Sa décision était suspendue à la réunion avec son bureau. Le président du mouvement de la jeunesse active du Pdci, Bamba Souleymane, n’a pu convaincre ses camardes de tourner le dos à la revendication d’un congrès au Pdci. Selon lui, il a buté sur eux au cours d’une réunion tenue hier.
Après votre audience avec le président Bédié, vous avez annoncé une rencontre avec votre bureau pour déterminer la conduite à tenir. Qu’en est-il ?
J’ai été clair avec les journalistes après ma rencontre avec le président Bédié. J’ai dit que j’allais rencontrer mon bureau avant de décider de quoi que ce soit. Aujourd’hui (Ndlr : hier), nous avons tenu une réunion au niveau des instances du Mja et il n’est plus question pour nous de jeter les armes. Au contraire, nous sommes plus déterminés à faire aboutir notre combat qui est la tenue d’un nouveau congrès et la désignation d’un nouveau candidat du Pdci pour l’élection présidentielle. Nous ne voulons plus de Bédié à la tête du Pdci.
Le président Bédié vous a conseillé le règlement en interne du problème et vous semblez ne pas emprunter ce chemin. Pourquoi ?
Je pense qu’après analyse, nous ne pensons pas que le président Bédié puisse ouvrir un dialogue interne au Pdci. Jusque là, il n’a pas engagé un débat allant dans ce sens. Nous allons alors bientôt appeler les militants pour la tenue d’un congrès. Nos revendications demeurent et nous demandons aux militants de se mobiliser pour que le congrès se tienne fin juillet. Notre action ne s’inscrit pas dans une quelconque rébellion au sein du parti. Nous demandons simplement le respect des textes du parti. Tous les 5 ans, il doit se tenir une convention élective ou un congrès pour renouveler les instances du parti. Nous combattons un système dans le parti. Nous voulons un changement et il s’impose.
Pensez-vous que le moment de pré campagne que connaît le pays est opportun pour engager un tel combat ?
Bien sûr. Parce que nous ne pouvons pas aller aux élections avec un président donc un candidat qui ne rassure pas nos chances de les gagner. Aujourd’hui, le président Bédié a 76 ans révolus et nous pensons qu’il n’est pas le cheval gagnant du Pdci. Bédié a dirigé le Pdci pendant un certain temps. Je pense qu’il n’est pas le seul héritier d’Houphouët Boigny. Il y a beaucoup de compétences au Pdci. Il y a des hommes et des femmes valables qui peuvent dignement succéder à Bédié. Aujourd’hui, il se pose un réel problème de succession au Pdci. Bédié n’a pas eu le temps de préparer quelqu’un pour sa succession. Nous pensons sincèrement que face à des adversaires de poids, le choix d’un candidat capable de garantir nos chances s’impose. On dit que je suis manipulé. Je voudrais souligner que c’est de l’intox. Mon bureau et moi revendiquons simplement le respect des textes du parti et rien d’autre. Personne ne nous manipule.
Entretien réalisé par Lacina Ouattara
Lg : Bamba Souleymane n’a pas pu venir à bout de son bureau pour l’abandon de la revendication de l’organisation d’un congrès au Pdci.
Après votre audience avec le président Bédié, vous avez annoncé une rencontre avec votre bureau pour déterminer la conduite à tenir. Qu’en est-il ?
J’ai été clair avec les journalistes après ma rencontre avec le président Bédié. J’ai dit que j’allais rencontrer mon bureau avant de décider de quoi que ce soit. Aujourd’hui (Ndlr : hier), nous avons tenu une réunion au niveau des instances du Mja et il n’est plus question pour nous de jeter les armes. Au contraire, nous sommes plus déterminés à faire aboutir notre combat qui est la tenue d’un nouveau congrès et la désignation d’un nouveau candidat du Pdci pour l’élection présidentielle. Nous ne voulons plus de Bédié à la tête du Pdci.
Le président Bédié vous a conseillé le règlement en interne du problème et vous semblez ne pas emprunter ce chemin. Pourquoi ?
Je pense qu’après analyse, nous ne pensons pas que le président Bédié puisse ouvrir un dialogue interne au Pdci. Jusque là, il n’a pas engagé un débat allant dans ce sens. Nous allons alors bientôt appeler les militants pour la tenue d’un congrès. Nos revendications demeurent et nous demandons aux militants de se mobiliser pour que le congrès se tienne fin juillet. Notre action ne s’inscrit pas dans une quelconque rébellion au sein du parti. Nous demandons simplement le respect des textes du parti. Tous les 5 ans, il doit se tenir une convention élective ou un congrès pour renouveler les instances du parti. Nous combattons un système dans le parti. Nous voulons un changement et il s’impose.
Pensez-vous que le moment de pré campagne que connaît le pays est opportun pour engager un tel combat ?
Bien sûr. Parce que nous ne pouvons pas aller aux élections avec un président donc un candidat qui ne rassure pas nos chances de les gagner. Aujourd’hui, le président Bédié a 76 ans révolus et nous pensons qu’il n’est pas le cheval gagnant du Pdci. Bédié a dirigé le Pdci pendant un certain temps. Je pense qu’il n’est pas le seul héritier d’Houphouët Boigny. Il y a beaucoup de compétences au Pdci. Il y a des hommes et des femmes valables qui peuvent dignement succéder à Bédié. Aujourd’hui, il se pose un réel problème de succession au Pdci. Bédié n’a pas eu le temps de préparer quelqu’un pour sa succession. Nous pensons sincèrement que face à des adversaires de poids, le choix d’un candidat capable de garantir nos chances s’impose. On dit que je suis manipulé. Je voudrais souligner que c’est de l’intox. Mon bureau et moi revendiquons simplement le respect des textes du parti et rien d’autre. Personne ne nous manipule.
Entretien réalisé par Lacina Ouattara
Lg : Bamba Souleymane n’a pas pu venir à bout de son bureau pour l’abandon de la revendication de l’organisation d’un congrès au Pdci.
