La Côte d’Ivoire fait désormais partie du Groupe Egmont, une célèbre institution dont l’adhésion offre plusieurs opportunités, en termes de crédibilité et d’assurance pour les communautés des affaires. L’annonce a été faite le jeudi 22 juillet 2010, au Golf Hôtel d’Abidjan.
C’est depuis le 1er juillet 2010 que la Côte d’Ivoire a fait son entrée au Groupe Egmont. C’était à l’issue de la 18ème Plénière de ce groupe qui s’est tenue à Carthagène (Colombie) du 27 juin au 1er juillet 2010. Pour que la Côte d’Ivoire y accède, il a fallu faire plus de sacrifice. Et ce, grâce à la volonté du gouvernement ivoirien surtout à l’implication personnelle du ministre de l’Economie et des Finances et la prise de l’ordonnance N°2009-367 du 12 novembre 2009, par le Président de la République, portant renforcement du cadre juridique de la lutte contre le blanchiment de capitaux. Celle-ci a permis d’étendre la mission de la CENTIF-CI (cellule nationale de traitement d’informations financières). Cette admission, satisfait le premier responsable de la CENTIF-CI (cellule nationale de traitement d’informations financières), en l’occurrence Irigalé- Bli Toussaint. Lors de la rencontre qu’il a eue hier avec la presse, il n’a pas manqué de souligner le remarquable engagement des autorités ivoiriennes qui ont aidé à atteindre l’objectif final, celui d’appartenir au Groupe Egmont, représentant en quelque sorte, ‘’l’ONU’’ pour les organes de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement de réseau de terrorisme. Ainsi, faire partie du Groupe Egmont, souligne-t-il, ‘’revêt un intérêt pour un pays comme la Côte d’Ivoire qui pourra de ce fait rassurer les milieux économiques et financiers’’. Car, justifie Irigalé- Bli Toussaint : «L’appartenance au Groupe Egmont permettra d’améliorer l’indice de perception de la Côte d’Ivoire à l’échelle internationale et de rendre davantage crédible la signature de l’Etat ivoirien vis-à-vis de la communauté financière. » De par cette appartenance au Groupe Egmont, poursuit le patron de la CENTIF-CI : «La Cellule de renseignement de Côte d’Ivoire (CENTIF-CI) pourra bénéficier de l’expertise et tirer davantage de la coopération de tous les membres du Groupe en matière d’échanges d’informations ». Car, pour Irigalé- Bli Toussaint, les formes de criminalité étant dynamiques, la disponibilité des informations et la mise à niveau des animateurs à travers des renforcements de capacité est un gain inestimable pour la CENTIF-CI. L’appartenance de la Côte d’Ivoire audit groupe, porte le nombre des adhérants à 120 cellules de renseignements financiers. Depuis la création de la CENTIF-CI et le démarrage de ses activités en 2008, 155 dossiers relatifs au blanchiment de capitaux ont été traités. 11 ont été transmis au parquet. Pour cette admission, la Côte d’Ivoire a bénéficié du parrainage de la France et de l’Île Maurice
Honoré Kouassi
C’est depuis le 1er juillet 2010 que la Côte d’Ivoire a fait son entrée au Groupe Egmont. C’était à l’issue de la 18ème Plénière de ce groupe qui s’est tenue à Carthagène (Colombie) du 27 juin au 1er juillet 2010. Pour que la Côte d’Ivoire y accède, il a fallu faire plus de sacrifice. Et ce, grâce à la volonté du gouvernement ivoirien surtout à l’implication personnelle du ministre de l’Economie et des Finances et la prise de l’ordonnance N°2009-367 du 12 novembre 2009, par le Président de la République, portant renforcement du cadre juridique de la lutte contre le blanchiment de capitaux. Celle-ci a permis d’étendre la mission de la CENTIF-CI (cellule nationale de traitement d’informations financières). Cette admission, satisfait le premier responsable de la CENTIF-CI (cellule nationale de traitement d’informations financières), en l’occurrence Irigalé- Bli Toussaint. Lors de la rencontre qu’il a eue hier avec la presse, il n’a pas manqué de souligner le remarquable engagement des autorités ivoiriennes qui ont aidé à atteindre l’objectif final, celui d’appartenir au Groupe Egmont, représentant en quelque sorte, ‘’l’ONU’’ pour les organes de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement de réseau de terrorisme. Ainsi, faire partie du Groupe Egmont, souligne-t-il, ‘’revêt un intérêt pour un pays comme la Côte d’Ivoire qui pourra de ce fait rassurer les milieux économiques et financiers’’. Car, justifie Irigalé- Bli Toussaint : «L’appartenance au Groupe Egmont permettra d’améliorer l’indice de perception de la Côte d’Ivoire à l’échelle internationale et de rendre davantage crédible la signature de l’Etat ivoirien vis-à-vis de la communauté financière. » De par cette appartenance au Groupe Egmont, poursuit le patron de la CENTIF-CI : «La Cellule de renseignement de Côte d’Ivoire (CENTIF-CI) pourra bénéficier de l’expertise et tirer davantage de la coopération de tous les membres du Groupe en matière d’échanges d’informations ». Car, pour Irigalé- Bli Toussaint, les formes de criminalité étant dynamiques, la disponibilité des informations et la mise à niveau des animateurs à travers des renforcements de capacité est un gain inestimable pour la CENTIF-CI. L’appartenance de la Côte d’Ivoire audit groupe, porte le nombre des adhérants à 120 cellules de renseignements financiers. Depuis la création de la CENTIF-CI et le démarrage de ses activités en 2008, 155 dossiers relatifs au blanchiment de capitaux ont été traités. 11 ont été transmis au parquet. Pour cette admission, la Côte d’Ivoire a bénéficié du parrainage de la France et de l’Île Maurice
Honoré Kouassi