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Société Publié le mardi 22 juin 2010 | Fraternité Matin

Enseignement technique : Le Directeur des examens et concours est parti de lui même, rectifie le ministre

© Fraternité Matin Par DR
Gouvernement ivoirien - Benjamin Yapo Atsé, ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle
Pour la crédibilité des diplômes du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (Metfp), le premier responsable dudit département, Benjamin Atsé, a décidé de réduire le nombre de jurys de correction et de délibération. L’annonce a été faite ce lundi 21 juin à son cabinet au cours d’une conférence de presse.

Le ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Benjamin Atsé, a indiqué ce lundi à son cabinet que l’ancien directeur des examens et concours (Dexc), Bertin a démissionné de ses fonctions et non limogé comme l’ont écrit certains journaux. Il précise qu’en venant, il n’avait pas à cœur d’engager la chasse aux sorcières. C’est pourquoi, il a maintenu à leurs postes les directeurs et chefs d’établissement à l’exception de ceux qui ont éprouvé le besoin de suivre l’ancien ministre. En plus il a réintégré 100 cadres relevés de leurs fonctions et payé 96 millions d’arriérés de primes de correction aux enseignants


Selon M. Atsé, son ancien collaborateur, Bertin Koffi ne voulait pas des nouvelles mesures qu’il a décidé de mettre en oeuvre, concernant notamment la réduction des centres de correction (de 19 à 4) et repartis sur deux sites; à savoir Yamoussoukro et Abidjan.

Cette mesure à en croire le ministre répond non seulement à un souci de sécurisation et de transparence des opérations, mais surtout permet à l’Etat d’engranger des fonds. Car a-t-il dit, l’ancienne procédure était "budgétivore." Puisqu’un président et un vice président de jury perçoit chacun quinze mille francs par jour plus une prime forfaitaire qui varie entre 75000fcfa pour les vice-présidents et 100.000fcfa pour les présidents de jury. Sur une période de 20 jours, cela fait une manne que l’Etat doit débourser alors que 73% des candidats (10515) sont à Abidjan et sa banlieue.

Pour M. Benjamin Atsé, un directeur central ne peut se prévaloir d’une autonomie vis-à-vis de sa hiérarchie. « Ne pas respecter cela, c’est faire preuve d’insubordination » a indiqué le ministre, parlant de Bertin Koffi qui a refusé de lui remettre les bases de données informatiques.

Franck YEO
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