Monsieur le Secrétaire général du Pdci, cher frère.
La jeunesse est la même dans tous les continents et en tout temps, elle se caractérise par sa détermination et son désir de parvenir à un objectif qu'elle s'assigne. La jeunesse est le terreau d'une nation, une nation en devenir. Vous comprenez l'émotion qui est mienne, de voir tous ces jeunes se déterminer aujourd'hui pour apporter leur pierre à l'édification de la Côte d'Ivoire. Je voudrais vous saluer car vous êtes l'espoir d'une nation. Je voudrais vous saluer parce qu'en vous regardant, en vous admirant, vous nous donnez des raisons de vivre. Je voudrais vous saluer parce qu'en vous retrouvant, vous nous démontrez que sans l'unité, sans l'union, sans le pardon, rien de positif ne peut se faire dans nos sociétés. Je voudrais vous saluer parce que vous avez décrit les affres qu'a subies la région du Grand ouest, mais en même temps, vous dire que c'est celui qui a souffert qui connaît le sens du pardon. Qui connaît la signification de l'amour vrai, la solidarité et la recherche de la cohésion. Et c'est en cela que vous m'avez convaincu, à travers le ministre Banzio que je voudrais ici féliciter pour son engagement, de venir, pas m'adresser à vous, mais assister à votre réunion qui annonce la naissance d'un mouvement de jeunes pour la région de l'ouest. Et partant, de la Côte d'Ivoire car l'Ouest fait partie intégrante de la Côte d'Ivoire. Si chacune de nos régions cultive la cohésion et l'unité, nous sommes sûrs que la somme de cet effort amènera la Côte d'Ivoire à se retrouver. En effet, en observation de l'évolution de ce pays, lorsque nous regardons notre environnement aujourd'hui, c'est le cœur en peine que nous observons ce pays. L'essentiel pour chaque Ivoirien, c'est d'abord de rechercher la paix qui passe par la cohésion entre nous. Quand on est élu, il faut diriger l'ensemble du pays. Et pour que cet ensemble se mette à l'unisson, il faut d'abord faire en sorte que ce qui a été à la base de notre désunion, puisse véritablement être extirpé de nos rangs et que nous puissions nous regarder en frères et non en chiens de faïence. Et une telle démarche nous conforte énormément. Le Pdci a un devoir, celui de veiller à ce que l'édifice qu'il a contribué à bâtir ne s'effrite pas définitivement. Le Pdci a le devoir de colmater les brèches. En dehors du Pdci, il n'y a pas d'autres responsables politiques qui peuvent véritablement savoir comment la Côte d'Ivoire a été bâti, comment les socles ont été mis en place. On ne détruit pas ce qu'on a bâti. Le Pdci ne peut pas détruire la Côte d'Ivoire. Elle fait partie de la prunelle de ses yeux. Et c'est pourquoi, je voudrais féliciter le président de Job (Jeunesse de l'ouest pour Bédié). Je l'ai interpellé lorsqu'il est venu me voir et qu'il a donné le nom Job. Je crois qu'il a compris par la suite. Je lui ai demandé s'il a lu la vie de Job avant de mettre cela au grand jour. En s'appuyant sur les difficultés innombrables qui ont caractérisé cette région de l'Ouest et en fondant l'espoir sur un retour à la paix réelle, ils se sont dit, souffrir oui, mais être déterminés à recouvrer la paix est notre foi, notre credo, et notre détermination. Je tiens donc à vous féliciter. Dans une famille politique, tout comme dans toute autre famille, dans toute action communautaire, sans l'union, rien de positif ne peut se bâtir. Et c'est pourquoi quand il le faut, il faut marquer un arrêt, dissiper peut-être les malentendus, mais aller dans l'union. C'est le président Houphouët qui nous l'a enseigné, quand le mur n'est pas fissuré, l'araignée ne passe pas. Faisons en sorte que nous retrouvions ce Pdci, une famille, la fraternité, le travail, la discipline. C'est en nous fondant sur cela que nos aînés, les premiers bâtisseurs de la nation ivoirienne, nous ont laissé cette devise que nous semblons oublier dans notre tête le pouvoir, sans toutefois savoir que le pouvoir que nous cherchons, lui-même est en ébullition. Allons vers l'union, le travail et la discipline. Le reste suivra. Et pour que ces concepts soient appliqués au plan national, commençons par les