Karim Wade a répondu à l’ancien ambassadeur de France à Dakar. Dans l’émission «Grand Jury» de la Rfm, Jean Christophe Rufin avait indiqué que la candidature de Wade en 2012 est curieuse et que Karim Wade est réfractaire à la critique et au dialogue.
Du berger à la bergère. Le ministre d’Etat Karim Wade a riposté aux critiques de l’ex-ambassadeur de France au Sénégal, Jean Christophe Rufin, en déclarant que ni le chef de l’Etat ni lui-même ne s’inscrivent dans une démarche de ’’dévolution monarchique du pouvoir’’ au Sénégal. Pour la bonne et simple raison, a-t-il souligné, que ‘’le pouvoir ne s’hérite pas il se mérite’’. ’’Il n’est pas dans l’intention du président de la République, Me Abdoulaye Wade, ni dans mon intention de procéder à une dévolution monarchique du pouvoir’’, a notamment dit le ministre de la Coopération Internationale, de l’Aménagement du Territoire, des Transports aériens et des Infrastructures. On se rappelle que M. Rufin avait indiqué le 4 juillet au cours de l’émission «Grand Jury» de la Rfm que «Wade ne peut pas user de moyens illégaux pour se faire succéder par son fils. Karim Wade a le droit de se présenter aux élections, mais il ne doit pas bénéficier de l’appui de son père. Tous les candidats doivent être au même pied». Le Palais n’avait pas tardé à réagir à cette sortie. «Nous avons désapprouvé les propos discourtois de l’ex-ambassadeur de France concernant la famille du président de la République considérant que la politique sénégalaise est une affaire interne, qui ne concerne que les Sénégalais, majorité et opposition confondues», note un communiqué du porte parole du Président de la République, Bamba Ndiaye. En s’entretenant avec une télévision américaine à la veille des festivités du 14 juillet marquant la fête nationale de la France, Karim Wade, le premier concerné a estimé que parler de dévolution monarchique au Sénégal est comme une insulte aux Sénégalais. ’’Ceux qui évoquent cette tentative de dévolution monarchique du pouvoir et font des accusations ignorent tout de l’histoire du Sénégal’’, a ajouté Karim Wade soulignant : ‘’la faculté de désigner le successeur du président Wade, le moment venu, sera dévolue au peuple sénégalais’’. Par conséquent, a-t-il ajouté, ‘’toute personne qui veut accéder à la magistrature suprême doit sillonner le pays pour présenter son projet et sa vision du Sénégal et les Sénégalais, en toute liberté et de manière transparente, décideront oui ou non de lui faire confiance’’. A la question de savoir s’il faisait partie de la nouvelle génération des combattants pour la démocratie, M. Wade a répondu que ‘’la démocratie est un combat de tous les jours’’ et que ‘’dans le domaine de la démocratie comme dans d’autres secteurs de la vie rien n’est acquis définitivement’’. Parlant des acquis pour le Sénégalais, Karim Wade a indiqué que ‘’le Président de la République du Sénégal, Maître Abdoulaye Wade a conféré au Sénégalais de nombreux droits notamment aux femmes avec l’avènement de la parité’’. Ces avancées démocratiques ‘’font qu’aujourd’hui, les Sénégalais sont plus exigeants que par le passé’’, a expliqué le Ministre d’Etat ajoutant : ‘’nous, de la nouvelle génération, devons être à la hauteur de ces exigences démocratiques’’. Interpellé sur les nouveaux défis qui se posent à la démocratie au Sénégal, le Ministre d’Etat Karim Wade a soutenu qu’’’au-delà des valeurs de liberté et d’égalité que nous devons consolider et développer, nous avons également l’obligation de satisfaire les doléances des citoyens dans les domaines économique et social’’. Ce faisant, a-t-il noté, ‘’le principal défi est d’éradiquer la pauvreté par la création d’emplois’’.
Bakayoko Youssouf avec l’Aps
Du berger à la bergère. Le ministre d’Etat Karim Wade a riposté aux critiques de l’ex-ambassadeur de France au Sénégal, Jean Christophe Rufin, en déclarant que ni le chef de l’Etat ni lui-même ne s’inscrivent dans une démarche de ’’dévolution monarchique du pouvoir’’ au Sénégal. Pour la bonne et simple raison, a-t-il souligné, que ‘’le pouvoir ne s’hérite pas il se mérite’’. ’’Il n’est pas dans l’intention du président de la République, Me Abdoulaye Wade, ni dans mon intention de procéder à une dévolution monarchique du pouvoir’’, a notamment dit le ministre de la Coopération Internationale, de l’Aménagement du Territoire, des Transports aériens et des Infrastructures. On se rappelle que M. Rufin avait indiqué le 4 juillet au cours de l’émission «Grand Jury» de la Rfm que «Wade ne peut pas user de moyens illégaux pour se faire succéder par son fils. Karim Wade a le droit de se présenter aux élections, mais il ne doit pas bénéficier de l’appui de son père. Tous les candidats doivent être au même pied». Le Palais n’avait pas tardé à réagir à cette sortie. «Nous avons désapprouvé les propos discourtois de l’ex-ambassadeur de France concernant la famille du président de la République considérant que la politique sénégalaise est une affaire interne, qui ne concerne que les Sénégalais, majorité et opposition confondues», note un communiqué du porte parole du Président de la République, Bamba Ndiaye. En s’entretenant avec une télévision américaine à la veille des festivités du 14 juillet marquant la fête nationale de la France, Karim Wade, le premier concerné a estimé que parler de dévolution monarchique au Sénégal est comme une insulte aux Sénégalais. ’’Ceux qui évoquent cette tentative de dévolution monarchique du pouvoir et font des accusations ignorent tout de l’histoire du Sénégal’’, a ajouté Karim Wade soulignant : ‘’la faculté de désigner le successeur du président Wade, le moment venu, sera dévolue au peuple sénégalais’’. Par conséquent, a-t-il ajouté, ‘’toute personne qui veut accéder à la magistrature suprême doit sillonner le pays pour présenter son projet et sa vision du Sénégal et les Sénégalais, en toute liberté et de manière transparente, décideront oui ou non de lui faire confiance’’. A la question de savoir s’il faisait partie de la nouvelle génération des combattants pour la démocratie, M. Wade a répondu que ‘’la démocratie est un combat de tous les jours’’ et que ‘’dans le domaine de la démocratie comme dans d’autres secteurs de la vie rien n’est acquis définitivement’’. Parlant des acquis pour le Sénégalais, Karim Wade a indiqué que ‘’le Président de la République du Sénégal, Maître Abdoulaye Wade a conféré au Sénégalais de nombreux droits notamment aux femmes avec l’avènement de la parité’’. Ces avancées démocratiques ‘’font qu’aujourd’hui, les Sénégalais sont plus exigeants que par le passé’’, a expliqué le Ministre d’Etat ajoutant : ‘’nous, de la nouvelle génération, devons être à la hauteur de ces exigences démocratiques’’. Interpellé sur les nouveaux défis qui se posent à la démocratie au Sénégal, le Ministre d’Etat Karim Wade a soutenu qu’’’au-delà des valeurs de liberté et d’égalité que nous devons consolider et développer, nous avons également l’obligation de satisfaire les doléances des citoyens dans les domaines économique et social’’. Ce faisant, a-t-il noté, ‘’le principal défi est d’éradiquer la pauvreté par la création d’emplois’’.
Bakayoko Youssouf avec l’Aps