Une réunion des partenaires de l’enrichissement des aliments de l’espace Uemoa se tient du 28 au 30 juin au Plateau. Cette rencontre initiée par la Commission de l’Uemoa vise la mise en synergie des efforts des partenaires agissant dans cette zone, la formulation de nouvelles stratégies en vue d’une fortification des aliments. Qui consiste en l’ajout de substances nutritives aux produits alimentaires de grande consommation à l’effet de maintenir ou améliorer la qualité des régimes alimentaires. Cela, en vue de corriger la malnutrition. Car, dira le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Aka Aouélé à la cérémonie d’ouverture, les carences en vitamines et minéraux essentiels, comme la vitamine A, l’iode, le zinc, le fer et l’acide folique, constituent un problème de santé publique.
Et ce sont les causes principales de morbidité, de mortalité prématurée, de réduction de la performance à l’école et d’autres handicaps. Ajoutant que selon l’Oms, l’anémie par carence de fer est à la base de 20% de la mortalité maternelle en Afrique. Et celle en vitamine A touche 42% des enfants de 0 à 59 mois en Afrique subsaharienne. En vue de réduire les carences en micronutriments, Aka Aouélé a souhaité l’implication du secteur privé agro-alimentaire afin d’enrichir la production, les produits commercialisés tout en encourageant la consommation.
Le ministre a souligné qu’il entend prendre des dispositions à l’issue de la concertation en vue d’atteindre les objectifs fixés pour l’éradication desdites carences.
Quant au Commissaire de l’Uemoa, Guy Amedée Ajanohoun, il reste convaincu que leur réduction dans l’espace Uemoa est possible. Tout en appelant à un engagement de tous pour des actions concrètes. Etant donné que nombre d’enfants sont exposés aux problèmes de nutrition.
Le représentant des partenaires techniques Arnaud Laillou a, lui appelé les gouvernants des pays de la zone Uemoa à la mise en place d’une stratégie et d’un cadre législatif pour un approvisionnement des marchés en produits fortifiés.
Signalons que l’Occident a réussi à refréner cette carence en fortifiant de principaux vecteurs alimentaires comme les céréales, l’huile et le sucre avec des substances nutritives essentielles. L’état des lieux des actions menées en faveur des populations des Etats membres de l’Uemoa sera fait au cours de cette réunion. Une solution durable de santé publique est souhaitée afin de prévenir les problèmes liés à la malnutrition pour l’amélioration du statut nutritionnel des populations.
Christian Dallet
Et ce sont les causes principales de morbidité, de mortalité prématurée, de réduction de la performance à l’école et d’autres handicaps. Ajoutant que selon l’Oms, l’anémie par carence de fer est à la base de 20% de la mortalité maternelle en Afrique. Et celle en vitamine A touche 42% des enfants de 0 à 59 mois en Afrique subsaharienne. En vue de réduire les carences en micronutriments, Aka Aouélé a souhaité l’implication du secteur privé agro-alimentaire afin d’enrichir la production, les produits commercialisés tout en encourageant la consommation.
Le ministre a souligné qu’il entend prendre des dispositions à l’issue de la concertation en vue d’atteindre les objectifs fixés pour l’éradication desdites carences.
Quant au Commissaire de l’Uemoa, Guy Amedée Ajanohoun, il reste convaincu que leur réduction dans l’espace Uemoa est possible. Tout en appelant à un engagement de tous pour des actions concrètes. Etant donné que nombre d’enfants sont exposés aux problèmes de nutrition.
Le représentant des partenaires techniques Arnaud Laillou a, lui appelé les gouvernants des pays de la zone Uemoa à la mise en place d’une stratégie et d’un cadre législatif pour un approvisionnement des marchés en produits fortifiés.
Signalons que l’Occident a réussi à refréner cette carence en fortifiant de principaux vecteurs alimentaires comme les céréales, l’huile et le sucre avec des substances nutritives essentielles. L’état des lieux des actions menées en faveur des populations des Etats membres de l’Uemoa sera fait au cours de cette réunion. Une solution durable de santé publique est souhaitée afin de prévenir les problèmes liés à la malnutrition pour l’amélioration du statut nutritionnel des populations.
Christian Dallet