Jacob Angofi, directeur de l’exploitation Abidjan de la Société de distribution d'eau de Côte d'Ivoire (Sodeci), joint hier, dit comprendre l'attitude des étudiants qui se méfient de l'eau du robinet. Mais il assimile leur crainte à une psychose. Pour lui, ce trouble est le résultat des traumatismes de l'épisode des déchets toxiques. Pour dissiper les inquiétudes, il annonce une tournée de sa structure dans les cités universitaires pour rassurer les étudiants sur la qualité de l'eau. Selon le directeur de l’exploitation, il n'y a pas de problèmes sur les installations de la Sodeci. Il reprend les mots du directeur général, Ebah Basile, qui disait à sa récente conférence de presse que « s'il y a intoxication, les causes sont ailleurs. L'eau n'y est pour rien ». Au sujet des nouveaux cas qui se signalent, Jacob Angofi conseille des visites médicales aux étudiants. Ceci en vue de déterminer les causes réelles des maux gastriques qu'ils ressentent. Il leur demande de cesser de se faire peur, et d'éviter des dépenses parallèles pour de l'eau.
Nesmon De Laure
Nesmon De Laure
