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Politique Publié le mardi 29 juin 2010 | Le Patriote

L’Assemblée nationale sous la menace des jeunes “patriotes”

Ils remettent le couvert. Le consortium de jeunes manipulés à souhait, appelés pompeusement «jeunes patriotes», s’invite dans le débat sur l’affaire Tagro. Ce matin, selon une source digne de foi, une bande de ces «marcheurs et casseurs professionnels» entendent faire le siège de l’Assemblée nationale pour, dit-on, empêcher celle-ci de délibérer ce jour sur la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Tagro. Un député joint hier, a affirmé qu’aucune manœuvre ne saurait détourner les parlementaires de leur action. «C’est du dilatoire» a martelé notre interlocuteur. Et de s’interroger : «Pourquoi, lorsqu’on a créé les commissions parlementaires sur le scandale des déchets toxiques, on n’a pas vu ces prétendus jeunes patriotes?» Il conclut en ces termes : «C’est inadmissible qu’un groupuscule de jeunes désoeuvrés sous le couvert de jeunes patriotes, vienne perturber le travail de la Représentation nationale. La réunion de la conférence des présidents se tient absolument ce mardi 29 juin comme annoncé par le communiqué y afférent. Le gouvernement devra prendre ses responsabilités».
La menace de ces jeunes dits patriotes est à prendre au sérieux. Car, ils sont considérés comme des intouchables auxquels tout est permis. Sous le régime de la Refondation qui les a soigneusement suscités, plusieurs actes de vandalisme voire de banditisme, sont à leur actif. Ils ont commis ces actes dans l’impunité totale. Il faut rappeler que le 02 juin dernier, le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly, a accusé le directeur de cabinet du ministre Tagro de favoritisme au profit de son patron dans les concours d’entrée à l’école de Police. Depuis lors, l’affaire fait grand bruit dans le pays. Le chef de l’Etat a exigé une enquête du Parquet d’Abidjan. Parallèlement, trois groupes parlementaires ont déposé sur le bureau du président de l’Assemblée nationale, une résolution lui demandant la création d’une commission d’enquête parlementaire. Conformément à l’article 100, alinéa 1 du règlement intérieur du Parlement, la conférence des présidents est convoquée à l’effet d’examiner la proposition et d’en tirer toutes les conséquences. C’est à cette procédure que veulent mettre fin des individus tapis dans l’ombre. Sans doute, ils sont convaincus que leur protégé ou mentor n’est pas blanc dans cette affaire. En fait, on se demande pourquoi le FPI a tant peur de l’enquête parlementaire ? Si tant est que le ministre Tagro, principal accusé dans cette affaire, ne se reproche rien. Pourquoi se rabattre sur de jeunes désoeuvrés auxquels les tenants du pouvoir devraient donner du travail plutôt que de les manipuler pour de sales besognes? A vrai dire, le FPI a peur de la vérité qui peut résulter de la commission d’enquête parlementaire d’une part et d’autre part, le parti frontiste est convaincu que l’enquête judiciaire de Tchimou est un leurre, un saupoudrage pour détourner de l’organisation des élections générales.
IBK
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