Le district d’Abidjan a décidé de raser, après le 31 décembre 2010, les tombes de 15 ans et de 30 ans, concédées entre le 1er janvier 1965 et le 31 décembre 1995 dans les cimetières de Williamsville, Yopougon, Abobo Koumassi et Port-Bouët, et dont les concessions ne seront pas renouvelées avant le délai indiqué.
La terre ne devient jamais gratuite à Abidjan, même pour les morts. Un communiqué, publié dans la presse depuis quelques jours par le district, rappelle aux parents de certains corps inhumés dans les cimetières sous sa tutelle qu’ils devront renouveler leurs concessions avant le 31 décembre. Passé ce délai, les sépultures concernées seront reprises par le district. En d’autres termes, les restes seront exhumés et stockés dans un ossuaire. C’est une fosse commune où sont enterrés des ossements. De source officielle, plus de 10.000 tombes sont visées par le communiqué. Elles ont été concédées entre le 1er janvier 1965 et le 31 décembre 1995, soit depuis plus de 30 ans. Tous les parents de défunts ayant bénéficié de concessions de 15 ans ou de 30 ans dans les cimetières de Williamsville, Yopougon, Abobo, Kouamassi et Port-Bouët, durant cette période, doivent venir les renouveler. Il faut payer 30.000 Fcfa pour prolonger une concession sur une durée de 15 ans, et 80.000 F pour avoir 30 nouvelles années. « Pour le moment, nous sommes à la phase de l’information. Et nous espérons que les familles vont se manifester avant le 31 décembre. Après cette date, conformément à la loi, nous allons saisir le procureur de la République et Ivosep (Ndlr : Ivoire sépulture) pour procéder aux exhumations pour les tombes dont les concessions n’auront pas été renouvelées », prévient notre source qui n’a pas souhaité être citée. La procédure est prévue par le décret N° 63-170 du 18 avril 1963, portant réglementation des opérations d’inhumation, d’exhumation, de transport de corps et du service des pompes funèbres, et l’arrêté N°19 bis du 09 mai 1969, portant règlement général de la police des funérailles et sépultures. A Abidjan, les exhumations comme celles qui s’annoncent, ont eu lieu pour la première fois à l’ancien cimetière d’Adjamé, devenu le quartier Bracodi. Notons que le renouvellement est moins coûteux que la première acquisition d’une concession où le tarif est à 40.000 F pour 15 ans, et 90.000 F pour 30 ans.
Cissé Sindou
La terre ne devient jamais gratuite à Abidjan, même pour les morts. Un communiqué, publié dans la presse depuis quelques jours par le district, rappelle aux parents de certains corps inhumés dans les cimetières sous sa tutelle qu’ils devront renouveler leurs concessions avant le 31 décembre. Passé ce délai, les sépultures concernées seront reprises par le district. En d’autres termes, les restes seront exhumés et stockés dans un ossuaire. C’est une fosse commune où sont enterrés des ossements. De source officielle, plus de 10.000 tombes sont visées par le communiqué. Elles ont été concédées entre le 1er janvier 1965 et le 31 décembre 1995, soit depuis plus de 30 ans. Tous les parents de défunts ayant bénéficié de concessions de 15 ans ou de 30 ans dans les cimetières de Williamsville, Yopougon, Abobo, Kouamassi et Port-Bouët, durant cette période, doivent venir les renouveler. Il faut payer 30.000 Fcfa pour prolonger une concession sur une durée de 15 ans, et 80.000 F pour avoir 30 nouvelles années. « Pour le moment, nous sommes à la phase de l’information. Et nous espérons que les familles vont se manifester avant le 31 décembre. Après cette date, conformément à la loi, nous allons saisir le procureur de la République et Ivosep (Ndlr : Ivoire sépulture) pour procéder aux exhumations pour les tombes dont les concessions n’auront pas été renouvelées », prévient notre source qui n’a pas souhaité être citée. La procédure est prévue par le décret N° 63-170 du 18 avril 1963, portant réglementation des opérations d’inhumation, d’exhumation, de transport de corps et du service des pompes funèbres, et l’arrêté N°19 bis du 09 mai 1969, portant règlement général de la police des funérailles et sépultures. A Abidjan, les exhumations comme celles qui s’annoncent, ont eu lieu pour la première fois à l’ancien cimetière d’Adjamé, devenu le quartier Bracodi. Notons que le renouvellement est moins coûteux que la première acquisition d’une concession où le tarif est à 40.000 F pour 15 ans, et 90.000 F pour 30 ans.
Cissé Sindou