Il existe des conditions dites usuelles permettant à des réclamations de trouver une fin heureuse. Il s’agit, selon M. Ahoussi, chef de secrétariat du lycée moderne de Treichville, ‘’des erreurs portées sur les noms, sur la date de naissance, sur le numéro de table, ou d’erreurs survenues lors du report des notes dans le total des points’’. Rencontré hier dans son centre, ce chef de secrétariat a expliqué que «ces erreurs constatées et jugées justes après vérification, sont portées à la connaissance d’un jury spécial qui a la capacité de faire une autre proclamation. Bien sûr dans le délai imparti pour toutes les réclamations sur le territoire national, qui est de 72 heures, à compter du jour des proclamations». Ce qui signifie que la période des réclamations est arrivée à expiration hier. Cependant diverses fois, des candidats accompagnés le plus souvent de leurs parents viennent demander une autre correction des copies. Mme Assamoi, chef de centre du même lycée chargée de la logistique est catégorique. «Il n’est plus possible de recorriger les copies des candidats, dans le cadre d’une quelconque réclamation. Cela ne se fait plus il y a de cela des années» martèle t-elle. Son explication trouve son fondement dans la rigueur dans laquelle les copies sont corrigées. Certes cette année il n’y a eu qu’une seule correction, mais les professeurs étaient dotés d’une fiche de note dénommée ‘’feuille de note simple’’. Ils ne devaient pas marquer de correction sur les copies des candidats, mais plutôt sur cette feuille de note dite simple, de manière qu’un autre professeur nommé ‘’harmonisateur’’ puisse accréditer ces notes. Ajoutons aussi à ce dispositif, la possession de 50 copies par ½ journée, par professeur. Cette démarche leur permet de corriger les copies sans stress et difficultés diverses. Au vu donc de ce processus, les réclamations permettent seulement de vérifier les notes répertoriées dans le procès verbal et non de recorriger les copies, clarifie M. Ahoussi.
Fabrice Sébine
Fabrice Sébine