Le fils du chef de l’Etat veut tuer le suspense. Il a déclaré dans un entretien avec une télévision américaine, sans aucune autre précision reprise par l’APS, que «le pouvoir ne s’hérite pas, il se mérite». Une allusion faite aux nombreuses supputations sur le projet présumé de se faire succéder à la tête du Sénégal. «Il n’est pas dans l’intention dans l’intention du Président de la République, Maître Abdoulaye Wade, ni dans mon intention de procéder à une dévolution monarchique du pouvoir», a indiqué le Super ministre de la Coopération Internationale, de l’Aménagement du Territoire, des Transports aériens et des Infrastructures (MICATTI).
En revanche, Karim Wade qui se trouve présentement en France pour les raisons des festivités du 14 juillet, trouve que «ceux qui évoquent cette tentative de dévolution monarchique du pouvoir et font des accusations ignorent tout de l’histoire du Sénégal» et qualifie ces accusations d’«insulte aux Sénégalais». Ce qui est vrai, selon lui, c’est que «la faculté de désigner le successeur du Président Wade, le moment venu, sera dévolue au peuple sénégalais». De son avis, «toute personne qui veut accéder à la magistrature suprême doit sillonner le pays pour présenter son projet et sa vision du Sénégal et les Sénégalais, en toute liberté et de manière transparente, décideront oui ou non de lui faire confiance».
Il faut préciser que «Wade-fils» a été propulsé au devant de la scène publique par le Président Wade depuis 2004. Après avoir conseillé son père, il a été promu Président du conseil de surveillance de l’Agence nationale de l’Organisation de la conférence islamique qui a managé le sommet islamique en mars 2008 avec un budget colossal pour la construction d’infrastructures routières et hôtelières. Aujourd’hui, il est ministre d’Etat et gère 47% du budget national pour ses différents services. Enfin, sur le plan purement politique, le fils du chef de l’Etat a été investi sur la liste du parti présidentielle à la mairie de Dakar d’où il est sorti battu par l’opposition, jusque même dans son bureau de vote.
koaci.com
En revanche, Karim Wade qui se trouve présentement en France pour les raisons des festivités du 14 juillet, trouve que «ceux qui évoquent cette tentative de dévolution monarchique du pouvoir et font des accusations ignorent tout de l’histoire du Sénégal» et qualifie ces accusations d’«insulte aux Sénégalais». Ce qui est vrai, selon lui, c’est que «la faculté de désigner le successeur du Président Wade, le moment venu, sera dévolue au peuple sénégalais». De son avis, «toute personne qui veut accéder à la magistrature suprême doit sillonner le pays pour présenter son projet et sa vision du Sénégal et les Sénégalais, en toute liberté et de manière transparente, décideront oui ou non de lui faire confiance».
Il faut préciser que «Wade-fils» a été propulsé au devant de la scène publique par le Président Wade depuis 2004. Après avoir conseillé son père, il a été promu Président du conseil de surveillance de l’Agence nationale de l’Organisation de la conférence islamique qui a managé le sommet islamique en mars 2008 avec un budget colossal pour la construction d’infrastructures routières et hôtelières. Aujourd’hui, il est ministre d’Etat et gère 47% du budget national pour ses différents services. Enfin, sur le plan purement politique, le fils du chef de l’Etat a été investi sur la liste du parti présidentielle à la mairie de Dakar d’où il est sorti battu par l’opposition, jusque même dans son bureau de vote.
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