Structure de renommé internationale, le Groupe Egmont offre l’avantage aux CRF (Cellules de Renseignements Financiers) d’échanger des informations relatives au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme entre pays-membres. La Côte d’Ivoire qui veut soigner son capital confiance à l’égard des partenaires extérieurs (investisseurs, bailleurs de fonds, porteurs d’affaires…), a choisi d’appartenir audit groupe. En ce moment tout est fin prêt.
La Côte d’Ivoire fait de la lutte contre toutes les formes de blanchiment de capitaux et du financement du réseau de terrorisme, un combat primordial. Parce qu’elle participe à l’instauration du climat d’affaires, susceptible d’attirer des investisseurs. Charles Diby Koffi, ministre de l’Economie et des Finances, mandataire de la CENTIF-CI (Cellule nationale de traitement d’informations financières), y accorde une grande importance. Et il est aussi déterminé à faire de ce pays une destination rassurante. Vu que l’acte de blanchiment de capitaux et le financement du réseau de terrorisme, sont des attitudes qui sont de nature à décourager les investisseurs potentiels qui désirent investir dans ce pays. Dans la perspective de l’admission de la Côte d’Ivoire au Groupe Egmont afin de rassurer tous ces partenaires de l’engagement des autorités gouvernementales ivoiriennes de lutter contre ce fléau des temps nouveaux dont les conséquences sont désastreuses pour la survie des économies des Etats ainsi qu’à la stabilité sociale et politique, M. Irigalé Bli Toussaint, président de la CENTIF-CI, a pris part à une importe réunion dudit Groupe, organisée du 27 juin au 1er juillet 2010 à Carthagène, en Colombie. Rencontre au cours de laquelle, le président du groupe Egmont a défendu la position du gouvernement ivoirien, et surtout de son engagement d’appliquer les bonnes pratiques de la gouvernance en matière de lutte contre le Blanchiment de capitaux et le financement du réseau du terrorisme. Selon les premiers échos de cette réunion, portés à la connaissance du ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, la Côte d’Ivoire est en bonne voie. «C’est une bonne chose pour la Côte d’Ivoire d’appartenir au Groupe Egmont. Nous en avons besoin pour soigner notre capital confiance vis-à-vis de l’extérieur », indique une source proche du ministère de l’Economie et des Finances. Tout en soulignant que la garde doit être maintenue, en matière de veille sur tout ce qui est en rapport avec la corruption. Car, le circuit de blanchiment de capitaux est multiforme. «Nous devons encourager ceux qui ont eu la charge d’animer la CENTIF-CI. Ce n’était pas facile, surtout en cette période pareille », ajoute notre source. Toute fois, elle précise que tout a été acquis. Il ne reste plus que des voies officielles pour communiquer la bonne nouvelle à la communauté financière nationale et internationale.
Que de chemin parcouru…pour entrer au Groupe Egmont
Instituée par le décret N° 2006-261 du 09 août 2006, la CENTIF-CI (Cellule nationale de traitement d’informations financières) ou cellule de Renseignements financiers (CRF) a pour mission d’analyser, de traiter, d’exploiter et de diffuser les informations financières transmises par les personnes physiques et morales sous la forme de déclaration de soupçon. La CENTIF-CI a officiellement démarré ses activités en 2008. Depuis lors, plusieurs actions et activités ont été entreprises. Celles-ci partent de la formation des assujettis ainsi que de la sensibilisation de ceux des conduites à tenir face aux opérations suspectes. Les assujettis sont les acteurs du secteur bancaire, les assureurs, les maisons de transferts de fonds. Le domaine de blanchiment étant vaste, la CENTIF-CI enquête également dans le secteur des sociétés immobilières où l’arnaque est la plus développée. C’est un des secteurs où le scandale à venir sera pire que ‘’les maisons de placement’’. La CENTIF-CI n’a pas que pour rôle de dénoncer. Etant un maillon essentiel pour l’appareil de l’Etat en matière de veille et de la bonne gouvernance, elle participe à la construction d’un Etat de droit. C’est-à-dire un pays où l’Etat a le contrôle de son économie et son système financier. C’est ce combat que mène la CENTIF-CI, avec évidemment le soutien du chef de l’Etat qui, satisfait des résultats de l’exercice de ladite structure, à la première année, a décidé de renforcer son pouvoir. A ce titre, il a renforcé le dispositif juridique et institutionnel de la CENTIF-CI, en prenant l’Ordonnance n° 209-367 du 12 novembre 2009. Toute chose qui fait de la CENTIF-CI, une structure à part entière. Dans le souci de transparence et de l’équité, les animateurs de la CENTIF-CI ont mis en place une charte. Celle-ci retrace les devoirs er droit des animateurs. Il s’agit du respect des Lois et règlement, du secret professionnel, de l’obligation de réserve, de la discrétion professionnelle, du professionnalisme, de la solidarité dans l’action, de la responsabilité individuelle, de l’intégrité , loyauté, honnêteté, aux cadeaux et invitations.
