Oral du Bepc - Cafouillage total

Un tour dans plusieurs centres d’examen du Bepc hier, nous a permis de constater que les oraux de cet examen, à grand tirage se déroulait dans un cafouillage total. Il s’agit, dans certains centres d’examen, de l’arrivée tardive des listings, des convocations des interrogateurs, des copies, de brouillon, et du petit matériel. Conséquence, dans certains établissements tel que le lycée municipal Simone Ehivet de Yopougon, le démarrage des oraux a été prévu pour ce matin. A en croire M Eponon Effoue , chef dudit centre, cette décision a été prise après une analyse profonde de la situation. «Nous avons renvoyé les candidats chez eux parce que c’est aujourd’hui (Ndlr : hier) que j’ai récupéré les copies et les listings à la Deco .Le secrétariat se chargera d’afficher dès maintenant les différentes listes afin que jeudi à 7h 30 déjà, les enfants viennent prendre connaissance de leur tour de passage pour les oraux » a-t-il indiqué. Au Cours Secondaire Protestant de Yopougon, les responsables du centre et les candidats travaillaient avec les moyens de bord. Un seul interrogateur sur quatre était présent pour auditionner les enfants dans ledit établissement. Le chef du secrétariat, Maouley Severin nous en donne les raisons. « Les professeurs d’Anglais peuvent être en train de corriger les épreuves d’anglais du Bac ce qui expliquerait cette absence. La correction de ces épreuves n’ayant démarré qu’hier (mardi) ». Un interrogateur ayant requis l’anonymat s’indigne en ces termes : « nous n’avons pas reçu les convocations à temps et j’attends, toujours la mienne pour prendre les candidats. Je suis vraiment déçu parce que chaque année, c’est pareil: tout est fait dans la négligence totale. » Au collège moderne Djessou d’Abobo, ce sont 690 candidats qui doivent y subir les épreuves du Bepc. A notre arrivée, des candidats traînaient devant le centre quand d’autres avaient pris place dans deux salles de classe. Interrogé, le chef de centre, M. Kamena Krou Germain, nous révèle, qu’il s’est retrouvé face à une situation embarrassante. « Nous avons 2 professeurs interrogateurs et 1 harmonisateur. J’ai fais signe à la Dren pour qu’on m’envoie du renfort. Deux interrogateurs sont actuellement en route. Pour le moment, nous avons installé les candidats qui doivent passer aujourd’hui (ndlr : hier) dans des salles d’attente » a-t-il relaté. Il était 9 heures 20 minutes quand nous quittions les lieux.

Mahi Mikeumeuné