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Politique Publié le jeudi 8 juillet 2010 | Nord-Sud

Ibrahim Sy Savané, aux partenaires internationaux : “Nous n`aurons plus besoin de votre aide après la crise”

© Nord-Sud Par Christian
Presse nationale - Le quotidien "L`Expression" souffle sa première bougie en présence des ministres Sy Savané, Konaté et du Roi de Bassam
"L’Expression" a célébré son 1er anniversaire à Grand-Bassam, dans le cadre somptueux du Koral Beach, les 3 et 4 juin 2010. Le séminaire initié à cette occasion, et qui portait sur le renforcement et l’enrichissement de son offre éditorial a été animé par des plumes de référence telles que Alfred Dan Moussa, Zio Moussa et Venance Konan. Plusieurs personnalités étaient présentes: les ministres Ibrahim Sy Savané (micro) et Konaté Sidiki, Sa Majesté Nanan Awula Tanoé Amon, Roi des N’zima Kotoko et le député-maire Jean-Michel Moulod
Des échanges constructifs aussi bien au niveau des hôtes qu'au niveau des visiteurs. Des débats francs, sur un ton poli. Le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, n'a pas failli à la tradition qu'on lui connaît. Il a débattu, hier, dans une ambiance bon enfant à son cabinet, de plusieurs questions chaudes de l'actualité ivoirienne avec les représentants de la presse internationale en Côte d'Ivoire. A ceux-ci, le porte-parole du gouvernement a expliqué ce que l'Etat ivoirien attend d'eux. « Nous avons besoin de l'aide de nos amis », a-t-il exprimé, d'entrée. Selon lui, c'est maintenant que les alliés de la Côte d'Ivoire doivent l'aider à sortir de la mauvaise passe. « Certains nous disent : nous allons vous aider quand la crise va finir », a-t-il indiqué. Avant d'affirmer : « Après la crise, nous n'aurons plus besoin de votre aide ». Pour lui, une telle attitude fait penser à des médecins qui demandent aux patients de guérir d'abord et qu'ils les soigneront ensuite. Dans ce cas, il ne voit pas l'utilité d'une telle amitié. Sur la question de ce qui est donné d'appeler l'affaire Désiré Tagro, Sy Savané pense que c'est une crise, certes, mais, une crise qui n'a pas la capacité de stopper le processus électoral. « La question des élections met en jeu le socle du pays. La crise que vous décrivez est une conjoncture », a-t-il rassuré. Le ministre a estimé que les prochaines élections constituent « la mère de toutes les attentes ». A la question de savoir pourquoi les soldats ivoiriens ne défileront pas à Paris, lors du cinquantenaire organisé à l'honneur de certains pays francophones, sa réponse est très libérale. « Le refus de la Côte d'Ivoire n'a pas été perçu comme un acte d'hostilité. Ni du côté de la France, ni de notre côté. Nous avons notre approche du cinquantenaire. Nous avons le droit de concevoir de façon autonome comment célébrer nos 50 ans », a-t-il signifié tout en demandant aux journalistes d'éviter de se lancer dans ce qu'il appelle de « faux débats ».

Sanou Amadou (Stagiaire)
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