Déjà, au premier trimestre 2010, les recettes douanières ont atteint 462,406 milliards de Fcfa. C’est une information majeure qui ressort du séminaire bilan du premier semestre organisé, le 15 juillet dernier par la direction générale des Douanes sous la conduite du Colonel-major Alphonse Mangly. C’est une performance à relever, parce qu’elle supplante l’objectif officiel initial et dégage en conséquence une plus value substantielle.
En effet, l’objectif officiel de recettes fixé à la direction générale des douanes (Dgd) dans le cadre budgétaire au titre de l’année 2010 s’élève à 956 milliards de Fcfa, dont 445,246 milliards de Fcfa pour le premier semestre de l’année en cours. En recouvrant au cours des six premiers mois de l’année 2010, 462,406 milliards, la direction générale des douanes dégage ainsi une plus value de 17,161 milliards de Fcfa, soit +3,9% de plus que ce qui était attendu. Au dire du Dg des douanes, le colonel-major Alphonse Mangly, outre cet objectif officiel du gouvernement, la direction générale avait, elle-même et à son niveau, projeté un autre objectif qu’elle qualifie « d’interne ». Celle-ci tablait sur des recettes globales de 1000 milliards de Fcfa pour 2010, dont 461,278 milliards de francs Cfa devaient être recouvrés à mi-parcours. En réalisant le montant sus- indiqué, les douanes ivoiriennes dégagent aussi, comparativement à cette ambition interne, un excédent de 1,128 milliard de nos francs. Donc sur l’ensemble des projections (officielle et interne), cette régie financière a performé. Cela est d’autant satisfaisant que la douane a, dans cette mobilisation, également à réaliser une plus value de 29,5 milliards de Fcfa en termes d’encaissements.
Pour bien le comprendre, il faut savoir que l’Etat fixe des objectifs cash à la direction générale des douanes, c’est-à-dire qu’elle doit faire en sorte que le Trésor public dispose de ressources liquides (paiements par chèques ou en numéraires). A ce niveau, la Dgd devait mettre à la disposition du trésor, au cours du premier semestre des recettes équivalentes à 417,4 milliards de Fcfa; mais elle a réussi à en mobiliser 446,90 milliards. Ce qui conduit à la plus value susmentionnée.
Pour apprécier les efforts de mobilisation des recettes douanières, il faut remonter à 2007 pour noter qu’au fil des ans, les recouvrements des premiers semestres ont progressé même s’ils ont légèrement décliné en 2009. En effet, en 2007, les recettes du premier semestre étaient de 333,06 milliards de Fcfa, puis 354,49 milliards en 2008. En 2009, elles ont légèrement baissé à 352,49 milliards de Fcfa avant de refaire ce bond en 2010 de 462,406 milliards. Quand on sait que la plus grande part des recettes douanières interviennent généralement au second semestre de l’année, l’on peut raisonnablement espérer qu’en 2010, les douanes pourront atteindre un chiffre record avoisinant les 1000 milliards de Fcfa ; ce qui est du reste, rappelons-le, son objectif «interne».
Au fait qu’est-ce qui favorise cet état de fait? Au nombre des facteurs explicatifs provenant de la direction générale de la douane, on peut citer, entre autres, la politique managériale axée sur la fixation des objectifs de recettes et l’évaluation mensuelle des directions opérationnelles, la création d’une cellule de recouvrement, le renforcement de la coopération avec le secteur bancaire par l’octroi de crédits relais en cas de tension de trésorerie, ouverture de comptes par certains opérateurs économiques à la banque du Trésor. Cette opération permet à l’Etat de disposer immédiatement de ressources liquides afin de résorber son déséquilibre budgétaire. On peut également y ajouter l’absence de crédits administratifs, qui a permis de commencer l’année 2010 sans handicap, c’est-à-dire sans apurement d’avance de trésorerie; alors qu’en 2009, le stock de ces avances, note-t-on à la Dgd, s’établissait à 63 milliards de Fcfa. La suppression de ce handicap est la conséquence directe de la mise en application de l’instruction du ministère de l’Economie et des Finances datant de mars 2009, portant interdiction des opérations d’anticipation de recettes en matière de mobilisation des ressources publiques.
