Du 29 juin au 02 juillet 2010, le BAC session 2010 a ouvert le bal des examens scolaires à grand tirage. Avant d’en arriver au BEPC et à l’entrée en 6e (379.979 candidats), analysons les futurs résultats du Baccalauréat session 2010.
Mais rappelons, à toutes fins utiles, que lorsque le Dr. Alassane Dramane OUATTARA arrivait à la primature en 1990, la Côte d’Ivoire ne comptait qu’une seule université. Celle de Cocody qui, déjà, ne contenait plus le flux de bacheliers qui frappaient à ses portes. Mais quand, par la force des choses, ADO a dû partir de la primature en 1993, la Côte d’Ivoire se réjouissait avec deux (2) universités (Abobo - Adjamé, Bouaké) et les UFR de Korhogo et de Daloa.
A cette époque déjà, on estimait le nombre de candidats à 70 voire 80 milles. Pour la session 2010, le nombre exact de candidats est de 192.772 contre 162.000 en 2009, soit une augmentation de 30.772 donc un taux de croissance de 18,99%.
Au regard de ces chiffres en constante croissance, on peut raisonnablement penser que notre pays est en danger scolaire et universitaire, si une projection futuriste ne se fait pas en faveur de son système éducatif. A juste titre, le Dr. Alassane Dramane OUTTARA propose aux ivoiriens ce qui suit pour les cinq (5) prochaines années :
- 60.000 nouvelles classes au primaire, soit 10.000 nouvelles écoles ;
- 5.000 nouvelles classes au secondaire, soit 125 nouveaux lycées et collèges ;
- 12 nouvelles universités, soit une université par grande région.
Concernant les infrastructures universitaires, il y a urgence si nous analysons les deux (2) hypothèses ci -dessous:
1- Le nombre de candidats au BAC
En effet, 192.772 élèves des classes de terminales postulent au BAC en 2010. La réalité est que dans le système éducatif de tous les pays du monde, le constat est que les résultats de fin d’années sont :
- assez bons s’ils se situent entre 60 et 70% ;
- moyens quand ils oscillent entre 50 et 55%.
- insuffisants sont entre 30 et 49%. En deçà, ils sont médiocres et mauvais.
En outre, pour tous examens scolaires, les résultats minimums attendus en évaluations sommatives sont de 65 à 70%. Faut-il demander ce minimum à notre système éducatif aujourd’hui ?
M. BLEU LAINE Gilbert, Ministre de l’Education Nationale a affirmé qu’ « il ne garantit pas de bons résultats ». Dans ce contexte chacun trouve des échappatoires, même le premier responsable de cet ordre d’enseignement.
Mais Prenons pour cette année 2010, l’hypothèse pessimiste de taux de réussite médiocres de 20%. Par rapport au nombre de candidats inscrits, cela donne 38.754 bacheliers pour la rentrée universitaire 2010/2011. Rappelons les effectifs de la population universitaire :
- Universités publiques ( Cocody , Abobo - Adjamé, Bouaké) = 74.560 étudiants ;
- Grandes Ecoles publiques (ENS, ENSEA, INP-HB) = 9.682 étudiants
- Autres (Universités privées, grandes écoles privées, …) = 72.530 étudiants
-Total général = 156.772 étudiants
A ce total général, il faut ajouter 38.754 nouveaux bacheliers, ce qui donne 195.516 étudiants à prendre en charge en 2011. Réduisons cet effectif en tenant compte du rôle de l’Etat relatif à son obligation régalienne de donner une formation à chaque citoyen. Ici, on s’intéresse aux effectifs dans les universités et grandes écoles publiques qui s’élèvent à 84.242 étudiants + 38.754 nouveaux bacheliers, cela donne : 122.996 jeunes gens à caser dans trois (3) universités et trois (3) grandes Ecoles publiques. Quel casse tête !
On convient, avec l’ambition d’ADO, de la nécessité de construire d’urgence 12 nouvelles universités pour les 5 années à venir. Ceci est un investissement minimum de premier plan dans ce sous secteur. On peut même affirmer que le Président du RDR est très modeste dans l’expression de son ambition car en fait, il faut 20 nouvelles universités et grandes Ecoles publiques pour consommer cet effectif de 122.996 étudiants.
Si nous voulons éviter une implosion sociale à travers la population universitaire, il est urgent que l’élection présidentielle se tienne afin que la jeunesse ivoirienne ait des perspectives qui lui permettent d’espérer.
