Le préfet de la région des Lagunes, M. Jean-Baptiste Sam Etiassé était hier, sur les antennes de radio-Côte d’Ivoire pour se prononcer sur l’épineux problème des inondations en ces temps pluvieux et faire par la même occasion, le bilan des actions qu’il a menées avec le plan ORSEC. Au terme de cette rencontre, le gouverneur a laissé entendre qu’avec le déclenchement de ce plan en 2009, les inondations prendront fin très bientôt en Côte d’Ivoire.
La saison des pluies qui a débuté depuis quelques semaines continue de créer une véritable psychose au sein des populations ivoiriennes. C’est donc pour rassurer les uns et les autres que le préfet de la région des Lagunes, M. Jean-Baptiste Sam Etiassé était hier sur le plateau de radio-Côte d’Ivoire. Se prononçant sur le plan ORSEC (organisation de la réponse de sécurité civile), le préfet d’Abidjan a d’emblée indiqué que ce plan qui existe depuis des décennies n’a été déclenché qu’en 2009 à la suite des inondations qui ont causé plus de 19 morts en Côte d’Ivoire. « C’est la première fois que ce plan est mis en œuvre dans le pays » a révélé Sam Etiassé qui estime que l’Etat ivoirien, dans ce drame, a porté secours à tous ceux qui en avaient besoin. Poursuivant, l’orateur a indiqué que le plan ORSEC n’est déclenché que lorsque le drame s’est produit. A l’en croire, il ne s’agit pas donc comme certains tentent de le faire croire, d’un plan à caractère préventif. « Le plan ORSEC est déclenché pour porter secours aux victimes » a-t-il tranché. Estimant que l’Etat ivoirien ne souhaite pas pour autant la mort de certaines personnes pour se montrer magnanime, le préfet d’Abidjan a donc demandé à ceux qui sont installés dans les zones dangereuses d’accepter de déguerpir des lieux. Fautes de quoi, « nous allons les dégager pour éviter que l’irréparable ne se produise » a-t-il martelé. Pour autant, l’ex-préfet de Katiola estime que l’objectif de l’Etat n’est pas de mettre les gens dans la rue. Pour Sam Etiassé, même si le risque zéro n’existe pas dans toutes œuvres humaines, la mise en œuvre de ce plan contribuera certainement à enrayer le phénomène d’inondation en Côte d’Ivoire. « Les résultats sont clairs. Lorsque nous avons mis sur pied le plan ORSEC, il n’y a plus eu de morts en Côte d’Ivoire. Nous allons donc continuer le travail en faisant en sorte que très bientôt, il soit mis fin au phénomène d’inondation » a précisé le gouverneur qui rappelle en tout état de cause que s’il y a inondation, c’est parce que dans les différentes communes, les caniveaux sont obstrués. C’est pourquoi il demande aux maires qui sont le point focal du dispositif de jouer convenablement leur rôle. Car « tout ce qui se fait dans le plan ORSEC se fait avec les maires » a-t-il argué. Cela dit, le préfet hors grade a précisé que le plan ORSEC n’est pas permanent. « Ce plan n’intervient que lorsqu’il y a un drame, c’est pourquoi, le désir de l’Etat est qu’il n’y ait plus de plan ORSEC en Côte d’Ivoire » a stigmatisé Sam Etiassé. Le préfet de la région des Lagunes a en outre, indiqué que dans la mise en œuvre de ce plan, les maires oublient souvent qu’ils sont le représentant de l’Etat. « C’est pour les populations que le maire travaille donc il est concerné au premier chef par ce plan. Le maire a donc le devoir d’agir avant l’intervention de l’Etat » a rappelé Sam Etiassé qui estime par ailleurs que pour ne pas que l’Etat ait à déclencher ce plan, les maires doivent assainir leurs quartiers. Aussi, à ceux qui soutiennent que l’Etat doit décaisser de grands moyens avant de se mettre à l’ouvrage, Sam Etiassé précise que « lorsqu’on donne tous les moyens à quelqu’un pour travailler, il n’a plus de mérite. Avec peu de moyens, nous avons fait le maximum ». Répondant aux maires qui prennent prétexte d’un prétendu conflit de compétence entre eux et le préfet pour adopter une attitude attentiste, le gouverneur a indiqué « qu’il ne peut avoir de conflit de compétence entre les deux corps ». Car le préfet, a-t-il souligné, « est le représentant du chef de l’Etat ». Néanmoins, selon lui, le préfet et le maire doivent travailler ensemble. « Ce que les populations attendent, c’est le résultat. Elles ne cherchent pas à savoir si c’est le préfet ou le maire qui leur a permis d’éviter un drame. Et rien que pour cela, les deux personnalités doivent accepter de travailler ensemble ». Pour le préfet de la région des Lagunes, il faut désormais appliquer «la théorie de la baîllonnette intelligente ». Fort donc de cela, il demande aux uns et aux autres d’accentuer la sensibilisation et l’éducation des populations situées dans les zones dangereuses. Cela, selon lui, permettra assurément d’éviter les opérations commandos. En cela, il exhorte les maires à suivre les actions de déguerpissement initiées par la hiérarchie. Jean-Baptiste Sam Etiassé a, par ailleurs, rappelé que les quartiers précaires d’Abidjan appartiennent à ceux qu’on appelle communément ‘’les boss’’. En outre, il a révélé que chaque habitant de ces quartiers à raser bénéficiera de 100.000 FCFA de la part de l’Etat. Cette comme devra lui permettre de payer la caution de la nouvelle maison à habiter. Egalement, le préfet d’Abidjan a indiqué que l’Etat ivoirien est prêt à décaisser la somme globale de 1,8 million de FCFA pour régler le problème des inondations sur toute l’étendue du territoire national.
