“On ne vend pas le Bts. Et le Bts n`est pas une marchandise !" A clamé haut et fort le ministre de l`Enseignement supérieur et de la recherche scientifique Cissé Ibrahim Bacongo. C`était hier lundi au cours de la traditionnelle visite des centres d`examen du Bts. " Nos grandes écoles ne sont pas des marchés. Les enseignants ne sont pas des marchands, les étudiants ne sont pas des clients. Donc il n`y a pas de marché de Bts, il n`y a pas de marchandise qu`on appelle le Bts. Le Bts est un examen un point c`est tout ", a t-il martelé. Au terme de la visite qui l`a successivement conduit à l`Institut supérieur de gestion Yôh, sis à Cocody Angré, au centre de composition du Cbcg et au groupe Esam Vridi, le ministre Cissé Ibrahim, accompagné pour l`occasion, de Doulaye Coulibaly, directeur des Examens et concours, a fait cette révélation: "Nous savons qu`il y a des étudiants, dans le cadre de l`organisation syndicale qui se promènent et constituent des listes de gens à qui ils promettent le Bts, moyennant 200.000francs par filière, nous les avons à l`œil. Nous demandons aux étudiants de rester sereins et de ne pas se laisser distraire par ces marchands d`une autre nature et d`un autre siècle". Selon lui, il faut "faire en sorte que le Bts retrouve son lustre d`antan, qu`il soit compétitif". En attendant la proclamation des résultats le 05 septembre, le ministre dit avoir tout mis en œuvre pour que cet examen se déroule dans les conditions les meilleures.
Jean Prisca
Jean Prisca