«Garantir la qualité de l`eau pour le client: quelle approche pour les sociétés d`eau du continent africain ?». C’est le thème qui a réuni des dizaines de professionnels et d’experts de l’eau en provenance de toute l’Afrique depuis le lundi 5 juillet dernier à Libreville au Gabon.
Améliorer les politiques locales de l`eau et rendre plus efficaces les cadres de concertation, en vue d`affirmer le rôle et la responsabilité des acteurs du secteur dans chaque pays. Tel était l’enjeu de la réunion sur l’assainissement de l’eau, convoquée sous l`égide de l`Association africaine de l`eau (AAE), à laquelle ont pris part des experts africains de ce secteur récemment dans la capitale gabonaise. En effet, garantir la qualité de l’eau pour les populations, doit constituer une priorité pour les sociétés d’eau en Afrique. Parce qu’à l’instar de la Côte d’Ivoire, plusieurs Etats africains connaissent de véritables problèmes d’eau potable. Récemment, dans le District d’Abidjan, ce sont trois cas de pollutions qui ont été signalées. Ce, en moins de six mois. Une situation qui a inquiété plus d’un. Nécessitant même la sortie des responsables de la Société de Distribution d’Eau en Côte d’Ivoire (SODECI). Pourtant, l’Afrique compte près de 1,1 à 3,2 milliards d’êtres humains qui souffrent de la soif et du manque d’eau. Or, force est de reconnaître que l`eau non traitée ou polluée est responsable de maladies graves chez l`homme, bien souvent mortelles dans les pays en voie de développement. Parce que véhiculant des virus, des bactéries, des parasites, des micro-organismes végétaux ou animaux, qui peuvent provoquer des maladies graves, voire mortelles pour l`être humain. Aussi, nombreuses sont les personnes qui ne bénéficient pas de service d’assainissement. Une large majorité d’entre elles se trouve dans les pays les plus pauvres, notamment en Afrique subsaharienne. Cette situation, quelque peu alarmante, peut se révéler un obstacle majeur pour atteindre l’un des objectifs du Millénaire pour le développement, qui vise à réduire de moitié d’ici 2015, le pourcentage de la population privée d’approvisionnement en eau potable. Par ailleurs, 30 à 40% des ressources en eau ne sont pas comptabilisés à cause des raccordements illégaux et des fuites dans les canalisations et les canaux.
Les maladies qui guettent les populations
En silence, l`eau non potable tue plus que la guerre, le sida et le cancer. Elle est la première cause de mortalité dans le monde. Le choléra, la fièvre typhoïde, les diarrhées, le trachome, l’hépatite sont quelques maladies liées à l’eau non potable qui guettent les consommateurs. Il faut donc trouver des solutions. C’est pourquoi, le Comité scientifique et technique de l’Association africaine de l’eau (AAE) qui s’était réuni à Libreville, a entamé une réflexion sur son plan d’action pour la période 2010-2012. « Le train du progrès dans l’action est en marche. Nous n’avons pas le droit de décevoir les attentes des générations actuelles concernant les objectifs du millénaire pour le Développement », avait déclaré à la presse, M. Mamadou Dia lors des l’ouverture la réunion, avant de poursuivre : « A l’heure du bilan en 2015, il faudra que nous ayons la satisfaction d’avoir joué notre rôle dans le cadre de la lutte contre la pauvreté avec un meilleur accès des populations africaines à l’eau potable et à un assainissement de base ». Le temps est donc venu pour que les choses soient prises en mains par les dirigeants africains pour mettre un terme aux souffrances de leurs concitoyens.
Jules César
Améliorer les politiques locales de l`eau et rendre plus efficaces les cadres de concertation, en vue d`affirmer le rôle et la responsabilité des acteurs du secteur dans chaque pays. Tel était l’enjeu de la réunion sur l’assainissement de l’eau, convoquée sous l`égide de l`Association africaine de l`eau (AAE), à laquelle ont pris part des experts africains de ce secteur récemment dans la capitale gabonaise. En effet, garantir la qualité de l’eau pour les populations, doit constituer une priorité pour les sociétés d’eau en Afrique. Parce qu’à l’instar de la Côte d’Ivoire, plusieurs Etats africains connaissent de véritables problèmes d’eau potable. Récemment, dans le District d’Abidjan, ce sont trois cas de pollutions qui ont été signalées. Ce, en moins de six mois. Une situation qui a inquiété plus d’un. Nécessitant même la sortie des responsables de la Société de Distribution d’Eau en Côte d’Ivoire (SODECI). Pourtant, l’Afrique compte près de 1,1 à 3,2 milliards d’êtres humains qui souffrent de la soif et du manque d’eau. Or, force est de reconnaître que l`eau non traitée ou polluée est responsable de maladies graves chez l`homme, bien souvent mortelles dans les pays en voie de développement. Parce que véhiculant des virus, des bactéries, des parasites, des micro-organismes végétaux ou animaux, qui peuvent provoquer des maladies graves, voire mortelles pour l`être humain. Aussi, nombreuses sont les personnes qui ne bénéficient pas de service d’assainissement. Une large majorité d’entre elles se trouve dans les pays les plus pauvres, notamment en Afrique subsaharienne. Cette situation, quelque peu alarmante, peut se révéler un obstacle majeur pour atteindre l’un des objectifs du Millénaire pour le développement, qui vise à réduire de moitié d’ici 2015, le pourcentage de la population privée d’approvisionnement en eau potable. Par ailleurs, 30 à 40% des ressources en eau ne sont pas comptabilisés à cause des raccordements illégaux et des fuites dans les canalisations et les canaux.
Les maladies qui guettent les populations
En silence, l`eau non potable tue plus que la guerre, le sida et le cancer. Elle est la première cause de mortalité dans le monde. Le choléra, la fièvre typhoïde, les diarrhées, le trachome, l’hépatite sont quelques maladies liées à l’eau non potable qui guettent les consommateurs. Il faut donc trouver des solutions. C’est pourquoi, le Comité scientifique et technique de l’Association africaine de l’eau (AAE) qui s’était réuni à Libreville, a entamé une réflexion sur son plan d’action pour la période 2010-2012. « Le train du progrès dans l’action est en marche. Nous n’avons pas le droit de décevoir les attentes des générations actuelles concernant les objectifs du millénaire pour le Développement », avait déclaré à la presse, M. Mamadou Dia lors des l’ouverture la réunion, avant de poursuivre : « A l’heure du bilan en 2015, il faudra que nous ayons la satisfaction d’avoir joué notre rôle dans le cadre de la lutte contre la pauvreté avec un meilleur accès des populations africaines à l’eau potable et à un assainissement de base ». Le temps est donc venu pour que les choses soient prises en mains par les dirigeants africains pour mettre un terme aux souffrances de leurs concitoyens.
Jules César