appliquer au sein de notre famille politique qui est le creuset de notre devenir. C'est pourquoi, nous tenons encore à vous féliciter, jeunes gens, pour l'action que vous menez, à laquelle nous adhérons tous. Car, sans la paix, la cohésion, rien de positif ne peut se faire dans ce pays. C'est pourquoi, à partir du moment où dans une famille, une tête a été désignée, tout le monde doit se mettre à l'unisson derrière elle. Il appartient, somme toute, à nous, vos aînés de vous montrer aussi la voie de l'unité, de l'union et de la discipline. C'est le sens de ma présence parmi vous aujourd'hui. Des années durant, j'ai gardé le silence. Il a fallu la jeunesse pour rompre ce silence aujourd'hui. En effet, que sommes-nous sans les jeunes ? Quel est le sens de l'action quotidienne que nous menons, si nous n'avions pas de jeunes auxquels nous devions léguer cela ? Nous mourrions tous définitivement s'il n'y a pas de jeunesse pour la continuité de nos œuvres. On dit souvent que ce sont les vivants qui tuent les morts. Parce que quand vous n'avez pas de succession et que vous n'avez personne pour poursuivre votre œuvre, pour vous faire connaître, il est difficile qu'on se souvienne encore de vous. A l'image d'Houphouët-Boigny, pensons à la nation, pensons d'abord à la Côte d'Ivoire, avant de penser à nous-mêmes. Jeunes de l'Ouest, je vous exhorte, dans ce cheminement que vous abordez, de renforcer votre action, de renforcer l'unité de cette partie de la Côte d'Ivoire qui a longtemps souffert profondément. Mais de votre détermination, de votre réussite, de votre joie, dépendront aussi la réussite et la joie de l'ensemble la Côte d'Ivoire. L'Ouest a toujours constitué un moteur. Dans les années quarante, dans les années cinquante, sans la détermination de l'Ouest, il aurait été difficile au président Houphouët de gagner les combats qu'il avait gagnés. En 1990, au moment des remous sociaux, lorsqu'il nous a interrogé sur les raisons qui fondent la tiédeur de l'ouest, nous lui avons dit que l'amitié et la fraternité se nourrissent de vérité. Et que l'Ouest a le sentiment que trente ans durant, ils n'ont pas eu le retour. Et il a dit, dites-le leur, promettez à l'Ouest que dans l'unité, nous allons bâtir. Le président Houphouët, grand homme d'Etat par excellence, n'avait pas hésité. Et les plus âgés d'entre vous, vous vous souvenez, au palais de la présidence, dans la grande salle, tout l'Ouest avait été convié. Et le président nous a parlé, il nous a parlé. Le Pdci que nous continuons à servir est l'œuvre d'Houphouët-Boigny. Si nous nous sommes attachés à cet homme providentiel, et que nous tenons à la pérennisation de l'œuvre qu'il a réalisée dans ce pays, nous devrions à l'unisson nous retrouver. C'est dans le malheur que l'on s'élève. C'est dans les difficultés que la cohésion doit être agissante. Armons-nous donc de fraternité, donnons-nous la main, oublions tout ce qui est négatif, allons vers ce qui est positif pour avancer. Je voudrais donc vous remercier pour cette action que vous posez et dire au Secrétaire général du Pdci, je crois qu'il n'y a pas d'autres dessins à vous présenter. Si vous empruntez demain la route de votre région, la grande région de l'Ouest, sachez que vos jeunes viennent de tracer le sillon d'une cohésion, d'une détermination, d'un engagement. Et que le Pdci avance comme un seul homme, derrière celui qui a été choisi comme candidat. La victoire n'est pas forcément synonyme de partage de responsabilité, mais celle qui conduit vers la paix, la cohésion sociale. Et que chacun ou chacune dans une nation entreprenne dans la liberté, dans la paix, dans la sécurité, sans qu'il ait le sommeil trouble, je crois que nous aurons gagné pour la Côte d'Ivoire, nous aurons gagné pour les générations à venir. Nous comptons donc sur vous et nous constatons que la chaîne de générations qui, à un moment, semblait grippée, vient d'être légèrement lubrifiée et nous devons continuer à faire en sorte que le rodage soit une réalité pour que nous atteignions la vitesse de croisière. Celle qui doit nous conduire vers la paix véritable. Je vous remercie.