Des résultats palpables qui encouragent
De 2008 à 2009, la CENTIF-CI a reçu 105 dossiers de déclaration soupçon. Le pic est tombé à la fin de 2009 avec 81 dossiers enregistrés. Au niveau de la répartition, le secteur bancaire 58,2% des dossiers enregistrés. Ce qui montre quand même que le secteur bancaire ivoirien est beaucoup plus convoité par des criminels financiers qui tentent par tout moyen pour blanchir de l’argent qu’ils ont obtenu de façon illicite. C’est-à-dire des sources de revenus qui ont été obtenues à partir du trafic d’armes, de drogue ou toutes autres activités illicites. N’oublions pas qu’Abidjan, et partout toutes les villes ivoiriennes ne sont pas épargnées de ces types de trafic, à cause de la crise. Ouvrant ainsi la voie à la conquête de l’argent facile. C’est dans le souci d’empêcher les narcotrafiquants de s’installer, que le chef de l’Etat a eu le nez creux, d’autoriser la création de la CENTIF-CI. Qui est une structure autonome. Son rôle est de s’informer des activités qui sont susceptibles de déstabiliser le système financier mis en place. Des moyens généralement utilisés par les blanchisseurs de capitaux pour contraindre des régimes à partir, en finançant des groupes de déstabilisateurs. Sachant qu’ils sont traqués de toute part, d’autres préfèrent passer par des organismes dont les ONG. En réalité, pour la plupart de ces organismes, les biens dont ils déclarent destinés à des actions humaines, sont destinés à la vente. Exonéré de tous frais de douanes et impôts, les biens déclarés destinés à des actions humanitaires se retrouve sur le marché, à des prix concurrentiels. C’est de cette façon que se développe aussi le blanchiment de capitaux. La proportion de fraude issue de ce réseau représente environ 9,9%, selon les statistiques de 2009 (Rapport 2009 de la CENTIF-CI). Ainsi au cours des deux dernières années, 7 dossiers (2 en 2008 et 5 en 2009) ont été transmis au Parquet du tribunal d’Abidjan. Toutes ces actions valent le prix de l’or pour le ministre de l’Economie et des Finances. Lui dont l’un des départements sera récompensé par le groupe Egmont pour les efforts réalisés.
