On aura tout vu sous la Refondation ! Des gendarmes qui font irruption dans un établissement scolaire, perturbant ainsi le bon déroulement des épreuves du Baccalauréat. Les observateurs pouvaient accepter aisément que ces examens soient peut être perturbés par le corps enseignant pour une quelconque revendication insatisfaite. Mais hélas ! Ces gendarmes continuent de s’illustrer de façon négative. En tout cas, ce corps d’élite est en train de perdre ses repères. Si réellement ils voulaient se faire entendre, les casernes ou encore le ministère de la Défense étaient les lieux les mieux indiqués. Et non un centre d’examen. Cette situation pourrait influer négativement sur le taux d’admis des candidats ayant composé au Lycée Moderne d’Adjamé. L’impunité est de saison en Côte d’Ivoire. Ces gendarmes ne sont malheureusement pas à leur premier forfait. L’on se souvient qu’en 2006, ils avaient bloqué les deux principaux ponts (De Gaulle et Houphouët-Boigny), du District d’Abidjan pour exiger le paiement des arriérés de leurs primes. Ce comportement des gendarmes est resté impuni. Et c’est cette impunité qui les a motivés à aller perturber le déroulement des examens.
AC
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