Propos recueillis par Jules Claver Aka
La jeunesse est la même dans tous les continents et en tout temps, elle se caractérise par sa détermination et son désir de parvenir à un objectif qu'elle s'assigne. La jeunesse est le terreau d'une nation, une nation en devenir. Vous comprenez l'émotion qui est mienne, de voir tous ces jeunes se déterminer aujourd'hui pour apporter leur pierre à l'édification de la Côte d'Ivoire. Je voudrais vous saluer car vous êtes l'espoir d'une nation. Je voudrais vous saluer parce qu'en vous regardant, en vous admirant, vous nous donnez des raisons de vivre. Je voudrais vous saluer parce qu'en vous retrouvant, vous nous démontrez que sans l'unité, sans l'union, sans le pardon, rien de positif ne peut se faire dans nos sociétés. Je voudrais vous saluer parce que vous avez décrit les affres qu'a subies la région du Grand ouest, mais en même temps, vous dire que c'est celui qui a souffert qui connaît le sens du pardon. Qui connaît la signification de l'amour vrai, la solidarité et la recherche de la cohésion. Et c'est en cela que vous m'avez convaincu, à travers le ministre Banzio que je voudrais ici féliciter pour son engagement, de venir, pas m'adresser à vous, mais assister à votre réunion qui annonce la naissance d'un mouvement de jeunes pour la région de l'ouest. Et partant, de la Côte d'Ivoire car l'Ouest fait partie intégrante de la Côte d'Ivoire. Si chacune de nos régions cultive la cohésion et l'unité, nous sommes sûrs que la somme de cet effort amènera la Côte d'Ivoire à se retrouver. En effet, en observation de l'évolution de ce pays, lorsque nous regardons notre environnement aujourd'hui, c'est le cœur en peine que nous observons ce pays. L'essentiel pour chaque Ivoirien, c'est d'abord de rechercher la paix qui passe par la cohésion entre nous. Quand on est élu, il faut diriger l'ensemble du pays. Et pour que cet ensemble se mette à l'unisson, il faut d'abord faire en sorte que ce qui a été à la base de notre désunion, puisse véritablement être extirpé de nos rangs et que nous puissions nous regarder en frères et non en chiens de faïence. Et une telle démarche nous conforte énormément. Le Pdci a un devoir, celui de veiller à ce que l'édifice qu'il a contribué à bâtir ne s'effrite pas définitivement. Le Pdci a le devoir de colmater les brèches. En dehors du Pdci, il n'y a pas d'autres responsables politiques qui peuvent véritablement savoir comment la Côte d'Ivoire a été bâti, comment les socles ont été mis en place. On ne détruit pas ce qu'on a bâti. Le Pdci ne peut pas détruire la Côte d'Ivoire. Elle fait partie de la prunelle de ses yeux. Et c'est pourquoi, je voudrais féliciter le président de Job (Jeunesse de l'ouest pour Bédié). Je l'ai interpellé lorsqu'il est venu me voir et qu'il a donné le nom Job. Je crois qu'il a compris par la suite. Je lui ai demandé s'il a lu la vie de Job avant de mettre cela au grand jour. En s'appuyant sur les difficultés innombrables qui ont caractérisé cette région de l'Ouest et en fondant l'espoir sur un retour à la paix réelle, ils se sont dit, souffrir oui, mais être déterminés à recouvrer la paix est notre foi, notre credo, et notre détermination. Je tiens donc à vous féliciter. Dans une famille politique, tout comme dans toute autre famille, dans toute action communautaire, sans l'union, rien de positif ne peut se bâtir. Et c'est pourquoi quand il le faut, il faut marquer un arrêt, dissiper peut-être les malentendus, mais aller dans l'union. C'est le président Houphouët qui nous l'a enseigné, quand le mur n'est pas fissuré, l'araignée ne passe pas. Faisons en sorte que nous retrouvions ce Pdci, une famille, la fraternité, le travail, la discipline. C'est en nous fondant sur cela que nos aînés, les premiers bâtisseurs de la nation ivoirienne, nous ont laissé cette devise que nous semblons oublier dans notre tête le pouvoir, sans toutefois savoir que le pouvoir que nous cherchons, lui-même est en ébullition. Allons vers l'union, le travail et la discipline. Le reste suivra. Et pour que ces concepts soient appliqués au plan national, commençons par les appliquer au sein de notre