Un autre pari de gagné pour le ministre et la Côte d’Ivoire
Le ministre Charles Diby Koffi serait en ce moment très fier d’avoir confié la CENTIF-CI à un homme caractérisé par l’humilité et surtout de son ardeur au travail. Il s’agit en l’occurrence M. Irigalé Bli Toussaint, président de la CENTIF-CI. Une mission qui n’a pas été facile. Mais il a tenu à relever le défi, grâce à l’appui de tous les collaborateurs qui travaillent dans l’ombre d’arrache-pied. De l’immeuble Sciam au Plan, l’on apprend que depuis le retour du patron de la CENTIF-CI à la réunion du Groupe Egmont où étaient représentés 120 pays, la Côte d’Ivoire est tout prêt du but. C’est-à-dire que son admission est possible. A moins qu’un cataclysme. A part cela, tous les membres du Groupe n’ont trouvé aucun inconvénient à échanger des informations financières avec la Côte d’Ivoire. Ce qui satisfait le ministre. Dans la mesure où les actions de la CENTIF-CI participent à la consolidation du climat de confiance envers les acteurs financiers qui souhaitent intervenir sur le marché ivoirien. Mieux, pour lui, la CENTIF-CI fait partie des instruments visant à réguler le marché financier. A savoir, débrayer de la plateforme économique ivoirienne des ‘’faux monnayeurs’’
Honoré Kouassi
La Côte d’Ivoire fait de la lutte contre toutes les formes de blanchiment de capitaux et du financement du réseau de terrorisme, un combat primordial. Parce qu’elle participe à l’instauration du climat d’affaires, susceptible d’attirer des investisseurs. Charles Diby Koffi, ministre de l’Economie et des Finances, mandataire de la CENTIF-CI (Cellule nationale de traitement d’informations financières), y accorde une grande importance. Et il est aussi déterminé à faire de ce pays une destination rassurante. Vu que l’acte de blanchiment de capitaux et le financement du réseau de terrorisme, sont des attitudes qui sont de nature à décourager les investisseurs potentiels qui désirent investir dans ce pays. Dans la perspective de l’admission de la Côte d’Ivoire au Groupe Egmont afin de rassurer tous ces partenaires de l’engagement des autorités gouvernementales ivoiriennes de lutter contre ce fléau des temps nouveaux dont les conséquences sont désastreuses pour la survie des économies des Etats ainsi qu’à la stabilité sociale et politique, M. Irigalé Bli Toussaint, président de la CENTIF-CI, a pris part à une importe réunion dudit Groupe, organisée du 27 juin au 1er juillet 2010 à Carthagène, en Colombie. Rencontre au cours de laquelle, le président du groupe Egmont a défendu la position du gouvernement ivoirien, et surtout de son engagement d’appliquer les bonnes pratiques de la gouvernance en matière de lutte contre le Blanchiment de capitaux et le financement du réseau du terrorisme. Selon les premiers échos de cette réunion, portés à la connaissance du ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, la Côte d’Ivoire est en bonne voie. «C’est une bonne chose pour la Côte d’Ivoire d’appartenir au Groupe Egmont. Nous en avons besoin pour soigner notre capital confiance vis-à-vis de l’extérieur », indique une source proche du ministère de l’Economie et des Finances. Tout en soulignant que la garde doit être maintenue, en matière de veille sur tout ce qui est en rapport avec la corruption. Car, le circuit de blanchiment de capitaux est multiforme. «Nous devons encourager ceux qui ont eu la charge d’animer la CENTIF-CI. Ce n’était pas facile, surtout en cette période pareille », ajoute notre source. Toute fois, elle précise que tout a été acquis. Il ne reste plus que des voies officielles pour communiquer la bonne nouvelle à la communauté financière nationale et internationale.
Que de chemin parcouru…pour entrer au Groupe Egmont
Instituée par le décret N° 2006-261 du 09 août 2006, la CENTIF-CI (Cellule nationale de traitement d’informations financières) ou cellule de Renseignements financiers (CRF) a pour mission d’analyser, de traiter, d’exploiter et de diffuser les informations financières transmises par les personnes physiques et morales sous la forme de déclaration de soupçon. La CENTIF-CI a officiellement démarré ses activités en 2008. Depuis lors, plusieurs actions et activités ont été entreprises. Celles-ci partent de la formation des assujettis ainsi que de la sensibilisation de ceux des conduites à tenir face aux opérations suspectes. Les assujettis sont les acteurs du secteur bancaire, les assureurs, les maisons de transferts de fonds. Le domaine de blanchiment étant vaste, la CENTIF-CI enquête également dans le secteur des sociétés immobilières où l’arnaque est la plus développée. C’est un des secteurs où le scandale à venir sera pire que ‘’les maisons de placement’’. La CENTIF-CI n’a pas que pour rôle de dénoncer. Etant un maillon essentiel pour l’appareil de l’Etat en matière de veille et de la bonne gouvernance, elle participe à la construction d’un Etat de droit. C’est-à-dire un pays où l’Etat a le contrôle de son économie et son système financier. C’est ce combat que mène la CENTIF-CI, avec évidemment le soutien du chef de l’Etat qui, satisfait des résultats de l’exercice de ladite structure, à la première année, a décidé de renforcer son pouvoir. A ce titre, il a renforcé le dispositif juridique et institutionnel de la CENTIF-CI, en prenant l’Ordonnance n° 209-367 du 12 novembre 2009. Toute chose qui fait de la CENTIF-CI, une structure à part entière. Dans le souci de transparence et de l’équité, les animateurs de la CENTIF-CI ont mis en place une charte. Celle-ci retrace les devoirs er droit des animateurs. Il s’agit du respect des Lois et règlement, du secret professionnel, de l’obligation de réserve, de la discrétion professionnelle, du professionnalisme, de la solidarité dans l’action, de la responsabilité individuelle, de l’intégrité , loyauté, honnêteté, aux cadeaux et invitations.
