Aveu d’échec. L’un des pontes du Fpi, en l’occurrence le ministre d’Etat Paul Antoine Bohoun Bouabré disait en 2004 qu’il n’aurait pas fallu dissoudre la Caistab. « Ça été une grave erreur de céder à la pression des bailleurs de fonds. J'aurais été là que je me serais opposé à la dissolution de la Caistab. Les paysans ne sont pas formés pour gérer des structures au niveau de la filière. Ils n'y ont pas été suffisamment préparés. Et le budget des structures de gestion est beaucoup plus élevé que celui de la Caistab à l'époque ». Un mea culpa qui arrive trop tard Mais qui démontre que les refondateurs sont conscients que la reforme de la filière café-cacao n’a pas profité aux petits producteurs. A qui la faute ? A n’en point douter au pouvoir en place, lui qui a concocté tous les ingrédients de cette reforme avec en prime le choix des hommes pour diriger les structures de cette filière. Et aujourd’hui, ce sont ces choix et l’envie de contrôler ce secteur qui a occasionné tous les impairs commis par certaines personnes. Mais avec la bénédiction des plus hautes personnalités de la refondation.
JEA
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