famille politique qui est le creuset de notre devenir. C'est pourquoi, nous tenons encore à vous féliciter, jeunes gens, pour l'action que vous menez, à laquelle nous adhérons tous. Car, sans la paix, la cohésion, rien de positif ne peut se faire dans ce pays. C'est pourquoi, à partir du moment où dans une famille, une tête a été désignée, tout le monde doit se mettre à l'unisson derrière elle. Il appartient, somme toute, à nous, vos aînés de vous montrer aussi la voie de l'unité, de l'union et de la discipline. C'est le sens de ma présence parmi vous aujourd'hui. Des années durant, j'ai gardé le silence. Il a fallu la jeunesse pour rompre ce silence aujourd'hui. En effet, que sommes-nous sans les jeunes ? Quel est le sens de l'action quotidienne que nous menons, si nous n'avions pas de jeunes auxquels nous devions léguer cela ? Nous mourrions tous définitivement s'il n'y a pas de jeunesse pour la continuité de nos œuvres. On dit souvent que ce sont les vivants qui tuent les morts. Parce que quand vous n'avez pas de succession et que vous n'avez personne pour poursuivre votre œuvre, pour vous faire connaître, il est difficile qu'on se souvienne encore de vous. A l'image d'Houphouët-Boigny, pensons à la nation, pensons d'abord à la Côte d'Ivoire, avant de penser à nous-mêmes. Jeunes de l'Ouest, je vous exhorte, dans ce cheminement que vous abordez, de renforcer votre action, de renforcer l'unité de cette partie de la Côte d'Ivoire qui a longtemps souffert profondément. Mais de votre détermination, de votre réussite, de votre joie, dépendront aussi la réussite et la joie de l'ensemble la Côte d'Ivoire. L'Ouest a toujours constitué un moteur. Dans les années quarante, dans les années cinquante, sans la détermination de l'Ouest, il aurait été difficile au président Houphouët de gagner les combats qu'il avait gagnés. En 1990, au moment des remous sociaux, lorsqu'il nous a interrogé sur les raisons qui fondent la tiédeur de l'ouest, nous lui avons dit que l'amitié et la fraternité se nourrissent de vérité. Et que l'Ouest a le sentiment que trente ans durant, ils n'ont pas eu le retour. Et il a dit, dites-le leur, promettez à l'Ouest que dans l'unité, nous allons bâtir. Le président Houphouët, grand homme d'Etat par excellence, n'avait pas hésité. Et les plus âgés d'entre vous, vous vous souvenez, au palais de la présidence, dans la grande salle, tout l'Ouest avait été convié. Et le président nous a parlé, il nous a parlé. Le Pdci que nous continuons à servir est l'œuvre d'Houphouët-Boigny. Si nous nous sommes attachés à cet homme providentiel, et que nous tenons à la pérennisation de l'œuvre qu'il a réalisée dans ce pays, nous devrions à l'unisson nous retrouver. C'est dans le malheur que l'on s'élève. C'est dans les difficultés que la cohésion doit être agissante. Armons-nous donc de fraternité, donnons-nous la main, oublions tout ce qui est négatif, allons vers ce qui est positif pour avancer. Je voudrais donc vous remercier pour cette action que vous posez et dire au Secrétaire général du Pdci, je crois qu'il n'y a pas d'autres dessins à vous présenter. Si vous empruntez demain la route de votre région, la grande région de l'Ouest, sachez que vos jeunes viennent de tracer le sillon d'une cohésion, d'une détermination, d'un engagement. Et que le Pdci avance comme un seul homme, derrière celui qui a été choisi comme candidat. La victoire n'est pas forcément synonyme de partage de responsabilité, mais celle qui conduit vers la paix, la cohésion sociale. Et que chacun ou chacune dans une nation entreprenne dans la liberté, dans la paix, dans la sécurité, sans qu'il ait le sommeil trouble, je crois que nous aurons gagné pour la Côte d'Ivoire, nous aurons gagné pour les générations à venir. Nous comptons donc sur vous et nous constatons que la chaîne de générations qui, à un moment, semblait grippée, vient d'être légèrement lubrifiée et nous devons continuer à faire en sorte que le rodage soit une réalité pour que nous atteignions la vitesse de croisière. Celle qui doit nous conduire vers la paix véritable. Je vous remercie.
Propos recueillis par Jules Claver Aka