Le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, a regagné, hier, Yamoussoukro, après avoir pris part du jeudi 1er au dimanche 4 juillet, au 38e sommet de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest au Cap-vert.
L'avion du président Laurent Gbagbo a atterri, hier à 17 heures 45, à l'aéroport international de Yamoussoukro. Le chef de l'Etat revenait de Santa Maria, dans l'île de Sal, la station balnéaire de l'archipel du Cap-Vert où s'est tenue le 38ème Sommet des chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao). Une rencontre qui a été suivie par le Sommet Cedeao-Brésil marqué par un important discours du président Lula, favorable à une aide accrue du Brésil en faveur de la sous-région.
Laurent Gbagbo s'est confié à la presse peu après sa descente d'avion : « En fait, nous avons eu deux réunions au Cap-Vert : un sommet ordinaire de la Cedeao que nous avons eu vendredi. Qui s'est surtout occupé de gérer l'organigramme, le fonctionnement de la commission de la Cedeao, qu'on n'a pas terminé d'ailleurs. Sur proposition de la Côte d'Ivoire, ce problème a été rejeté à un comité de 5 chefs d'Etat qui va faire des propositions au sommet de décembre. Et puis un deuxième sommet que nous avons eu samedi qui est un sommet Cedeao-Brésil, avec la présence d'une importante délégation brésilienne conduite par le président Lula Da Silva ». Revenant sur le premier sommet, le chef de l'Etat a révélé qu'il y a quelques problèmes liés au fonctionnement de la commission. « Aujourd'hui, nous avons des problèmes avec la commission, parce que nous sommes environ 15 Etats-membres de la Cedeao, et il y a certains Etats qui pensent qu'ils ne jouent aucun rôle, qu'ils n'ont aucune fonction, qu'ils n'ont pas de poste dans la commission. Donc c'est un problème. Il y a des Etats qui ont concédé une partie de leur souveraineté pour créer la Cedeao, qui se sentent inutiles, c'est ça le premier sommet ». Sur ce point, ajoute le président Gbagbo, la Côte d'Ivoire propose la création de 15 postes de commissaires, 1 pour chaque Etat « et qu'on s'occupe enfin des problèmes de fond, des problèmes de développement. C'est au 2ème sommet tenu avec le Brésil, poursuit Laurent Gbagbo, qu'a été exposé comment la Cedeao voit le futur du transport et le futur de l'énergie. « La Côte d'Ivoire a fait une intervention pour expliquer les enjeux. Et le Brésil s'est montré très intéressé par cette proposition et veut participer. Parce que l'objectif du Brésil et de la Cedeao, c'est de créer une Zone Atlantique sud, débarrassée de toute arme nucléaire… »
Des sources bien introduites indiquent que le chef de l'Etat séjournera dans la capitale politique pendant 2 semaines. Mais, ajoute-t-on, le président de la République sera vendredi prochain à Mama, son village pour recevoir les populations de l'Ouest montagneux qui ont tenu à lui exprimer leur gratitude pour ce qu'il a réalisé dans leur région.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
L'avion du président Laurent Gbagbo a atterri, hier à 17 heures 45, à l'aéroport international de Yamoussoukro. Le chef de l'Etat revenait de Santa Maria, dans l'île de Sal, la station balnéaire de l'archipel du Cap-Vert où s'est tenue le 38ème Sommet des chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao). Une rencontre qui a été suivie par le Sommet Cedeao-Brésil marqué par un important discours du président Lula, favorable à une aide accrue du Brésil en faveur de la sous-région.
Laurent Gbagbo s'est confié à la presse peu après sa descente d'avion : « En fait, nous avons eu deux réunions au Cap-Vert : un sommet ordinaire de la Cedeao que nous avons eu vendredi. Qui s'est surtout occupé de gérer l'organigramme, le fonctionnement de la commission de la Cedeao, qu'on n'a pas terminé d'ailleurs. Sur proposition de la Côte d'Ivoire, ce problème a été rejeté à un comité de 5 chefs d'Etat qui va faire des propositions au sommet de décembre. Et puis un deuxième sommet que nous avons eu samedi qui est un sommet Cedeao-Brésil, avec la présence d'une importante délégation brésilienne conduite par le président Lula Da Silva ». Revenant sur le premier sommet, le chef de l'Etat a révélé qu'il y a quelques problèmes liés au fonctionnement de la commission. « Aujourd'hui, nous avons des problèmes avec la commission, parce que nous sommes environ 15 Etats-membres de la Cedeao, et il y a certains Etats qui pensent qu'ils ne jouent aucun rôle, qu'ils n'ont aucune fonction, qu'ils n'ont pas de poste dans la commission. Donc c'est un problème. Il y a des Etats qui ont concédé une partie de leur souveraineté pour créer la Cedeao, qui se sentent inutiles, c'est ça le premier sommet ». Sur ce point, ajoute le président Gbagbo, la Côte d'Ivoire propose la création de 15 postes de commissaires, 1 pour chaque Etat « et qu'on s'occupe enfin des problèmes de fond, des problèmes de développement. C'est au 2ème sommet tenu avec le Brésil, poursuit Laurent Gbagbo, qu'a été exposé comment la Cedeao voit le futur du transport et le futur de l'énergie. « La Côte d'Ivoire a fait une intervention pour expliquer les enjeux. Et le Brésil s'est montré très intéressé par cette proposition et veut participer. Parce que l'objectif du Brésil et de la Cedeao, c'est de créer une Zone Atlantique sud, débarrassée de toute arme nucléaire… »
Des sources bien introduites indiquent que le chef de l'Etat séjournera dans la capitale politique pendant 2 semaines. Mais, ajoute-t-on, le président de la République sera vendredi prochain à Mama, son village pour recevoir les populations de l'Ouest montagneux qui ont tenu à lui exprimer leur gratitude pour ce qu'il a réalisé dans leur région.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro