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Politique Publié le lundi 28 juin 2010 | Nord-Sud

Mamadou Touré, Cpc : “On ne pourra pas moraliser la vie publique sous la Refondation”

© Nord-Sud Par DR
Politique / Coalition pour le changement (Cpc): Le président Touré Mamadou, face à la presse
Mercredi 28 avril 2010. Abidjan, H^tel du Golf
La Coalition pour le changement (Cpc) a animé, samedi, un meeting au stade d'Anono, un village de la commune de Cocody.

A en croire Léon Mbra, membre du directoire, il s'agissait de « tirer la sonnette d'alarme, face à la fraude».

Ainsi, Mamadou Touré, président de la Cpc, a jugé Laurent Gbagbo et le régime de la Refondation incapables de procéder à la moralisation de la vie publique. « Ne pensez pas qu'on pourra moraliser la vie publique sous la Refondation, si les élections ne sont pas organisées » a-t-il déclaré. Selon lui, si Laurent Gbagbo voulait moraliser la vie publique, il aurait déjà installé la Haute cour de justice. Aussi, a-t-il demandé, dans le cadre de l'affaire Tagro, que tous les concernés, notamment la Première dame et l'honorable Sokouri Bohui soient relevés de leur immunité afin de faciliter leurs jugements. Pour lui, en outre, l'enquête diligentée contre le ministre Tagro n'est que distraction pour éloigner la Côte d'Ivoire des élections. « Nous considérons que les questions de fraude à l'école de police sont de la distraction pour nous détourner des élections. Seules les élections nous permettront de mettre fin à ces pratiques », a-t-il soutenu. Raison pour laquelle il a exigé de la Cei les résultats de son travail. « Ici et maintenant, nous demandons à la Cei de rendre compte de sa gestion, aussi bien électorale que financière. Si Youssouf Bakayoko ne peut pas organiser les élections, qu'il démissionne », a-t-il exigé. Il a, alors, appelé les jeunes à assiéger toutes les Cei locales dès samedi prochain afin de leur réclamer une date. D'autres organisations se sont succédé au micro pour exprimer leurs revendications. Ainsi, le Collectif des anciens candidats au concours de police (Cacep), à travers son président Ferdinand Bity, a réclamé la poursuite de toutes les personnes qui ont été citées dans l'affaire Tagro. « Le collectif compte prendre part à toutes les procédures pour que toutes les personnes qui ont été reçues au concours d'entrée à l'école de police depuis 2007 soient rayées des effectifs. », a-t-il, par ailleurs, indiqué. Quant au Congrès des anciens fescistes (Cafes), le secrétaire général, Richard Dogni, a annoncé que la pétition qu'ils ont initiée contre Blé Goudé, depuis le 6 avril dernier, a déjà obtenu 285.475 signatures.

Selon lui, la Côte d'Ivoire n'acceptera pas qu'un fraudeur, en l'occurrence Blé Goudé, soit le directeur national de campagne adjoint du président de la République. Car, a-t-il dit «Notre société a besoin de modèle». Ainsi, cette pétition, c'est pour sauver les fils de pauvres, selon ses propres termes.

MAE
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