Les épreuves écrites du baccalauréat ont été perturbées hier à Adjamé par une cinquantaine d’hommes en uniformes.
Des hommes en trellis ont semé la peur, la panique et empêché le bon déroulement de l’épreuve de philosophie, hier matin au collège moderne d’Adjamé où était logé un des centres de composition des écrits du baccalauréat. Le président de ce centre, Gbambé Raymond, que nous avons rencontré, a affirmé qu’une cinquantaine d’hommes en treillis a fait irruption par effraction dans l’enceinte du centre, perturbant sérieusement le déroulement de l’épreuve de philosophie à une heure de sa fin. « C’est aux environs de 11 heures 03 qu’ils sont entrés dans le centre. Le portail étant fermé, l’un d’entre eux a escaladé la clôture pour permettre à ses camarades d’accéder à l’intérieur de l’établissement », a-t-il expliqué. Notre interlocuteur confirme que « ces visiteurs indésirables » étaient habillés pour certains en tenue militaire, pour d’autres, en tee-shirts rouges et d’autres s’étaient badigeonnés le visage de caolin. « Une fois dans l’enceinte du centre, ils ont commencé à faire beaucoup de bruit. L’un des gendarmes commis à la surveillance de l’établissement a même reçu un violent coup de poing. Je voulais filmer les images à partir de mon portable, mais l’un d’entre eux a promis de m’abattre si je persistais », atteste le président du centre. Les manifestants se sont présentés comme étant des gendarmes issus de la promotion 2005 venus revendiquer une prime que leur doit l’Etat. « Ils m’ont confié que leur acte visait à essentiellement à réclamer cette prime », a expliqué M. Gbambé Raymond. Toutefois, les incidents de leur passage dans ce centre sont importants, soutient son président. Des feuilles de compositions, les convocations, les fiches de tables les fiches de notes des épreuves orales, ont subi la furia de ces gendarmes. « Pris de panique, les 720 candidats des séries A1, A2, D et, n’ont eu d’autres issues que de sortir de leurs salles d’examens, perturbant ainsi cette épreuve de philosophie. Le renfort de la gendarmerie nationale arrivé sur les lieux, n’a pu mettre la main sur les manifestants. Le Ministre de l’Education, Bleu Lainé, assisté de la directrice des Examens et concours, ayant débarqué également dans ce centre, a décidé que les épreuves se poursuivre en attendant qu’une solution soit trouvée pour celle de Philosophie. L’après-midi, les candidats ont subi dans le calme les épreuves d’Histoire et Géographie. Les parents d’élèves ont également effectué nombreux le déplacement sur le site pour protéger leurs enfants. Des sources révèlent que les mêmes incidents se sont produits également à l’Epp municipalité centre. En dehors de ces incidents, les épreuves de cette première journée des épreuves écrites du Bac, se sont bien déroulées dans le District d’Abidjan et dans les autres centres du pays, indiquent les sources officielles du ministère de l’Education nationale.
Benjamin Soro
Des hommes en trellis ont semé la peur, la panique et empêché le bon déroulement de l’épreuve de philosophie, hier matin au collège moderne d’Adjamé où était logé un des centres de composition des écrits du baccalauréat. Le président de ce centre, Gbambé Raymond, que nous avons rencontré, a affirmé qu’une cinquantaine d’hommes en treillis a fait irruption par effraction dans l’enceinte du centre, perturbant sérieusement le déroulement de l’épreuve de philosophie à une heure de sa fin. « C’est aux environs de 11 heures 03 qu’ils sont entrés dans le centre. Le portail étant fermé, l’un d’entre eux a escaladé la clôture pour permettre à ses camarades d’accéder à l’intérieur de l’établissement », a-t-il expliqué. Notre interlocuteur confirme que « ces visiteurs indésirables » étaient habillés pour certains en tenue militaire, pour d’autres, en tee-shirts rouges et d’autres s’étaient badigeonnés le visage de caolin. « Une fois dans l’enceinte du centre, ils ont commencé à faire beaucoup de bruit. L’un des gendarmes commis à la surveillance de l’établissement a même reçu un violent coup de poing. Je voulais filmer les images à partir de mon portable, mais l’un d’entre eux a promis de m’abattre si je persistais », atteste le président du centre. Les manifestants se sont présentés comme étant des gendarmes issus de la promotion 2005 venus revendiquer une prime que leur doit l’Etat. « Ils m’ont confié que leur acte visait à essentiellement à réclamer cette prime », a expliqué M. Gbambé Raymond. Toutefois, les incidents de leur passage dans ce centre sont importants, soutient son président. Des feuilles de compositions, les convocations, les fiches de tables les fiches de notes des épreuves orales, ont subi la furia de ces gendarmes. « Pris de panique, les 720 candidats des séries A1, A2, D et, n’ont eu d’autres issues que de sortir de leurs salles d’examens, perturbant ainsi cette épreuve de philosophie. Le renfort de la gendarmerie nationale arrivé sur les lieux, n’a pu mettre la main sur les manifestants. Le Ministre de l’Education, Bleu Lainé, assisté de la directrice des Examens et concours, ayant débarqué également dans ce centre, a décidé que les épreuves se poursuivre en attendant qu’une solution soit trouvée pour celle de Philosophie. L’après-midi, les candidats ont subi dans le calme les épreuves d’Histoire et Géographie. Les parents d’élèves ont également effectué nombreux le déplacement sur le site pour protéger leurs enfants. Des sources révèlent que les mêmes incidents se sont produits également à l’Epp municipalité centre. En dehors de ces incidents, les épreuves de cette première journée des épreuves écrites du Bac, se sont bien déroulées dans le District d’Abidjan et dans les autres centres du pays, indiquent les sources officielles du ministère de l’Education nationale.
Benjamin Soro
