Vendredi dernier, de retour du maquis où le jeune Bagré Salif a été blessé par un policier, Camille Siaba et Augustin Sahi respectivement correspondants des quotidiens Soir Info et Notre heure, ont été renversés par un troupeau de moutons qui divaguait sur la chaussée. Si malgré ses blessures Camille arrive à travailler, Augustin Sahi est lui cloué au lit par une fracture de la rotule droite. Après avoir recueilli les témoignages dans le maquis où le policier a tiré sur le supporter des Eléphants, les 2 confrères, sur la moto de Camille, se rendaient au Chr pour voir la victime et peut-être le policier.
La moto de Camille est très endommagée
A hauteur de la Fondation Félix Houphouet-Boigny pour la recherche de la paix, un troupeau de mouton s'est mis à gambader capricieuse au travers de leur voie. Camille roulait vite, pour donner l'information à sa rédaction en faisant sa une. Toutes ses manœuvres pour éviter l'accident ont été vaines, les bêtes apeurées allaient dans tous les sens. Un bélier est violemment percuté et les deux confrères sont projetés sur l'asphalte. Le correspondant de soir Info a des entailles profondes au bras, et des écorchures partout le corps. Idem pour Augustin qui, par-dessus, a la rotule droite fracturée.
Les deux blessés décident de se rendre dans une clinique de la place pour y recevoir des soins. Toutefois, un passant leur conseille d'aller voir le propriétaire du troupeau qui s'était déjà dispersé. Que faire?
Clopin-clopant, les deux confrères parviennent à suivre le troupeau qui s'engouffre dans une cour à 200 mètres de là. Lorsqu'ils y arrivent à leur tour, c'est pour rencontrer le propriétaire qui n'est autre qu'un Sénoufo. Siaba et Sahi étant des Yacouba, le jeu de l'alliance joue à fond. Le Sénoufo accompagne ses deux ''djon-tchè'' à la clinique, puis au Chr où la radio précisera la fracture de Sahi. Le Sénoufo a payé les consultations et les frais occasionnés par les premiers soins. ''A cause de l'alliance, nous ne pouvions rien demander de plus'', explique Camille Siaba qui se demande comment acquérir une nouvelle moto par les temps qui courent. Naturellement, malgré leurs blessures, les confrères se sont acquittés de la tâche à eux confiée par leurs rédactions respectives.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
La moto de Camille est très endommagée
A hauteur de la Fondation Félix Houphouet-Boigny pour la recherche de la paix, un troupeau de mouton s'est mis à gambader capricieuse au travers de leur voie. Camille roulait vite, pour donner l'information à sa rédaction en faisant sa une. Toutes ses manœuvres pour éviter l'accident ont été vaines, les bêtes apeurées allaient dans tous les sens. Un bélier est violemment percuté et les deux confrères sont projetés sur l'asphalte. Le correspondant de soir Info a des entailles profondes au bras, et des écorchures partout le corps. Idem pour Augustin qui, par-dessus, a la rotule droite fracturée.
Les deux blessés décident de se rendre dans une clinique de la place pour y recevoir des soins. Toutefois, un passant leur conseille d'aller voir le propriétaire du troupeau qui s'était déjà dispersé. Que faire?
Clopin-clopant, les deux confrères parviennent à suivre le troupeau qui s'engouffre dans une cour à 200 mètres de là. Lorsqu'ils y arrivent à leur tour, c'est pour rencontrer le propriétaire qui n'est autre qu'un Sénoufo. Siaba et Sahi étant des Yacouba, le jeu de l'alliance joue à fond. Le Sénoufo accompagne ses deux ''djon-tchè'' à la clinique, puis au Chr où la radio précisera la fracture de Sahi. Le Sénoufo a payé les consultations et les frais occasionnés par les premiers soins. ''A cause de l'alliance, nous ne pouvions rien demander de plus'', explique Camille Siaba qui se demande comment acquérir une nouvelle moto par les temps qui courent. Naturellement, malgré leurs blessures, les confrères se sont acquittés de la tâche à eux confiée par leurs rédactions respectives.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
