Après la descente musclée de jeunes gendarmes dans un centre d’examen à Adjamé, le commandant supérieur de la Gendarmerie condamne cet acte.
Le Patriote : Mon Général, des gendarmes mécontents ont déchiré des copies de BAC à Adjamé. Que s’est-il passé ?
Gal Kassaraté Tiapé Edouard : On nous a rapporté qu’aux 220 logements, une poignée de gendarmes auraient fait irruption dans un centre d’examen. Et qu’ils auraient déchiré les copies des élèves. Le motif qu’ils auraient avancé, selon nos informations, est qu’ils seraient mécontents du règlement des primes. J’utilise le conditionnel parce que nous n’avons pas encore toutes les informations nous permettant d’affirmer cette thèse. Automatiquement, nous avons déployé tous nos éléments pour sécuriser les centres. On nous a rapporté également que les épreuves du baccalauréat continuent. Et qu’il est possible de rattraper l’épreuve où les élèves ont été empêchés de composer. Nous avons envoyé des hommes sur le terrain pour mener une enquête. S’il s’avère qu’il s’agit effectivement des gendarmes de la promotion 2005-2007, les auteurs seront sanctionnés avec la rigueur de la loi. Parce que les examens scolaires n’ont absolument rien à avoir avec les problèmes militaires.
LP : Peut-on alors dire que les candidats n’ont plus de souci à se faire?
Gal KTE : Nous avons effectivement pris des dispositions pour cela. Il n’y a plus de soucis à se faire. On met cette action sur le compte d’un vent de folie. Mais, c’est une mauvaise action qui n’est pas du tout bien.
LP : Est-ce que le commandement n’a pas vu venir cette action du sabotage des examens par les jeunes gendarmes?
Gal KTE : Quand il y a un problème militaire, c’est d’abord dans les casernes. On peut faire une mutinerie. Ce n’était pas une question en relation avec les examens. Pourquoi ne sont-ils pas allés perturber les examens de l’école de Gendarmerie. Ce serait plus compréhensible. Qu’est-ce qu’un examen civil a à avoir avec une question de prime non payée ? Ce sont des excès de folie.
LP : Qu’est-ce que vous pouvez dire aux Ivoiriens en général et aux parents d’élèves en particulier ?
Gal KTE : Nous sommes en enquête. S’il est prouvé que ce sont des gendarmes qui sont les auteurs de cette action, en tant que Force attachée à la défense des personnes et des biens, nous devons présenter nos excuses à la Nation, mais aussi à nos enfants. Ce n’est pas bon pour le moral des candidats qui doivent composer. Ça les déstabilise. Si c’est un fait avéré, nous irons à la télévision pour présenter toutes nos excuses à la Nation. Mais avant, nous devons avoir tous les éléments de l’enquête. Avec ces éléments, nous prendrons des dispositions pour déléguer un porte-parole pour expliquer ce qui s’est réellement passer. Il faut que le problème militaire reste dans le cadre militaire. C’est malheureux. Il faut qu’on arrête ça.
Par Coulibaly Brahima
Le Patriote : Mon Général, des gendarmes mécontents ont déchiré des copies de BAC à Adjamé. Que s’est-il passé ?
Gal Kassaraté Tiapé Edouard : On nous a rapporté qu’aux 220 logements, une poignée de gendarmes auraient fait irruption dans un centre d’examen. Et qu’ils auraient déchiré les copies des élèves. Le motif qu’ils auraient avancé, selon nos informations, est qu’ils seraient mécontents du règlement des primes. J’utilise le conditionnel parce que nous n’avons pas encore toutes les informations nous permettant d’affirmer cette thèse. Automatiquement, nous avons déployé tous nos éléments pour sécuriser les centres. On nous a rapporté également que les épreuves du baccalauréat continuent. Et qu’il est possible de rattraper l’épreuve où les élèves ont été empêchés de composer. Nous avons envoyé des hommes sur le terrain pour mener une enquête. S’il s’avère qu’il s’agit effectivement des gendarmes de la promotion 2005-2007, les auteurs seront sanctionnés avec la rigueur de la loi. Parce que les examens scolaires n’ont absolument rien à avoir avec les problèmes militaires.
LP : Peut-on alors dire que les candidats n’ont plus de souci à se faire?
Gal KTE : Nous avons effectivement pris des dispositions pour cela. Il n’y a plus de soucis à se faire. On met cette action sur le compte d’un vent de folie. Mais, c’est une mauvaise action qui n’est pas du tout bien.
LP : Est-ce que le commandement n’a pas vu venir cette action du sabotage des examens par les jeunes gendarmes?
Gal KTE : Quand il y a un problème militaire, c’est d’abord dans les casernes. On peut faire une mutinerie. Ce n’était pas une question en relation avec les examens. Pourquoi ne sont-ils pas allés perturber les examens de l’école de Gendarmerie. Ce serait plus compréhensible. Qu’est-ce qu’un examen civil a à avoir avec une question de prime non payée ? Ce sont des excès de folie.
LP : Qu’est-ce que vous pouvez dire aux Ivoiriens en général et aux parents d’élèves en particulier ?
Gal KTE : Nous sommes en enquête. S’il est prouvé que ce sont des gendarmes qui sont les auteurs de cette action, en tant que Force attachée à la défense des personnes et des biens, nous devons présenter nos excuses à la Nation, mais aussi à nos enfants. Ce n’est pas bon pour le moral des candidats qui doivent composer. Ça les déstabilise. Si c’est un fait avéré, nous irons à la télévision pour présenter toutes nos excuses à la Nation. Mais avant, nous devons avoir tous les éléments de l’enquête. Avec ces éléments, nous prendrons des dispositions pour déléguer un porte-parole pour expliquer ce qui s’est réellement passer. Il faut que le problème militaire reste dans le cadre militaire. C’est malheureux. Il faut qu’on arrête ça.
Par Coulibaly Brahima