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Faits Divers Publié le mardi 22 juin 2010 | Nord-Sud

Plateau Dokui - Un gérant de cabine meurt en pleine rue

C’est encore l’émoi au ‘’camp guéré‘’, un secteur du quartier Plateau Dokui-Extension, où un jeune homme a trouvé la mort en pleine rue, dans l’après-midi du vendredi dernier. Selon des riverains qui rapportent les faits, il était un peu plus de 15 h, quand ce jeune, modestement vêtu, s’est écroulé non loin du Lycée Adama Sanogo. Ils disent avoir pensé qu’il avait simplement trébuché. Que non ! Car, lorsqu’ils l’ont approché, l’individu ne donnait plus des signes de vie, regrettent ces témoins. Lesquels précisent aussi que c’est un vigile, qui, ayant reconnu l’infortuné, a alerté sa tutrice, Mme M.T. Venue aux nouvelles, cette dernière a découvert avec stupéfaction le corps inerte et sans vie de son protégé. Il s’appelle Attro Kouassi Germain, né le 8 décembre 1986 à Kangré (s/p de Sakassou) d’Attro N’Guessan et d’Adou Kossia Mantébia. Informée du drame, la police criminelle arrivée sur les lieux a fait un constat d’usage et ouvert une enquête. La dépouille mortelle a été évacuée à la morgue du Centre hospitalier de Treichville par la municipalité d’Abobo.

D’après M.T, une ménagère qui vit non loin du lycée, son ex-protégé était un déplacé de guerre qu’elle a recueilli dans les années 2003. Ce dernier était pensionnaire d’un camp d’accueil situé à l’époque derrière l’annexe de la société de distribution d’eau en Côte d’Ivoire, toujours au Plateau Dokui-Extension. Attro G. s’occupait à gérer une cabine téléphonique, au quartier Mahou, près de la gare de taxis familièrement appelés wôrô-wôrô ralliant la commune de Cocody. Il y a plus de trois semaines, a-t-elle rappelé, que Germain n’allait pas au travail parce que malade. Il se plaignait d’un mal du genou pour lequel il s’était plusieurs fois rendu à l’hôpital. Mais la tutrice et d’autres membres de la maisonnée, témoignent que l’intéressé montrait encore des signes de souffrances alors qu’il rassurait que sa santé s’est améliorée. Leur inquiétude grandissant, disent-ils, ils lui ont demandé de regagner sa famille pour suivre un traitement décent. C’est donc le jour où Attro Germain s’est décidé à rejoindre sa famille qu’il est mort dans la rue. Des documents médicaux datant du 21 avril dernier, découverts par ses tuteurs, révèlent qu’il souffrait d’« une tuméfaction claviculaire ».

Bidi Ignace

NB : M.T est un nom d’emprunt donné à la tutrice
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