Olivier Anangama, Sg Uneeci (Union nationale des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire):
“Camarades, fuyez la tricherie !”
«Les différents ministres de tutelle ont reçu les syndicats d'enseignants qui se plaignaient. Ils se sont entendus et les zones d'ombre ont été levées. Il n'y a plus d'obstacle à la tenue des examens. Nous demandons aux camarades d'être assez courageux. Ils ne doivent pas se mettre assez de pression au risque d'échouer. S'ils ont convenablement révisé leurs cours, il n'y a pas de problèmes majeurs. On leur demande juste d'avoir la moyenne. Un élève qui a respecté les conseils des enseignants doit pouvoir s'en sortir. Nous demandons aux camarades de s'éloigner de la tricherie. L'heure est à la moralisation de la vie publique. On parle de plus en plus d'audit. Il est préférable pour les élèves de se mettre à l'abri en évitant la tricherie qui est une pandémie. Un succès acquis par soi-même est plus méritant. Car à vaincre sans périls, on triomphe sans gloire, dit le penseur».
Séka Jules, Sg Ageeci (Association générale des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire) :
“Que l'Etat respecte ses engagements”
« Le ministre de l'Education nationale a confirmé les dates des examens. Et pourtant, certaines organisations d'élèves exigent un ajournement au risque de boycotter les examens en perturbant les compositions. Nous appuyant sur la position de nos militants, nous soutenons que les examens peuvent se dérouler selon le calendrier établi. Nous pensons, de façon générale, que les cours se sont déroulés dans de bonnes conditions. Ceux qui exigent le report évoquent le délestage. Nous sommes conscients que le délestage a existé sur une période donnée. Ce n'est pas à négliger, certes. Il y a certainement eu une baisse de rendement compte tenu du délestage mais est-ce pour autant qu'il faille reporter les examens ? Nous répondons par la négative. Les professeurs ont déjà achevé les programmes. Nous doutons que le report puisse relever le rendement des élèves. Le délestage n'a été ni continu ni permanent. C'est à juste titre que des syndicats d'enseignants et les fondateurs revendiquent le repect des promesses du gouvernement. Leurs menaces causent du tort aux élèves mais elles sont justifiées. Pour un Etat sérieux, il faut respecter ses engagements. S'il y a des perturbations, pour cause de boycott des enseignants ou des fondateurs d'écoles privées, c'est l'Etat qui est responsable».
Aka Tanoh Edouard (Union nationale des parents d'élèves) :“Le Mondial du football ne doit pas distraire les candidats”
« Nous souhaitons que les examens se déroulent sans problèmes. C'est pourquoi nous prônons toujours le dialogue. Et, c'est le dialogue qui a conduit à la levée du mot d'ordre de grève du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits. S'il y a encore des récriminations, que l'Etat discute avec les plaignants. Quant aux candidats, ils doivent rester concentrés malgré la compétition du Mondial du football. Il se pose une question de conscience et de sérieux. On ne doit pas arrêter les révisions pour privilégier les matchs ».
Propos recueillis par Nesmon De Laure
“Camarades, fuyez la tricherie !”
«Les différents ministres de tutelle ont reçu les syndicats d'enseignants qui se plaignaient. Ils se sont entendus et les zones d'ombre ont été levées. Il n'y a plus d'obstacle à la tenue des examens. Nous demandons aux camarades d'être assez courageux. Ils ne doivent pas se mettre assez de pression au risque d'échouer. S'ils ont convenablement révisé leurs cours, il n'y a pas de problèmes majeurs. On leur demande juste d'avoir la moyenne. Un élève qui a respecté les conseils des enseignants doit pouvoir s'en sortir. Nous demandons aux camarades de s'éloigner de la tricherie. L'heure est à la moralisation de la vie publique. On parle de plus en plus d'audit. Il est préférable pour les élèves de se mettre à l'abri en évitant la tricherie qui est une pandémie. Un succès acquis par soi-même est plus méritant. Car à vaincre sans périls, on triomphe sans gloire, dit le penseur».
Séka Jules, Sg Ageeci (Association générale des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire) :
“Que l'Etat respecte ses engagements”
« Le ministre de l'Education nationale a confirmé les dates des examens. Et pourtant, certaines organisations d'élèves exigent un ajournement au risque de boycotter les examens en perturbant les compositions. Nous appuyant sur la position de nos militants, nous soutenons que les examens peuvent se dérouler selon le calendrier établi. Nous pensons, de façon générale, que les cours se sont déroulés dans de bonnes conditions. Ceux qui exigent le report évoquent le délestage. Nous sommes conscients que le délestage a existé sur une période donnée. Ce n'est pas à négliger, certes. Il y a certainement eu une baisse de rendement compte tenu du délestage mais est-ce pour autant qu'il faille reporter les examens ? Nous répondons par la négative. Les professeurs ont déjà achevé les programmes. Nous doutons que le report puisse relever le rendement des élèves. Le délestage n'a été ni continu ni permanent. C'est à juste titre que des syndicats d'enseignants et les fondateurs revendiquent le repect des promesses du gouvernement. Leurs menaces causent du tort aux élèves mais elles sont justifiées. Pour un Etat sérieux, il faut respecter ses engagements. S'il y a des perturbations, pour cause de boycott des enseignants ou des fondateurs d'écoles privées, c'est l'Etat qui est responsable».
Aka Tanoh Edouard (Union nationale des parents d'élèves) :“Le Mondial du football ne doit pas distraire les candidats”
« Nous souhaitons que les examens se déroulent sans problèmes. C'est pourquoi nous prônons toujours le dialogue. Et, c'est le dialogue qui a conduit à la levée du mot d'ordre de grève du Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits. S'il y a encore des récriminations, que l'Etat discute avec les plaignants. Quant aux candidats, ils doivent rester concentrés malgré la compétition du Mondial du football. Il se pose une question de conscience et de sérieux. On ne doit pas arrêter les révisions pour privilégier les matchs ».
Propos recueillis par Nesmon De Laure
