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Politique Publié le samedi 10 juillet 2010 | Le Patriote

Yamoussoukro : Charles Konan Banny aux élus et cadre PDCI du grand Centre, “Arrêtez les murmures et l’exclusion”

Invité à présider l’investiture de l’association des cadres et élus PDCI du grand centre, Charles Konan Banny, a dans un message musclé, dénoncé “l’exclusion et la calomnie” au sein de son parti. A sa suite, révèle Alerte- info le chef de terre, Nanan Kouakou Béhibro, sans prendre de gants et en le nommant, a fustigé l’actuel président du PDCI, Henri Konan Bédié. Confirmant ainsi le malaise certain qui traverse le parti doyen, en cette période électorale : « Le PDCI a-t-il martelé, est en panne et au garage. Que Bédié puisse très rapidement remettre le volant à un autre ». Nous vous proposons l’intégralité du discours de l’ancien Premier ministre, Charles Konan Banny.

« Je m’excuse pour le retard et je sollicite l’indulgence des uns et des autres pour ce décalage horaire.

Je voudrais accueillir tous les enfants de ce terroir. Je préfère qu’on me présente comme fils de Yamoussoukro, aujourd’hui.

Je suis fils de ce terroir, je suis fils du Pdci. Je suis fils de Yamoussoukro et je vous l’ai dit. La maison du père est notre maison à tous. Et en ce qui me concerne, que personne, je dis bien personne, ne pense qu’il va réussir à me faire quitter la maison de mon père.

Je salue la présence des anciens et des jeunes, notamment Zadi Kessi, Ouassénan Koné, N’koumo Mobio, Edjampan et surtout Djédjé Madi, pour sa constance et sa fidélité à la pensée de Félix Houphouët-Boigny. Je voudrais rappeler que le plus important, c’est la pensée, ne jamais trahir la pensée

L’avenir ne peut pas se construire dans l’oubli de l’histoire. L’avenir ne peut pas se construire sans souvenir. Mais on ne reste pas dans les souvenirs, il faut pouvoir se projeter en avant et c’est pourquoi je voudrais remercier les jeunes frères qui ont œuvré pour la naissance cette association.

Car pour moi, c’est un instrument d’avenir dans ce difficile défi qui nous est lancé de faire renaître la Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire est morte, il faut la faire renaître et pour cela il faut s’organiser. Et je vois dans la naissance de cette association, comme des instruments qui vont permettre à ce parti de reprendre les rênes du pouvoir pour faire renaître la Côte d’Ivoire. Je remercie tous ceux qui, sur l’étendue de la Côte d’Ivoire ont œuvré à la faire naître. Je dis qu’il ce fait tard. Rassembler démocratiquement, c'est-à-dire en n’ayant pas peur du débat, personne n’est plus fort que nous et personne ne sera plus fort que nous ; ce n’est pas moi qui l’ai dit, c’est un message que le père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne a légué à la Côte d’Ivoire. Je suis venu pour témoigner de cela partout où les enfants d’Houphouët se rassembleront, je serais là. Et je ne peux pas ne pas être là, à cet endroit précis à Yamoussoukro. Rien n’est parfait, allons de plus en plus à la perfection même si elle n’est pas de ce monde. Soyons actifs, mais soyons rassemblés et unis.

Que je n’entends plus murmurer les mots d’exclusion, qui sont incompatibles avec la philosophie du PDCI. Mon rôle, c’était de dire, je ne sais pas si c’est maintenant ou après que l’assemblée est ouverte.

Propos recueillis par Jacquelin Mintoh
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