2- Le taux de croissance 18,99%
Au regard de tout ce qui précède, cette élection devient quintessentielle car elle permettra au candidat ADO, une fois élu, de déployer le volet éducatif de son programme. La raison est toute simple à notre sens et part de l’analyse de la seconde hypothèse.
En effet, de 2009 à 2010, l’effectif des candidats au BAC a eu un taux de croissance de 18,99%. Si nous affectons mathématiquement ce pourcentage à l’effectif de 2010, on peut estimer l’augmentation à 36.607 candidats en 2011, soit un total de 229.379 candidats au BAC session 2011. Pour compléter notre hypothèse, nous retenons toujours les résultats médiocres de 20% comme taux de réussite au BAC 2011. Il y aura 45.875 nouveaux bacheliers pour la rentrée universitaire 2012. A cela, si nous additionnons 122.996 et nous avons 168.871 étudiants à caser en 2012.
Avec l’analyse de cette hypothèse sur 2 années seulement, nous voici entraîner inexorablement dans un engrenage qui pourrait être dramatique sans une vision révolutionnaire pour solutionner les réels besoins de notre système éducatif.
Il est impératif donc que nous ayons le courage de nous départir de nos calculs politiciens pour donner un nouveau souffle à notre système éducatif. Et cette oxygénation lui permettra la construction d’une paix durable.
Il est reconnu sur tous les continents que la base de l’édification de toute nation demeure son système éducatif parce que la fonction première de l’école reste l’intégration sociale. Au regard de cette fonction, il est impératif de passer à l’étape de la reconstruction de notre système éducatif avec des solutions adéquates afin de bâtir une vraie nation et préparer les générations futures à la perpétuation des valeurs républicaines.
En la matière, le Dr. Alassane Dramane OUTTARA a les solutions révolutionnaires aux problèmes du système éducatif ivoirien. L’élection présidentielle lui donnera l’opportunité de son application.
La compréhension du Mentor des républicains est nette et claire : l’Etat doit consentir à réaliser de gros investissements dans les infrastructures scolaires et universitaires, dans un laps de temps relativement bref, car la priorité est de trouver des solutions aux problèmes que l’école ivoirienne traîne depuis des décennies. La révolution ici consiste à attaquer de front ces sempiternels problèmes et libérer le pays de l’emprise des gestions approximatives, non intégrées, sans planifications ni stratégies. La construction de 12 universités est un acte majeur pour une bonne aération du corps social ivoirien. Les solutions existent.
KOUYATE Abdoulaye
Président de la Commission
Technique Education.
SG du BEN du RER
Mais rappelons, à toutes fins utiles, que lorsque le Dr. Alassane Dramane OUATTARA arrivait à la primature en 1990, la Côte d’Ivoire ne comptait qu’une seule université. Celle de Cocody qui, déjà, ne contenait plus le flux de bacheliers qui frappaient à ses portes. Mais quand, par la force des choses, ADO a dû partir de la primature en 1993, la Côte d’Ivoire se réjouissait avec deux (2) universités (Abobo - Adjamé, Bouaké) et les UFR de Korhogo et de Daloa.
A cette époque déjà, on estimait le nombre de candidats à 70 voire 80 milles. Pour la session 2010, le nombre exact de candidats est de 192.772 contre 162.000 en 2009, soit une augmentation de 30.772 donc un taux de croissance de 18,99%.
Au regard de ces chiffres en constante croissance, on peut raisonnablement penser que notre pays est en danger scolaire et universitaire, si une projection futuriste ne se fait pas en faveur de son système éducatif. A juste titre, le Dr. Alassane Dramane OUTTARA propose aux ivoiriens ce qui suit pour les cinq (5) prochaines années :
- 60.000 nouvelles classes au primaire, soit 10.000 nouvelles écoles ;
- 5.000 nouvelles classes au secondaire, soit 125 nouveaux lycées et collèges ;
- 12 nouvelles universités, soit une université par grande région.
Concernant les infrastructures universitaires, il y a urgence si nous analysons les deux (2) hypothèses ci -dessous:
1- Le nombre de candidats au BAC
En effet, 192.772 élèves des classes de terminales postulent au BAC en 2010. La réalité est que dans le système éducatif de tous les pays du monde, le constat est que les résultats de fin d’années sont :
- assez bons s’ils se situent entre 60 et 70% ;
- moyens quand ils oscillent entre 50 et 55%.
- insuffisants sont entre 30 et 49%. En deçà, ils sont médiocres et mauvais.
En outre, pour tous examens scolaires, les résultats minimums attendus en évaluations sommatives sont de 65 à 70%. Faut-il demander ce minimum à notre système éducatif aujourd’hui ?