Gooré bi Hué
En effet, l’objectif officiel de recettes fixé à la direction générale des douanes (Dgd) dans le cadre budgétaire au titre de l’année 2010 s’élève à 956 milliards de Fcfa, dont 445,246 milliards de Fcfa pour le premier semestre de l’année en cours. En recouvrant au cours des six premiers mois de l’année 2010, 462,406 milliards, la direction générale des douanes dégage ainsi une plus value de 17,161 milliards de Fcfa, soit +3,9% de plus que ce qui était attendu. Au dire du Dg des douanes, le colonel-major Alphonse Mangly, outre cet objectif officiel du gouvernement, la direction générale avait, elle-même et à son niveau, projeté un autre objectif qu’elle qualifie « d’interne ». Celle-ci tablait sur des recettes globales de 1000 milliards de Fcfa pour 2010, dont 461,278 milliards de francs Cfa devaient être recouvrés à mi-parcours. En réalisant le montant sus- indiqué, les douanes ivoiriennes dégagent aussi, comparativement à cette ambition interne, un excédent de 1,128 milliard de nos francs. Donc sur l’ensemble des projections (officielle et interne), cette régie financière a performé. Cela est d’autant satisfaisant que la douane a, dans cette mobilisation, également à réaliser une plus value de 29,5 milliards de Fcfa en termes d’encaissements.
Pour bien le comprendre, il faut savoir que l’Etat fixe des objectifs cash à la direction générale des douanes, c’est-à-dire qu’elle doit faire en sorte que le Trésor public dispose de ressources liquides (paiements par chèques ou en numéraires). A ce niveau, la Dgd devait mettre à la disposition du trésor, au cours du premier semestre des recettes équivalentes à 417,4 milliards de Fcfa; mais elle a réussi à en mobiliser 446,90 milliards. Ce qui conduit à la plus value susmentionnée.
Pour apprécier les efforts de mobilisation des recettes douanières, il faut remonter à 2007 pour noter qu’au fil des ans, les recouvrements des premiers semestres ont progressé même s’ils ont légèrement décliné en 2009. En effet, en 2007, les recettes du premier semestre étaient de 333,06 milliards de Fcfa, puis 354,49 milliards en 2008. En 2009, elles ont légèrement baissé à 352,49 milliards de Fcfa avant de refaire ce bond en 2010 de 462,406 milliards. Quand on sait que la plus grande part des recettes douanières interviennent généralement au second semestre de l’année, l’on peut raisonnablement espérer qu’en 2010, les douanes pourront atteindre un chiffre record avoisinant les 1000 milliards de Fcfa ; ce qui est du reste, rappelons-le, son objectif «interne».
Au fait qu’est-ce qui favorise cet état de fait? Au nombre des facteurs explicatifs provenant de la direction générale de la douane, on peut citer, entre autres, la politique managériale axée sur la fixation des objectifs de recettes et l’évaluation mensuelle des directions opérationnelles, la création d’une cellule de recouvrement, le renforcement de la coopération avec le secteur bancaire par l’octroi de crédits relais en cas de tension de trésorerie, ouverture de comptes par certains opérateurs économiques à la banque du Trésor. Cette opération permet à l’Etat de disposer immédiatement de ressources liquides afin de résorber son déséquilibre budgétaire. On peut également y ajouter l’absence de crédits administratifs, qui a permis de commencer l’année 2010 sans handicap, c’est-à-dire sans apurement d’avance de trésorerie; alors qu’en 2009, le stock de ces avances, note-t-on à la Dgd, s’établissait à 63 milliards de Fcfa. La suppression de ce handicap est la conséquence directe de la mise en application de l’instruction du ministère de l’Economie et des Finances datant de mars 2009, portant interdiction des opérations d’anticipation de recettes en matière de mobilisation des ressources publiques.
Gooré bi Hué