Des résultats palpables qui encouragent
De 2008 à 2009, la CENTIF-CI a reçu 105 dossiers de déclaration soupçon. Le pic est tombé à la fin de 2009 avec 81 dossiers enregistrés. Au niveau de la répartition, le secteur bancaire 58,2% des dossiers enregistrés. Ce qui montre quand même que le secteur bancaire ivoirien est beaucoup plus convoité par des criminels financiers qui tentent par tout moyen pour blanchir de l’argent qu’ils ont obtenu de façon illicite. C’est-à-dire des sources de revenus qui ont été obtenues à partir du trafic d’armes, de drogue ou toutes autres activités illicites. N’oublions pas qu’Abidjan, et partout toutes les villes ivoiriennes ne sont pas épargnées de ces types de trafic, à cause de la crise. Ouvrant ainsi la voie à la conquête de l’argent facile. C’est dans le souci d’empêcher les narcotrafiquants de s’installer, que le chef de l’Etat a eu le nez creux, d’autoriser la création de la CENTIF-CI. Qui est une structure autonome. Son rôle est de s’informer des activités qui sont susceptibles de déstabiliser le système financier mis en place. Des moyens généralement utilisés par les blanchisseurs de capitaux pour contraindre des régimes à partir, en finançant des groupes de déstabilisateurs. Sachant qu’ils sont traqués de toute part, d’autres préfèrent passer par des organismes dont les ONG. En réalité, pour la plupart de ces organismes, les biens dont ils déclarent destinés à des actions humaines, sont destinés à la vente. Exonéré de tous frais de douanes et impôts, les biens déclarés destinés à des actions humanitaires se retrouve sur le marché, à des prix concurrentiels. C’est de cette façon que se développe aussi le blanchiment de capitaux. La proportion de fraude issue de ce réseau représente environ 9,9%, selon les statistiques de 2009 (Rapport 2009 de la CENTIF-CI). Ainsi au cours des deux dernières années, 7 dossiers (2 en 2008 et 5 en 2009) ont été transmis au Parquet du tribunal d’Abidjan. Toutes ces actions valent le prix de l’or pour le ministre de l’Economie et des Finances. Lui dont l’un des départements sera récompensé par le groupe Egmont pour les efforts réalisés.
Un autre pari de gagné pour le ministre et la Côte d’Ivoire
Le ministre Charles Diby Koffi serait en ce moment très fier d’avoir confié la CENTIF-CI à un homme caractérisé par l’humilité et surtout de son ardeur au travail. Il s’agit en l’occurrence M. Irigalé Bli Toussaint, président de la CENTIF-CI. Une mission qui n’a pas été facile. Mais il a tenu à relever le défi, grâce à l’appui de tous les collaborateurs qui travaillent dans l’ombre d’arrache-pied. De l’immeuble Sciam au Plan, l’on apprend que depuis le retour du patron de la CENTIF-CI à la réunion du Groupe Egmont où étaient représentés 120 pays, la Côte d’Ivoire est tout prêt du but. C’est-à-dire que son admission est possible. A moins qu’un cataclysme. A part cela, tous les membres du Groupe n’ont trouvé aucun inconvénient à échanger des informations financières avec la Côte d’Ivoire. Ce qui satisfait le ministre. Dans la mesure où les actions de la CENTIF-CI participent à la consolidation du climat de confiance envers les acteurs financiers qui souhaitent intervenir sur le marché ivoirien. Mieux, pour lui, la CENTIF-CI fait partie des instruments visant à réguler le marché financier. A savoir, débrayer de la plateforme économique ivoirienne des ‘’faux monnayeurs’’
Honoré Kouassi