La salle des ‘’Pas perdus’’ du Conseil Economique et Social a abrité le mercredi 30 juin dernier, la cérémonie de présentation de l’ouvrage de Tiburce Koffi, intitulé, ‘’Mémoire d’une tombe’’.
‘‘Mémoire d’une tombe’’ de Tiburce Koffi, artiste musicien, écrivain et journaliste, est un ouvrage qui a remporté l’édition 2009 du ‘’Prix Ivoire’’ de la littérature africaine. Au cours de la présentation de l’œuvre, l’auteur a appelé au travail, en critiquant violemment les dirigeants du régime actuel éclaboussés par une affaire de corruption et de détournement de deniers publics « Houphouët aimait le travail. Mais ce que je reproche à ceux d’aujourd’hui, c’est de célébrer l’argent. Ils ne travaillent pas mais ils volent » a-t-il fermement dénoncé avec le verbe qu’on lui connait. Il a même levé un coin de voile sur tous les Chefs d’Etat africains qui persistent à rester au pouvoir bien qu’ils n’aient plus rien à apporter au peuple. Ils convoitent le pouvoir et lorsqu’ils sont portés à la tête de leur pays, ils ne veulent plus s’en aller après qu’ils ont terminé leur mandat. Inscrite avec brio dans la trame d’une épopée, l’œuvre de Tiburce Koffi, ‘’Mémoire d’une tombe’’, surpasse la fiction romanesque pour relater l’histoire d’un homme qui a épousé la légende. Celle de Thomas Sankara, capitaine de l’armée voltaïque assassiné le 15 octobre 1987 à l’issue d’un coup d’Etat. Une histoire masquée à travers des personnages tels Kansar, Iboudo, Mimira, Ko Ngouêamoin… et d’un pays nommé Yalêklo. Le pays « de la pauvreté qui n’en finissait pas de lutter contre la honte de paraître nu au bal des nations, ce pays qui n’en finissait pas de (…) rêver d’être autre chose qu’un pays de grand sable ». C’est un ouvrage de 514 pages qui s’inscrit dans la veine de l’idiot, selon Henri N’koumo. M. Venance Kacou, Président Directeur Général du groupe Nei/Ceda, a indiqué que ce livre aborde les situations de la vie sans tabou, sans hypocrisie. C’est pourquoi, il a tenu à féliciter l’auteur pour sa contribution à l’enrichissement de la littérature africaine.
Adèle Kouadio
(Ph : Mélèdje )
‘‘Mémoire d’une tombe’’ de Tiburce Koffi, artiste musicien, écrivain et journaliste, est un ouvrage qui a remporté l’édition 2009 du ‘’Prix Ivoire’’ de la littérature africaine. Au cours de la présentation de l’œuvre, l’auteur a appelé au travail, en critiquant violemment les dirigeants du régime actuel éclaboussés par une affaire de corruption et de détournement de deniers publics « Houphouët aimait le travail. Mais ce que je reproche à ceux d’aujourd’hui, c’est de célébrer l’argent. Ils ne travaillent pas mais ils volent » a-t-il fermement dénoncé avec le verbe qu’on lui connait. Il a même levé un coin de voile sur tous les Chefs d’Etat africains qui persistent à rester au pouvoir bien qu’ils n’aient plus rien à apporter au peuple. Ils convoitent le pouvoir et lorsqu’ils sont portés à la tête de leur pays, ils ne veulent plus s’en aller après qu’ils ont terminé leur mandat. Inscrite avec brio dans la trame d’une épopée, l’œuvre de Tiburce Koffi, ‘’Mémoire d’une tombe’’, surpasse la fiction romanesque pour relater l’histoire d’un homme qui a épousé la légende. Celle de Thomas Sankara, capitaine de l’armée voltaïque assassiné le 15 octobre 1987 à l’issue d’un coup d’Etat. Une histoire masquée à travers des personnages tels Kansar, Iboudo, Mimira, Ko Ngouêamoin… et d’un pays nommé Yalêklo. Le pays « de la pauvreté qui n’en finissait pas de lutter contre la honte de paraître nu au bal des nations, ce pays qui n’en finissait pas de (…) rêver d’être autre chose qu’un pays de grand sable ». C’est un ouvrage de 514 pages qui s’inscrit dans la veine de l’idiot, selon Henri N’koumo. M. Venance Kacou, Président Directeur Général du groupe Nei/Ceda, a indiqué que ce livre aborde les situations de la vie sans tabou, sans hypocrisie. C’est pourquoi, il a tenu à féliciter l’auteur pour sa contribution à l’enrichissement de la littérature africaine.
Adèle Kouadio
(Ph : Mélèdje )