Débuté le lundi28 Juin dernier à Nantes par une cérémonie officielle d’ouverture, devant un parterre de personnalités et d’organisations mondiales, le 4e Forum mondial des droits de l’Homme a débuté hier, ses travaux. Lors de l’une des tables rondes «penser et construire la citoyenneté dans les pays à forte dimension ethnique», qui meubleront ces travaux, la question ivoirienne et burundaise a été inscrite au cœur des débats.
Concernant le cas ivoirien, pour le représentant de l’OIF, il est ressorti la responsabilité des États et du politique dans les crises de citoyennetés ou d’identités en Afrique. Pour l’anthropologue Abdoulaye Ouédraogo, la crise économique aidant, avec la rareté des terres cultivables, les divisions entre les peuples ont été artificiellement entretenues dans le but de conquête ou de conservation de pouvoir. Il a aussi indiqué que l’impunité totale dont jouissent certaines personnes pourrait expliquer cette crise.
Mme Anne Ouloto, après un exposé sur l’évolution de la situation politique en Côte d’Ivoire, marquée notamment par le déni de citoyenneté à l’égard de certains citoyens, qui se voient refuser le droit de prendre part au prochain scrutin et le maintien de M. Laurent Gbagbo à la tête de la Côte d`Ivoire sans élections depuis dix ans. « Plus rien n’empêche notre pays d’aller aux élections. Comment comprendre que des pays comme la Sierra Leone, le Libéria, l’Afghanistan, le Liban ou même l’Irak, qui ont connu des situations plus graves que la Côte d’Ivoire, ont pu faire des élections et pas nous? Aidez-nous à contraindre M. Laurent Gbagbo à aller aux élections».
La porte-parole principale du candidat Alassane Ouattara conduisait une délégation qui comprenait Touré Mamadou président de la CPC, Mme Anna Sangaré, militante RDR Nantes et M. Soualiho Kanté chargé des relations extérieures de la CPC.
Les débats sur la Côte d’Ivoire se sont poursuivis hier à travers une table ronde organisée par l’organisation internationale de la francophonie, avec comme thème : Droit de l’homme en période de crise et de conflits. Patrick N`gouan, ancien président de la LIDHO, était inscrit parmi les intervenants.
Source: Service
de communication CPC
Concernant le cas ivoirien, pour le représentant de l’OIF, il est ressorti la responsabilité des États et du politique dans les crises de citoyennetés ou d’identités en Afrique. Pour l’anthropologue Abdoulaye Ouédraogo, la crise économique aidant, avec la rareté des terres cultivables, les divisions entre les peuples ont été artificiellement entretenues dans le but de conquête ou de conservation de pouvoir. Il a aussi indiqué que l’impunité totale dont jouissent certaines personnes pourrait expliquer cette crise.
Mme Anne Ouloto, après un exposé sur l’évolution de la situation politique en Côte d’Ivoire, marquée notamment par le déni de citoyenneté à l’égard de certains citoyens, qui se voient refuser le droit de prendre part au prochain scrutin et le maintien de M. Laurent Gbagbo à la tête de la Côte d`Ivoire sans élections depuis dix ans. « Plus rien n’empêche notre pays d’aller aux élections. Comment comprendre que des pays comme la Sierra Leone, le Libéria, l’Afghanistan, le Liban ou même l’Irak, qui ont connu des situations plus graves que la Côte d’Ivoire, ont pu faire des élections et pas nous? Aidez-nous à contraindre M. Laurent Gbagbo à aller aux élections».
La porte-parole principale du candidat Alassane Ouattara conduisait une délégation qui comprenait Touré Mamadou président de la CPC, Mme Anna Sangaré, militante RDR Nantes et M. Soualiho Kanté chargé des relations extérieures de la CPC.
Les débats sur la Côte d’Ivoire se sont poursuivis hier à travers une table ronde organisée par l’organisation internationale de la francophonie, avec comme thème : Droit de l’homme en période de crise et de conflits. Patrick N`gouan, ancien président de la LIDHO, était inscrit parmi les intervenants.
Source: Service
de communication CPC