Michel Ziki
La saison des pluies qui a débuté depuis quelques semaines continue de créer une véritable psychose au sein des populations ivoiriennes. C’est donc pour rassurer les uns et les autres que le préfet de la région des Lagunes, M. Jean-Baptiste Sam Etiassé était hier sur le plateau de radio-Côte d’Ivoire. Se prononçant sur le plan ORSEC (organisation de la réponse de sécurité civile), le préfet d’Abidjan a d’emblée indiqué que ce plan qui existe depuis des décennies n’a été déclenché qu’en 2009 à la suite des inondations qui ont causé plus de 19 morts en Côte d’Ivoire. « C’est la première fois que ce plan est mis en œuvre dans le pays » a révélé Sam Etiassé qui estime que l’Etat ivoirien, dans ce drame, a porté secours à tous ceux qui en avaient besoin. Poursuivant, l’orateur a indiqué que le plan ORSEC n’est déclenché que lorsque le drame s’est produit. A l’en croire, il ne s’agit pas donc comme certains tentent de le faire croire, d’un plan à caractère préventif. « Le plan ORSEC est déclenché pour porter secours aux victimes » a-t-il tranché. Estimant que l’Etat ivoirien ne souhaite pas pour autant la mort de certaines personnes pour se montrer magnanime, le préfet d’Abidjan a donc demandé à ceux qui sont installés dans les zones dangereuses d’accepter de déguerpir des lieux. Fautes de quoi, « nous allons les dégager pour éviter que l’irréparable ne se produise » a-t-il martelé. Pour autant, l’ex-préfet de Katiola estime que l’objectif de l’Etat n’est pas de mettre les gens dans la rue. Pour Sam Etiassé, même si le risque zéro n’existe pas dans toutes œuvres humaines, la mise en œuvre de ce plan contribuera certainement à enrayer le phénomène d’inondation en Côte d’Ivoire. « Les résultats sont clairs. Lorsque nous avons mis sur pied le plan ORSEC, il n’y a plus eu de morts en Côte d’Ivoire. Nous allons donc continuer le travail en faisant en sorte que très bientôt, il soit mis fin au phénomène d’inondation » a précisé le gouverneur qui rappelle en tout état de cause que s’il y a inondation, c’est parce que dans les différentes communes, les caniveaux sont obstrués. C’est pourquoi il demande aux maires qui sont le point focal du dispositif de jouer convenablement leur rôle. Car « tout ce qui se fait dans le plan ORSEC se fait avec les maires » a-t-il argué. Cela dit, le préfet hors grade a précisé que le plan ORSEC n’est pas permanent. « Ce plan n’intervient que lorsqu’il y a un drame, c’est pourquoi, le désir de l’Etat est qu’il n’y ait plus de plan ORSEC en Côte d’Ivoire » a stigmatisé Sam Etiassé. Le préfet de la région des Lagunes a en outre, indiqué que dans la mise en œuvre de ce plan, les maires oublient souvent qu’ils sont le représentant de l’Etat. « C’est pour les populations que le maire travaille donc il est concerné au premier chef par ce plan. Le maire a donc le devoir d’agir avant l’intervention de l’Etat » a rappelé Sam Etiassé qui estime par ailleurs que pour ne pas que l’Etat ait à déclencher ce plan, les maires doivent assainir leurs quartiers. Aussi, à ceux qui soutiennent que l’Etat doit décaisser de grands moyens avant de se mettre à l’ouvrage, Sam Etiassé précise que « lorsqu’on donne tous les moyens à quelqu’un pour travailler, il n’a plus de mérite. Avec peu de moyens, nous avons fait le maximum ». Répondant aux maires qui prennent prétexte d’un prétendu conflit de compétence entre eux et le préfet pour adopter une attitude attentiste, le gouverneur a indiqué « qu’il ne peut avoir de conflit de compétence entre les deux corps ». Car le préfet, a-t-il souligné, « est le représentant du chef de l’Etat ». Néanmoins, selon lui, le préfet et le maire doivent travailler ensemble. « Ce que les populations attendent, c’est le résultat. Elles ne cherchent pas à savoir si c’est le préfet ou le maire qui leur a permis d’éviter un drame. Et rien que pour cela, les deux personnalités doivent accepter de travailler ensemble ». Pour le préfet de la région des Lagunes, il faut désormais appliquer «la théorie de la baîllonnette intelligente ». Fort donc de cela, il demande aux uns et aux autres d’accentuer la sensibilisation et l’éducation des populations situées dans les zones dangereuses. Cela, selon lui, permettra assurément d’éviter les opérations commandos. En cela, il exhorte les maires à suivre les actions de déguerpissement initiées par la hiérarchie. Jean-Baptiste Sam Etiassé a, par ailleurs, rappelé que les quartiers précaires d’Abidjan appartiennent à ceux qu’on appelle communément ‘’les boss’’. En outre, il a révélé que chaque habitant de ces quartiers à raser bénéficiera de 100.000 FCFA de la part de l’Etat. Cette comme devra lui permettre de payer la caution de la nouvelle maison à habiter. Egalement, le préfet d’Abidjan a indiqué que l’Etat ivoirien est prêt à décaisser la somme globale de 1,8 million de FCFA pour régler le problème des inondations sur toute l’étendue du territoire national.
Michel Ziki