par la question du rapatriement et leur intégration. Concernant le rapatriement, ils ont plutôt insisté sur la paix dans leur pays d'origine. Selon Mensah Robert, il faut s'assurer que la paix est définitivement rétablie chez eux avant de les y ramener. Pour ce qui est de leur intégration, il a demandé des programmes très concrets qui leur permettent s’insérer facilement dans la vie active. Mais en attendant qu'ils soient rapatriés, les réfugiés vivant en Côte d'Ivoire ont demandé plus de liberté dans le pays. Ils veulent que le monde du travail leur soit accessible. Ils ont demandé au Haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr) de leur permettre de circuler librement de la Côte d'Ivoire à leur pays d'origine et vice versa. Les réfugiés veulent aussi que l'accent soit mis sur la santé et la scolarisation de leurs enfants vivant sur le sol ivoirien. Jacques M. Fraquin, représentant le Hcr, a avoué qu'il ne pourrait malheureusement pas satisfaire toutes ces doléances. Le représentant du ministre des Affaires étrangères a noté que jamais ils ne se sont dérogés de leur rôle de protecteur envers les réfugiés. Cette 10ème journée s'est terminée par la remise de kits scolaires aux enfants des réfugiés et un tournoi de football.
Raphaël Tanoh