M. BLEU LAINE Gilbert, Ministre de l’Education Nationale a affirmé qu’ « il ne garantit pas de bons résultats ». Dans ce contexte chacun trouve des échappatoires, même le premier responsable de cet ordre d’enseignement.
Mais Prenons pour cette année 2010, l’hypothèse pessimiste de taux de réussite médiocres de 20%. Par rapport au nombre de candidats inscrits, cela donne 38.754 bacheliers pour la rentrée universitaire 2010/2011. Rappelons les effectifs de la population universitaire :
- Universités publiques ( Cocody , Abobo - Adjamé, Bouaké) = 74.560 étudiants ;
- Grandes Ecoles publiques (ENS, ENSEA, INP-HB) = 9.682 étudiants
- Autres (Universités privées, grandes écoles privées, …) = 72.530 étudiants
-Total général = 156.772 étudiants
A ce total général, il faut ajouter 38.754 nouveaux bacheliers, ce qui donne 195.516 étudiants à prendre en charge en 2011. Réduisons cet effectif en tenant compte du rôle de l’Etat relatif à son obligation régalienne de donner une formation à chaque citoyen. Ici, on s’intéresse aux effectifs dans les universités et grandes écoles publiques qui s’élèvent à 84.242 étudiants + 38.754 nouveaux bacheliers, cela donne : 122.996 jeunes gens à caser dans trois (3) universités et trois (3) grandes Ecoles publiques. Quel casse tête !
On convient, avec l’ambition d’ADO, de la nécessité de construire d’urgence 12 nouvelles universités pour les 5 années à venir. Ceci est un investissement minimum de premier plan dans ce sous secteur. On peut même affirmer que le Président du RDR est très modeste dans l’expression de son ambition car en fait, il faut 20 nouvelles universités et grandes Ecoles publiques pour consommer cet effectif de 122.996 étudiants.
Si nous voulons éviter une implosion sociale à travers la population universitaire, il est urgent que l’élection présidentielle se tienne afin que la jeunesse ivoirienne ait des perspectives qui lui permettent d’espérer.
2- Le taux de croissance 18,99%
Au regard de tout ce qui précède, cette élection devient quintessentielle car elle permettra au candidat ADO, une fois élu, de déployer le volet éducatif de son programme. La raison est toute simple à notre sens et part de l’analyse de la seconde hypothèse.
En effet, de 2009 à 2010, l’effectif des candidats au BAC a eu un taux de croissance de 18,99%. Si nous affectons mathématiquement ce pourcentage à l’effectif de 2010, on peut estimer l’augmentation à 36.607 candidats en 2011, soit un total de 229.379 candidats au BAC session 2011. Pour compléter notre hypothèse, nous retenons toujours les résultats médiocres de 20% comme taux de réussite au BAC 2011. Il y aura 45.875 nouveaux bacheliers pour la rentrée universitaire 2012. A cela, si nous additionnons 122.996 et nous avons 168.871 étudiants à caser en 2012.
Avec l’analyse de cette hypothèse sur 2 années seulement, nous voici entraîner inexorablement dans un engrenage qui pourrait être dramatique sans une vision révolutionnaire pour solutionner les réels besoins de notre système éducatif.
Il est impératif donc que nous ayons le courage de nous départir de nos calculs politiciens pour donner un nouveau souffle à notre système éducatif. Et cette oxygénation lui permettra la construction d’une paix durable.
Il est reconnu sur tous les continents que la base de l’édification de toute nation demeure son système éducatif parce que la fonction première de l’école reste l’intégration sociale. Au regard de cette fonction, il est impératif de passer à l’étape de la reconstruction de notre système éducatif avec des solutions adéquates afin de bâtir une vraie nation et préparer les générations futures à la perpétuation des valeurs républicaines.
En la matière, le Dr. Alassane Dramane OUTTARA a les solutions révolutionnaires aux problèmes du système éducatif ivoirien. L’élection présidentielle lui donnera l’opportunité de son application.
La compréhension du Mentor des républicains est nette et claire : l’Etat doit consentir à réaliser de gros investissements dans les infrastructures scolaires et universitaires, dans un laps de temps relativement bref, car la priorité est de trouver des solutions aux problèmes que l’école ivoirienne traîne depuis des décennies. La révolution ici consiste à attaquer de front ces sempiternels problèmes et libérer le pays de l’emprise des gestions approximatives, non intégrées, sans planifications ni stratégies. La construction de 12 universités est un acte majeur pour une bonne aération du corps social ivoirien. Les solutions existent.
KOUYATE Abdoulaye
Président de la Commission
Technique Education.
SG du BEN du RER