Ils ressemblaient à deux voyous quand ils ont été appréhendés par la police dans la rue. Zida Ibrahim, la trentaine, apprenti chauffeur, se baladait en débardeur noir. Youssouf Garba, 44 ans, déjà condamné à 3 mois, portait des fringues crasseuses. Malheur à eux, il y a eu un braquage dans la zone. En poursuivant son voleur, la foule tombe sur les deux potes. On les arrête pour braquage.
-M. Garba, appelle la juge ce vendredi. Vous avez été déjà condamné ?
-Ouais.
-On ne dit pas ''Ouais''.
-Oui.
-Que s'est-il passé?
-En marchant, les riverains nous ont arrêtés. Ils ont affirmé que je portais un débardeur noir comme leur voleur, raconte Garba qui porte un tee-shirt sale.
-Où est le débardeur noir, demande le procureur ?
Garba explique qu'il est resté au commissariat. Le procureur demande de les relaxer parce que les faits portés contre eux ne sont pas constitués.
-Votre dernier mot ?
-Je remercie le procureur, répond Garba.
-Pourquoi ? interroge la juge.
-Euh…parce qu'il a dit de nous relaxer.
On les relaxe. Pendant qu'ils sortent de la salle, tout heureux, quelqu'un murmure: « Je suis sûr que ce sont eux »
-M. Garba, appelle la juge ce vendredi. Vous avez été déjà condamné ?
-Ouais.
-On ne dit pas ''Ouais''.
-Oui.
-Que s'est-il passé?
-En marchant, les riverains nous ont arrêtés. Ils ont affirmé que je portais un débardeur noir comme leur voleur, raconte Garba qui porte un tee-shirt sale.
-Où est le débardeur noir, demande le procureur ?
Garba explique qu'il est resté au commissariat. Le procureur demande de les relaxer parce que les faits portés contre eux ne sont pas constitués.
-Votre dernier mot ?
-Je remercie le procureur, répond Garba.
-Pourquoi ? interroge la juge.
-Euh…parce qu'il a dit de nous relaxer.
On les relaxe. Pendant qu'ils sortent de la salle, tout heureux, quelqu'un murmure: « Je suis sûr que ce sont eux »