Dans un entretien accordé à notre confrère de la radio Onuci Fm, dont nous vous livrons un extrait, le numéro un de la gendarmerie nationale, Tiapé Kassaraté Edouard, après la double descente de certains de ses hommes dans les centres d`examen du Bac à Adjamé et à Yopougon, pour réclamer leur prime(haut les cœurs), présente ses excuses à la nation ivoirienne.
"Je tiens à présenter toutes mes excuses et les désagréments causés par quelques éléments de la gendarmerie de la promotion 2005-2007 qui disent qu`ils réclameraient leur prime. Même si cela était fondé, ce qui n`est pas sûr, ce n`est pas dans les écoles qu`il faut poser le problème. Au jour d`aujourd`hui, nous avons pris des dispositions très serrées. Vous pouvez faire un tour sur le terrain, vous verrez que les enfants composent dans la sérénité et nous tenons à maintenir ce dispositif là pour que nos enfants qui n`ont rien à voir avec les problèmes militaires, puissent travailler tranquillement pour le bonheur de leurs parents et pour eux-mêmes. Pour ma part, le dialogue est permanent, j`ai reçu une petite délégation, je leur ai expliqué ce que je savais, en leur disant qu`il n`y avait pas de primes versées ou gardées quelque part et que dès qu`il y a des éclaircies, dans le pire des cas, nous verrons nos responsables pour voir ce qu`il y a lieu de faire. Mais pour l`heure, nous leur conseillons le calme, nous ne sommes pas des syndicalistes, nous sommes des militaires, nous sommes soumis à la discipline et à la rigueur".
Propos recueillis
Jean Prisca
"Je tiens à présenter toutes mes excuses et les désagréments causés par quelques éléments de la gendarmerie de la promotion 2005-2007 qui disent qu`ils réclameraient leur prime. Même si cela était fondé, ce qui n`est pas sûr, ce n`est pas dans les écoles qu`il faut poser le problème. Au jour d`aujourd`hui, nous avons pris des dispositions très serrées. Vous pouvez faire un tour sur le terrain, vous verrez que les enfants composent dans la sérénité et nous tenons à maintenir ce dispositif là pour que nos enfants qui n`ont rien à voir avec les problèmes militaires, puissent travailler tranquillement pour le bonheur de leurs parents et pour eux-mêmes. Pour ma part, le dialogue est permanent, j`ai reçu une petite délégation, je leur ai expliqué ce que je savais, en leur disant qu`il n`y avait pas de primes versées ou gardées quelque part et que dès qu`il y a des éclaircies, dans le pire des cas, nous verrons nos responsables pour voir ce qu`il y a lieu de faire. Mais pour l`heure, nous leur conseillons le calme, nous ne sommes pas des syndicalistes, nous sommes des militaires, nous sommes soumis à la discipline et à la rigueur".
Propos recueillis
Jean Prisca
